Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
- Hdelapampa
- Posteur DIVIN
- Messages : 11331
- Enregistré le : 01 mars 2016 17:47
- Localisation : Normandie
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Les explications sont très difficiles à donner.
Il y a une "perte de sens" du travail dans la société de consommation.
On produit des choses inutiles, polluantes et en plus on s'ennuie au boulot.
Personne ne peut se poser en moralisateur et dire que ce n'est pas légitime, comme votre Macron.
Certains métiers sont dénigrés, mal reconnus (par votre Macron AUSSI) et ça participe à cette tendance.
Il y a aussi le phénomène Tanguy, car il faut bien subvenir à ses besoins SOI MÊME et les parents, contrairement à ceux du film ne cherchent pas vraiment à couper le cordon.
J'ai eu des élèves très brillants qui ont préféré (juste après le Bac) travailler peu (emplois saisonniers) dans le temps pour gagner assez pour partir voyager.
Ils ne sont revenus aux études que plusieurs années après.
Pourquoi d'après vous?
Enfin il reste les conditions de travail, les salaires et...les dépenses contraintes auxquelles ils ne permettent même pas de faire face.
Les employeurs sous-estiment cette crise, car ils sont incapables (avec la société) de séduire les jeunes.
Et ça ne fait que commencer.
Il y a une "perte de sens" du travail dans la société de consommation.
On produit des choses inutiles, polluantes et en plus on s'ennuie au boulot.
Personne ne peut se poser en moralisateur et dire que ce n'est pas légitime, comme votre Macron.
Certains métiers sont dénigrés, mal reconnus (par votre Macron AUSSI) et ça participe à cette tendance.
Il y a aussi le phénomène Tanguy, car il faut bien subvenir à ses besoins SOI MÊME et les parents, contrairement à ceux du film ne cherchent pas vraiment à couper le cordon.
J'ai eu des élèves très brillants qui ont préféré (juste après le Bac) travailler peu (emplois saisonniers) dans le temps pour gagner assez pour partir voyager.
Ils ne sont revenus aux études que plusieurs années après.
Pourquoi d'après vous?
Enfin il reste les conditions de travail, les salaires et...les dépenses contraintes auxquelles ils ne permettent même pas de faire face.
Les employeurs sous-estiment cette crise, car ils sont incapables (avec la société) de séduire les jeunes.
Et ça ne fait que commencer.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
- Time
- Posteur d'Argent
- Messages : 342
- Enregistré le : 19 août 2022 23:24
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
1)"Son problème à la main ne lui permet plus de continuer dans ce secteur. Si elle n'avait pas ce souci de santé, à l'heure qu'il est, elle serait toujours serveuse."Patchouli38 a écrit : ↑27 juin 2023 18:521)Son problème à la main ne lui permet plus de continuer dans ce secteur. Si elle n'avait pas ce souci de santé, à l'heure qu'il est, elle serait toujours serveuse.Hdelapampa a écrit : ↑27 juin 2023 18:20 1) Votre fille n'a pas retravaillé dans ce secteur. Elle a préféré son emploi administratif? Ou regretté l'ancien?
2) Macron recommence avec "il suffit de traverser la rue"...Il prétendait "avoir changé.
Il oublie juste que les horaires dans cette branche sont intenables longtemps et que les employeurs ne font que "presser le citron".
Une journée de travail peut s'étaler sur plus de 14 heures, car entrecoupée de "pauses" l'après midi.
Le dépassement de la durée légale de travail (35 heures par semaine) ne donne pas lieu au paiement d'heures supplémentaires....mais à des repos "compensatoires" à la seule discrétion de l'employeur.
3) Je le sais d'expérience. J'ai été serveur-plongeur-"cuisinier" de rechange. Je ne l'ai accepté qu'en attendant de trouver MIEUX.
2) Dans l'article, il est stipulé que le fiston recherche dans n'importe quel secteur selon sa mère, donc je pense que le métier de serveur en fait parti.
Alors commen se fait-il qu'il ne trouve rien ? Montre t-il sa motivation, son envie de travailler ? Comment s'effectue ses recherches ?
Aujourd'hui, à mon travail, s'est tenu une demie-journée sur les métiers représentés dans mon établissement, ou les participants pouvaient échanger avec les intervenants de divers domaine d'emploi (finance, informatique, etc.), avoir des conseils sur leur CV, les entretiens, etc.
De nombeux étudiants s'étaient inscrits à ces échanges, seulement 4 sont venus.... Alors, quels excuses allez-vous leur trouver aux absents ?
