Entièrement d'accord avec ce point de vue : il y a une manipulation manifeste de cette question de la part de l'actuel pouvoir algérien.sofasurfer a écrit : ↑16 juin 2023 11:57 la tradition en Algérie, c'est de s'embrouiller en permanence avec un autre pays. Une fois c'est le Maroc, une autre la Tunisie, encore l'Espagne, etc.
Pendant que els autres avancent, l'Algérie fait le choix de vivre dans les rancœurs du passé, qui sont au demeurant stériles car le pays "touché " n'a cure de ces choix et cela n'apport strictement rien de bénéfique a la population.
Prenons acte de ce choix puéril et avançons pendant que d'autres font du sur place...
Toutefois, les crimes de la colonisation française en Algérie sont une réalité historique incontestable et il faut bien admettre qu'ils sont mis à l'écart du récit national.
La France - comme d''autres anciens empire humiliés tels que la Russie ou la Turquie - n'a pas fait le travail de mémoire nécessaire sur cette question.
La France, pays des Droits de l'Homme et du citoyen !
Une grande exposition a lieu en ce moment sur l'immigration : je peux me tromper mais je pense bien qu'il n'y a rien eu de tel sur la colonisation de l'Algérie par la France avant la guerre d'indépendance, de 1830 jusqu'à 1954. Je dis bien : de 1830 jusqu'à 1954 et le début de la guerre d'indépendance, parce que ça, c'est encore une autre histoire.
Je reconnais que la tâche ne serait pas facile parce que la colonisation n'a pas eu que des aspects négatifs mais trop d'atrocités de la France coloniale ont été mises sous le tapis.
Un travail de mémoire qui devrait intégrer toutes les voix françaises dissidentes qui ont eu le courage d'apporter un autre regard sur cette période et qui ont eu le courage d'en dénoncer les crimes incontestables.
En commençant par Georges Clemenceau, farouche opposant à la colonisation : http://histoire-geo.ac-amiens.fr/IMG/pd ... enceau.pdf
Puis, plus tard par d'autres, pendant la guerre d'indépendance ;
https://www.alternatives-non-violentes. ... armes_despL’histoire de la colonisation française en Algérie débute en 1830 pour ne se terminer que 132 ans plus tard. Celle-ci fut particulièrement violente, entre massacres de masse, violations des droits humains, rejets par la France des premières propositions d’émancipation et d’indépendance, Code de l’indigénat humiliant, tout ceci serait aujourd’hui qualifié de crime contre l’humanité. Des premières dénonciations de personnalités se font entendre, parmi lesquelles se trouve notamment Camus. Intellectuels et responsables politiques se mobilisent, mais font l’objet de sanctions sévères. Les publications de témoignages sont censurées. Des soldats appelés se positionnent en réfractaires et refusent de se soumettre ou bien désertent. Apparaissent ainsi des mouvements non-violents tels que le groupe Jeune Résistance, l’Action Civile Non-Violente et le Réseau Jeanson.