3) Chacun à ses propres expériences dans le domaine d'emploi qu'il a effectué. Mauvais ou bon. Le pb ne vient pas toujours du poste en lui-même, mais aussi de sa relation avec ses collègues, un mauvais management, etc. Il peut y avoir plusieurs causes.
Justement, le fait est qu'elle ne peut plus physiquement. Point barre. Pourquoi? Parce que c'est un travail extrêmement physique. Et contraignant. Et où il faut toujours être de bonne humeur.
2) "Alors commen se fait-il qu'il ne trouve rien ? Montre t-il sa motivation, son envie de travailler ? Comment s'effectue ses recherches ?"
Et y a t'il de l'emploi dans son secteur horticole? Comment se fait-il qu'en pleine ère d'écologie il ne trouve pas en tant que diplômé qu'horticulture? Pensez-vous qu'avoir appris à rédiger 55 fois un CV en stage forcé de Pole Emploi à 33 ans suffit à se faire accepter d'un employeur français?
3) "Chacun à ses propres expériences dans le domaine d'emploi qu'il a effectué. Mauvais ou bon. Le pb ne vient pas toujours du poste en lui-même, mais aussi de sa relation avec ses collègues, un mauvais management, etc. Il peut y avoir plusieurs causes"
Les causes? : plutôt le salaire (un SMIC) qui ne comble pas le cout des déplacements et du loyer. Ne paie pas les heures sup. Ni l'éreintement physique. Ni le sacrifice des soirées et week ends consacré habituellement à la famille. Ni le taux de 12 h fragmenté. Ni la tension ominprésente.
Quand on est serveur on n'existe pas.
Belle proposition d' un élu (à petit pourcentage) de l'Ena ancien de Rotschild...
Pathétique...
-
- Dieu D'Interaldys
- Messages : 20858
- Enregistré le : 20 août 2017 21:14
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
tu ne le sauras jamais ,,,, ça va être noyé dans un flood carabinéPatchouli38 a écrit : ↑27 juin 2023 13:48Une dame l'a interpellé, lui a énoncé le problème d'emploi de son fils, le Président lui a répondu. Ceux qui le critique qu'auraient-ils répondu à sa place ?
J'aimerai bien le savoir.
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 17951
- Enregistré le : 28 avril 2017 11:55
- Localisation : Brest - village du Jura Suisse
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Même s'il y a réellement 10 emplois possible sur le vieux port, encore faudrait il que la formation, s'il en a une de ce jeune à la recherche d'un emploi corresponde au besoin des l'employeurs. En général les patrons de restaurants recherchent des cuisiniers, des serveurs avec diplômes et expérience.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 17298
- Enregistré le : 27 juin 2017 17:22
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
3 maçons travaillent durement à côté de chez moi .2 blancos ,1 black.Sous la chaleur ils transportent des brouettes entières de cailloux et grosses pierres.En face, depuis 15 jours ils étaient 2 couvreurs à refaire une toiture.Ils en bavaient ,c'est terminé depuis 2 jours.Si on veut il y a du boulot à Marseille et partout en France ,mais faut avoir du courage.
- Bertrand
- Posteur Giganovesque
- Messages : 4008
- Enregistré le : 11 septembre 2018 16:16
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Du courage oui il en faut. Y'a la notion de besoin aussi. Quand t'as besoin d'argent pour vivre, t'as plus le choix.latresne a écrit : ↑27 juin 2023 23:02 3 maçons travaillent durement à côté de chez moi .2 blancos ,1 black.Sous la chaleur ils transportent des brouettes entières de cailloux et grosses pierres.En face, depuis 15 jours ils étaient 2 couvreurs à refaire une toiture.Ils en bavaient ,c'est terminé depuis 2 jours.Si on veut il y a du boulot à Marseille et partout en France ,mais faut avoir du courage.
Je suis en réalité un petit magicien noir. Et nul ne peut voir mon vrai visage!
N'écoutez surtout pas ma musique! : https://www.youtube.com/watch?v=uaRHCKHU2Pw
N'écoutez surtout pas ma musique! : https://www.youtube.com/watch?v=uaRHCKHU2Pw
- Hdelapampa
- Posteur DIVIN
- Messages : 11331
- Enregistré le : 01 mars 2016 17:47
- Localisation : Normandie
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Les moralisateurs ne comprennent pas qu'un emploi de serveur ne suscite plus guère d'enthousiasme...
Ah d' mon temps, on était courageux, on s'tuait au boulot, c'est pas comme ces fainéants de jeunes hippies ramollis par le hasch, les jeux vidéo et le féminisme...
Et gna-gna-gni et gna-gna-gna.
Qui donc, parmi ceux-ci, a fait une carrière complète dans la restauration?
Si tant est qu'ils soient jamais passés par là.
Pourquoi ce métier échapperait-il à une évolution générale?
Je prends un exemple: celui du métier de berger.
Il y a peu encore, pour la plupart, c'était des mois de quasi solitude à garder un troupeau à faible effectif, dans des conditions de confort qui feraient frémir même les petits bourgeois réactionnaires, amollis par les délices de la propriété lucrative, à laquelle ils ont fini par accéder malgré les pauvres et les impôts.
Et qui se donnent en exemple pour cette jeunesse...
Aujourd'hui personne ne veut plus faire ce métier ainsi.
Des cabanes d'estives ou d'alpages sont pourtant équipées de citernes pour l'eau et de panneaux solaires pour l'énergie (pas de centrale nucléaire).
Elles sont bien isolées, étanches aux intempéries, ont ou peuvent recevoir la TNT car desservies par des routes en grande partie asphaltée.
Et pourtant, elles restent inoccupées .
L'éleveur (qui N'a PLUS de berger) y passe de temps en temps et redescend vite fait dans la vallée.
Et...les troupeaux ne sont plus gardés.
A la merci des orages du piétin et...des loups.
Ah d' mon temps, on était courageux, on s'tuait au boulot, c'est pas comme ces fainéants de jeunes hippies ramollis par le hasch, les jeux vidéo et le féminisme...
Et gna-gna-gni et gna-gna-gna.
Qui donc, parmi ceux-ci, a fait une carrière complète dans la restauration?
Si tant est qu'ils soient jamais passés par là.
Pourquoi ce métier échapperait-il à une évolution générale?
Je prends un exemple: celui du métier de berger.
Il y a peu encore, pour la plupart, c'était des mois de quasi solitude à garder un troupeau à faible effectif, dans des conditions de confort qui feraient frémir même les petits bourgeois réactionnaires, amollis par les délices de la propriété lucrative, à laquelle ils ont fini par accéder malgré les pauvres et les impôts.
Et qui se donnent en exemple pour cette jeunesse...
Aujourd'hui personne ne veut plus faire ce métier ainsi.
Des cabanes d'estives ou d'alpages sont pourtant équipées de citernes pour l'eau et de panneaux solaires pour l'énergie (pas de centrale nucléaire).
Elles sont bien isolées, étanches aux intempéries, ont ou peuvent recevoir la TNT car desservies par des routes en grande partie asphaltée.
Et pourtant, elles restent inoccupées .
L'éleveur (qui N'a PLUS de berger) y passe de temps en temps et redescend vite fait dans la vallée.
Et...les troupeaux ne sont plus gardés.
A la merci des orages du piétin et...des loups.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
-
- Dieu D'Interaldys
- Messages : 20858
- Enregistré le : 20 août 2017 21:14
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
faire le berger ,ça ne s'improvise pas , pas le temps de se livrer à la méditation pastorale contrairement à ce un "zadeux" pourrait croireHdelapampa a écrit : ↑28 juin 2023 00:00 Les moralisateurs ne comprennent pas qu'un emploi de serveur ne suscite plus guère d'enthousiasme...
Ah d' mon temps, on était courageux, on s'tuait au boulot, c'est pas comme ces fainéants de jeunes hippies ramollis par le hasch, les jeux vidéo et le féminisme...
Et gna-gna-gni et gna-gna-gna.
Qui donc, parmi ceux-ci, a fait une carrière complète dans la restauration?
Si tant est qu'ils soient jamais passés par là.
Pourquoi ce métier échapperait-il à une évolution générale?
Je prends un exemple: celui du métier de berger.
Il y a peu encore, pour la plupart, c'était des mois de quasi solitude à garder un troupeau à faible effectif, dans des conditions de confort qui feraient frémir même les petits bourgeois réactionnaires, amollis par les délices de la propriété lucrative, à laquelle ils ont fini par accéder malgré les pauvres et les impôts.
Et qui se donnent en exemple pour cette jeunesse...
Aujourd'hui personne ne veut plus faire ce métier ainsi.
Des cabanes d'estives ou d'alpages sont pourtant équipées de citernes pour l'eau et de panneaux solaires pour l'énergie (pas de centrale nucléaire).
Elles sont bien isolées, étanches aux intempéries, ont ou peuvent recevoir la TNT car desservies par des routes en grande partie asphaltée.
Et pourtant, elles restent inoccupées .
L'éleveur (qui N'a PLUS de berger) y passe de temps en temps et redescend vite fait dans la vallée.
Et...les troupeaux ne sont plus gardés.
A la merci des orages du piétin et...des loups.
-
- Posteur Titanesque
- Messages : 9958
- Enregistré le : 01 avril 2022 08:03
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Oui, c'est un métier extrêmement physique tout comme celui d'agriculteur, du BTP, et bien d'autres secteurs. Et pourtant, les salariés font leur boulot du mieux qu'ils peuvent et à tous les temps : sous la pluie, la chaleur, la neige, le froid.Time a écrit : ↑27 juin 2023 20:121)"Son problème à la main ne lui permet plus de continuer dans ce secteur. Si elle n'avait pas ce souci de santé, à l'heure qu'il est, elle serait toujours serveuse."Patchouli38 a écrit : ↑27 juin 2023 18:52
1)Son problème à la main ne lui permet plus de continuer dans ce secteur. Si elle n'avait pas ce souci de santé, à l'heure qu'il est, elle serait toujours serveuse.
2) Dans l'article, il est stipulé que le fiston recherche dans n'importe quel secteur selon sa mère, donc je pense que le métier de serveur en fait parti.
Alors commen se fait-il qu'il ne trouve rien ? Montre t-il sa motivation, son envie de travailler ? Comment s'effectue ses recherches ?
Aujourd'hui, à mon travail, s'est tenu une demie-journée sur les métiers représentés dans mon établissement, ou les participants pouvaient échanger avec les intervenants de divers domaine d'emploi (finance, informatique, etc.), avoir des conseils sur leur CV, les entretiens, etc.
De nombeux étudiants s'étaient inscrits à ces échanges, seulement 4 sont venus.... Alors, quels excuses allez-vous leur trouver aux absents ?
3) Chacun à ses propres expériences dans le domaine d'emploi qu'il a effectué. Mauvais ou bon. Le pb ne vient pas toujours du poste en lui-même, mais aussi de sa relation avec ses collègues, un mauvais management, etc. Il peut y avoir plusieurs causes.
Justement, le fait est qu'elle ne peut plus physiquement. Point barre. Pourquoi? Parce que c'est un travail extrêmement physique. Et contraignant. Et où il faut toujours être de bonne humeur.
2) "Alors commen se fait-il qu'il ne trouve rien ? Montre t-il sa motivation, son envie de travailler ? Comment s'effectue ses recherches ?"
Et y a t'il de l'emploi dans son secteur horticole? Comment se fait-il qu'en pleine ère d'écologie il ne trouve pas en tant que diplômé qu'horticulture? Pensez-vous qu'avoir appris à rédiger 55 fois un CV en stage forcé de Pole Emploi à 33 ans suffit à se faire accepter d'un employeur français?
3) "Chacun à ses propres expériences dans le domaine d'emploi qu'il a effectué. Mauvais ou bon. Le pb ne vient pas toujours du poste en lui-même, mais aussi de sa relation avec ses collègues, un mauvais management, etc. Il peut y avoir plusieurs causes"
Les causes? : plutôt le salaire (un SMIC) qui ne comble pas le cout des déplacements et du loyer. Ne paie pas les heures sup. Ni l'éreintement physique. Ni le sacrifice des soirées et week ends consacré habituellement à la famille. Ni le taux de 12 h fragmenté. Ni la tension ominprésente.
Quand on est serveur on n'existe pas.
Belle proposition d' un élu (à petit pourcentage) de l'Ena ancien de Rotschild...
Pathétique...
1)En revenant à ma belle-fille (je me suis trompée, il s'agit de ma belle-fille et non de ma fille

C'est un domaine ou l'emploi ne manque pas, vous pouvez sauté d'un poste à un autre, sans vraiment de difficultés
2) Je ne comprends pas pourquoi vous parlez du secteur horticole... Sa mère a dit qu'il est prêt à accepter tous les postes car il arrive à la fin du RSA.
Je ne juge pas son fils car je ne connais pas son histoire, mais j'ai lu que la majorité des personnes en RSA se plaignent d'être mal accompagné ou pas du tout dans leur recherche d'emploi. Je n'ai pas retrouvé ce sondage mais je l'avais posté il y a déjà quelque temps.
L'homme arrivant en fin de RSA, n'est donc plus suivi par Pôle emploi depuis quelques années. Il a besoin d'une aide extérieure pour lui apprendre à rédiger son CV, sa lettre de motivation, "à se vendre".
Il y a un ou deux ans, j'ai reçu la candidature spontanée d'une personne au RSA. Voilà ce qu'elle disait en gros " Bonjour, je suis au RSA et j'ai besoin d'argent. J'accepte tout poste dans votre établissement. Veuillez agréer,....". Son CV n'indiquait que les postes qu'elle avait occupé, mais aucune info sur ces compétences, ni sur ces lieux de travail. Malheureusement pour elle, il lui ait difficile de trouver un travail avec une candidature comme la sienne car celle-ci ne la met pas en valeur. De plus, elle ne fera pas le poids face à une candidature plus élaborée, plus détaillée.
Cette dame était très motivée pour travailler mais personne n'a du la conseiller sur la manière de travailler son CV et sa lettre de motivation. Il est fort probable qu'il en est de même pour ce monsieur. Donc, aucun jugement de ma part.
3) je ne me permettrais pas de vous contredire là-dessus car je n'ai été serveuse de ma vie. Je sais que vous le dites est vrai car vous avez déjà travaillé dans ce secteur. Mon seul exemple est ma belle-fille, son dernier emploi de serveuse se passait dans une pizzéria, ça ne chômait pas là-dedans et elle a eu affaire à l'attitude désagréable des clients, au stress du travail, à des horaires soutenus. Malgré cela, elle appréciait énormément son boulot et les pourboires ajoutaient un petit ou grand + à son salaire.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
- Time
- Posteur d'Argent
- Messages : 342
- Enregistré le : 19 août 2022 23:24
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
"Je ne comprends pas pourquoi vous parlez du secteur horticole... Sa mère a dit qu'il est prêt à accepter tous les postes car il arrive à la fin du RSA."Patchouli38 a écrit : ↑28 juin 2023 12:43Oui, c'est un métier extrêmement physique tout comme celui d'agriculteur, du BTP, et bien d'autres secteurs. Et pourtant, les salariés font leur boulot du mieux qu'ils peuvent et à tous les temps : sous la pluie, la chaleur, la neige, le froid.Time a écrit : ↑27 juin 2023 20:12
1)"Son problème à la main ne lui permet plus de continuer dans ce secteur. Si elle n'avait pas ce souci de santé, à l'heure qu'il est, elle serait toujours serveuse."
Justement, le fait est qu'elle ne peut plus physiquement. Point barre. Pourquoi? Parce que c'est un travail extrêmement physique. Et contraignant. Et où il faut toujours être de bonne humeur.
2) "Alors commen se fait-il qu'il ne trouve rien ? Montre t-il sa motivation, son envie de travailler ? Comment s'effectue ses recherches ?"
Et y a t'il de l'emploi dans son secteur horticole? Comment se fait-il qu'en pleine ère d'écologie il ne trouve pas en tant que diplômé qu'horticulture? Pensez-vous qu'avoir appris à rédiger 55 fois un CV en stage forcé de Pole Emploi à 33 ans suffit à se faire accepter d'un employeur français?
3) "Chacun à ses propres expériences dans le domaine d'emploi qu'il a effectué. Mauvais ou bon. Le pb ne vient pas toujours du poste en lui-même, mais aussi de sa relation avec ses collègues, un mauvais management, etc. Il peut y avoir plusieurs causes"
Les causes? : plutôt le salaire (un SMIC) qui ne comble pas le cout des déplacements et du loyer. Ne paie pas les heures sup. Ni l'éreintement physique. Ni le sacrifice des soirées et week ends consacré habituellement à la famille. Ni le taux de 12 h fragmenté. Ni la tension ominprésente.
Quand on est serveur on n'existe pas.
Belle proposition d' un élu (à petit pourcentage) de l'Ena ancien de Rotschild...
Pathétique...
1)En revenant à ma belle-fille (je me suis trompée, il s'agit de ma belle-fille et non de ma fille), elle a quitté deux employeurs qui ne respectaient pas ses employés (insultes, etc.). Elle est partie d'elle-même et avait trouvé un autre poste de serveuse.
C'est un domaine ou l'emploi ne manque pas, vous pouvez sauté d'un poste à un autre, sans vraiment de difficultés
2) Je ne comprends pas pourquoi vous parlez du secteur horticole... Sa mère a dit qu'il est prêt à accepter tous les postes car il arrive à la fin du RSA.
Je ne juge pas son fils car je ne connais pas son histoire, mais j'ai lu que la majorité des personnes en RSA se plaignent d'être mal accompagné ou pas du tout dans leur recherche d'emploi. Je n'ai pas retrouvé ce sondage mais je l'avais posté il y a déjà quelque temps.
L'homme arrivant en fin de RSA, n'est donc plus suivi par Pôle emploi depuis quelques années. Il a besoin d'une aide extérieure pour lui apprendre à rédiger son CV, sa lettre de motivation, "à se vendre".
Il y a un ou deux ans, j'ai reçu la candidature spontanée d'une personne au RSA. Voilà ce qu'elle disait en gros " Bonjour, je suis au RSA et j'ai besoin d'argent. J'accepte tout poste dans votre établissement. Veuillez agréer,....". Son CV n'indiquait que les postes qu'elle avait occupé, mais aucune info sur ces compétences, ni sur ces lieux de travail. Malheureusement pour elle, il lui ait difficile de trouver un travail avec une candidature comme la sienne car celle-ci ne la met pas en valeur. De plus, elle ne fera pas le poids face à une candidature plus élaborée, plus détaillée.
Cette dame était très motivée pour travailler mais personne n'a du la conseiller sur la manière de travailler son CV et sa lettre de motivation. Il est fort probable qu'il en est de même pour ce monsieur. Donc, aucun jugement de ma part.
3) je ne me permettrais pas de vous contredire là-dessus car je n'ai été serveuse de ma vie. Je sais que vous le dites est vrai car vous avez déjà travaillé dans ce secteur. Mon seul exemple est ma belle-fille, son dernier emploi de serveuse se passait dans une pizzéria, ça ne chômait pas là-dedans et elle a eu affaire à l'attitude désagréable des clients, au stress du travail, à des horaires soutenus. Malgré cela, elle appréciait énormément son boulot et les pourboires ajoutaient un petit ou grand + à son salaire.
Effectivement j'ai dû faire l'amalgame avec le jeune horticulteur en recherche d'emploi à qui le président a dit qu'il suffisait de "traverser la rue" pour trouver du travail https://www.capital.fr/votre-carriere/c ... me-1472488 . Ce qui ne change rien à la problématique. S'il est utile de pouvoir se dépêtrer avant 25 ans grâce à des jobs alimentaires, il me semble logique que si on investit du temps, de l'énergie et de l'argent dans les études, une fois diplômé ou peu de temps après, on puisse trouver de l'emploi correspondant à ses qualifications et à ses motivations... Sinon, à quoi bon faire des études? Et dire que le fait de "traverser la rue" est suffisant pour trouver un travail qualifié (d'horticulteur ou autre), c'est faux et rabaissant.
"L'homme arrivant en fin de RSA, n'est donc plus suivi par Pôle emploi depuis quelques années. Il a besoin d'une aide extérieure pour lui apprendre à rédiger son CV, sa lettre de motivation, "à se vendre"."
Il a surtout besoin de séances de réinsertion à la pratique, je sais que cela existe (je n'ai plus le terme exact).
"Il y a un ou deux ans, j'ai reçu la candidature spontanée d'une personne au RSA. Voilà ce qu'elle disait en gros " Bonjour, je suis au RSA et j'ai besoin d'argent. J'accepte tout poste dans votre établissement. Veuillez agréer,....". Son CV n'indiquait que les postes qu'elle avait occupé, mais aucune info sur ces compétences, ni sur ces lieux de travail. Malheureusement pour elle, il lui ait difficile de trouver un travail avec une candidature comme la sienne car celle-ci ne la met pas en valeur. De plus, elle ne fera pas le poids face à une candidature plus élaborée, plus détaillée.
Cette dame était très motivée pour travailler mais personne n'a du la conseiller sur la manière de travailler son CV et sa lettre de motivation."
Je ne suis pas d'accord. Un cv et une lettre de motivation sont parfaitement inutiles pour être serveur dans la plupart des établissements (je ne parle pas de l'Ecole Hôtelière). On vous demande si vous connaissez un peu le métier, on vous forme une matinée (ça s'apprend très vite) et surtout, on vous prend en période d'essai de quelques jours. C'est à la pratique qu'on vous garde ou non, rien d'autre.
On dirait qu'actuellement, apprendre ad aeternam à rédiger un cv et une lettre sont plus importants que la période d'essai qui est pourtant très adaptée, décisive et faite pour ça. Je pourrais citer aussi les CDD antérieurs à l'embauche définitive, et l'intérim qui peut précéder une embauche. De ce fait, l'employeur jouit de nombreuses garanties...
De plus, un ou une jeune de bonne volonté et alerte voulant travailler dans ce secteur sera juste découragé par des paperasses qui n'ont aucun rapport avec les qualités requises : physiques, d'endurance, de rapidité, d'organisation et leur amabilité envers le client. A mon avis, ces papiers ont l'effet inverse sur certains : ils paralysent les bonnes intentions...
A l'inverse, le cador en rédaction de cv et de lettres, ne vaudra peut-être rien sur le terrain et sera renvoyé à la fin de sa période d'essai...
" je ne me permettrais pas de vous contredire là-dessus car je n'ai été serveuse de ma vie. Je sais que vous le dites est vrai car vous avez déjà travaillé dans ce secteur."
Je ne l'ai pas dit... mais effectivement, j'ai été serveur quelques années, entre l'âge de 16 ans pendant les vacances scolaires et 22 ans, à plein temps, en attendant d'avoir mes diplômes.
Je connais des jeunes qui font pareil actuellement, à temps partiel chez Mcdo ou autres... Un temps partiel permet-il de vivre décemment? J'ai vu durant mes dernières vacances, des réceptionnistes chez des chaînes d'hôtel, et des femmes de chambre, qui travaillaient deux jours par semaine. Il y avait un roulement perpétuel. Je doute que ce soit un manque de bonne volonté de leur part, mais plutôt un système des employeurs... qui ne permet pas de vivre décemment, on est d'accord? Je me demande ce que fait le président à propos de cette précarité omniprésente de l'emploi dans ces secteurs?
-
- Posteur Titanesque
- Messages : 9958
- Enregistré le : 01 avril 2022 08:03
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
DOSSIER. Emploi: pourquoi Macron affiche son optimisme
« Traverser la rue » en 2018, « faire un mètre » à Dunkerque en mai dernier et désormais se lancer dans « le tour du Vieux-Port », Emmanuel Macron a toujours une formule à la bouche pour prouver qu’il est facile de trouver du travail en France. Nouvelle démonstration, donc, lundi, à Marseille, dans une séquence diffusée en boucle sur les réseaux sociaux et les chaînes d’info en continu. Face à la mère d’un trentenaire qui ne touche plus le RSA et qui se trouve dans l’incapacité de payer son loyer depuis près d’un an, le chef de l’Etat ne s’est pas dégonflé : « Vous n’allez pas me faire croire que, s’il cherche vraiment du boulot à Marseille, et qu’il est prêt à prendre un boulot de serveur, qu’il n’y a pas de boulot de serveur », a-t-il lâché à son interlocutrice, avant de lui promettre de dénicher dix offres d’emploi en une soirée passée entre la Canebière et le Pharo.
Si le président de la République n’a évidemment pas joint les actes à la parole, nos confrères de La Provence se sont, eux, livrés à l’exercice. Bilan de la soirée : treize (!) offres d’emploi ont été proposés à la journaliste qui a franchi incognito les portes des restaurants et cafés installés sur le Vieux-Port. « Pour la plupart, rapporte la reporter dans le compte rendu de sa déambulation, ce sont des contrats de travail de 35 heures au Smic hôtelier, soit 1 966 euros brut par mois. »
CQFD ? Pas tout à fait. Certes, l’exécutif, engagé corps et âme dans la quête du plein-emploi d’ici la fin du quinquennat en cours, s’enorgueillit d’avoir créé 1,7 million d’emplois depuis 2017. De même, en avril dernier, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire ne boudait pas son plaisir de constater que « pour la première fois de son histoire récente, la France a une croissance qui crée de l’emploi ». De fait, depuis 2016, le taux de chômage en France métropolitaine n’a plus franchi la barre des 10 % et s’est toujours orienté à la baisse, trimestre après trimestre - période Covid exceptée - pour atteindre les 7,1 % en ce début 2023. Du jamais vu depuis 1982;
Pour autant, l’assertion du chef de l’Etat agit aussi comme un miroir déformant. Le secteur de l’hôtellerie-restauration est en effet l’un de ceux où les besoins de main-d’œuvre sont les plus criants. Au bas mot, ce sont 200 000 emplois, la plupart évaporés au moment de la pandémie, qui sont à pourvoir dans la filière. Laquelle pâtit cruellement d’un déficit d’attractivité, malgré une hausse des salaires de près de 5 % depuis la fin de l’année dernière et la perspective de prochaines négociations de branche qui doivent aborder la question des conditions de travail.
En outre, et plus globalement, les perspectives d’emploi pour les mois qui viennent ne sont pas forcément au beau fixe. Dans ses dernières prévisions livrées au mois d’avril, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) anticipe un rebond du chômage à près de 8 % à la fin de l’année 2024. En cause, la crise énergétique, les effets de l’inflation, ainsi que les tensions extrêmes qui secouent la scène internationale. Dans la même veine, la Banque de France, prédit-elle un taux de chômage au-delà des 8 % dans les années qui viennent. Rien de dramatique par rapport aux années qui viennent de s’écouler, mais si ces prédictions se confirment, ce sont les rêves de plein-emploi à l’horizon 2027 qui s’envoleront.
En attendant, et de retour en 2023, la sortie d’Emmanuel Macron a surtout agité le landerneau politique. Une nouvelle fois pris en flagrant délit de « mépris », le chef de l’Etat a agacé à gauche comme à droite (lire l’interview du député insoumis Hadrien Clouet, page 3). Même raideur du côté des syndicats : la nouvelle tête de la CFDT, Marylise Léon a ainsi estimé que « le Président méconnaît la réalité des gens qui cherchent un emploi ». Et d’affirmer, de manière surprenante, que « ce n’est pas le rôle de l’Élysée de trouver du boulot pour tout le monde ».
https://www.ladepeche.fr/2023/06/28/dos ... 305471.php
« Traverser la rue » en 2018, « faire un mètre » à Dunkerque en mai dernier et désormais se lancer dans « le tour du Vieux-Port », Emmanuel Macron a toujours une formule à la bouche pour prouver qu’il est facile de trouver du travail en France. Nouvelle démonstration, donc, lundi, à Marseille, dans une séquence diffusée en boucle sur les réseaux sociaux et les chaînes d’info en continu. Face à la mère d’un trentenaire qui ne touche plus le RSA et qui se trouve dans l’incapacité de payer son loyer depuis près d’un an, le chef de l’Etat ne s’est pas dégonflé : « Vous n’allez pas me faire croire que, s’il cherche vraiment du boulot à Marseille, et qu’il est prêt à prendre un boulot de serveur, qu’il n’y a pas de boulot de serveur », a-t-il lâché à son interlocutrice, avant de lui promettre de dénicher dix offres d’emploi en une soirée passée entre la Canebière et le Pharo.
Si le président de la République n’a évidemment pas joint les actes à la parole, nos confrères de La Provence se sont, eux, livrés à l’exercice. Bilan de la soirée : treize (!) offres d’emploi ont été proposés à la journaliste qui a franchi incognito les portes des restaurants et cafés installés sur le Vieux-Port. « Pour la plupart, rapporte la reporter dans le compte rendu de sa déambulation, ce sont des contrats de travail de 35 heures au Smic hôtelier, soit 1 966 euros brut par mois. »
CQFD ? Pas tout à fait. Certes, l’exécutif, engagé corps et âme dans la quête du plein-emploi d’ici la fin du quinquennat en cours, s’enorgueillit d’avoir créé 1,7 million d’emplois depuis 2017. De même, en avril dernier, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire ne boudait pas son plaisir de constater que « pour la première fois de son histoire récente, la France a une croissance qui crée de l’emploi ». De fait, depuis 2016, le taux de chômage en France métropolitaine n’a plus franchi la barre des 10 % et s’est toujours orienté à la baisse, trimestre après trimestre - période Covid exceptée - pour atteindre les 7,1 % en ce début 2023. Du jamais vu depuis 1982;
Pour autant, l’assertion du chef de l’Etat agit aussi comme un miroir déformant. Le secteur de l’hôtellerie-restauration est en effet l’un de ceux où les besoins de main-d’œuvre sont les plus criants. Au bas mot, ce sont 200 000 emplois, la plupart évaporés au moment de la pandémie, qui sont à pourvoir dans la filière. Laquelle pâtit cruellement d’un déficit d’attractivité, malgré une hausse des salaires de près de 5 % depuis la fin de l’année dernière et la perspective de prochaines négociations de branche qui doivent aborder la question des conditions de travail.
En outre, et plus globalement, les perspectives d’emploi pour les mois qui viennent ne sont pas forcément au beau fixe. Dans ses dernières prévisions livrées au mois d’avril, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) anticipe un rebond du chômage à près de 8 % à la fin de l’année 2024. En cause, la crise énergétique, les effets de l’inflation, ainsi que les tensions extrêmes qui secouent la scène internationale. Dans la même veine, la Banque de France, prédit-elle un taux de chômage au-delà des 8 % dans les années qui viennent. Rien de dramatique par rapport aux années qui viennent de s’écouler, mais si ces prédictions se confirment, ce sont les rêves de plein-emploi à l’horizon 2027 qui s’envoleront.
En attendant, et de retour en 2023, la sortie d’Emmanuel Macron a surtout agité le landerneau politique. Une nouvelle fois pris en flagrant délit de « mépris », le chef de l’Etat a agacé à gauche comme à droite (lire l’interview du député insoumis Hadrien Clouet, page 3). Même raideur du côté des syndicats : la nouvelle tête de la CFDT, Marylise Léon a ainsi estimé que « le Président méconnaît la réalité des gens qui cherchent un emploi ». Et d’affirmer, de manière surprenante, que « ce n’est pas le rôle de l’Élysée de trouver du boulot pour tout le monde ».
https://www.ladepeche.fr/2023/06/28/dos ... 305471.php
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 17464
- Enregistré le : 25 août 2020 20:42
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
C'est curieux cette idée que, en incitant à chercher du travail, le président de la république fait montre de "mépris". Cette idée fait flores car, à force de la répéter, les gens finissent par l'assimiler comme une vérité.Patchouli38 a écrit : ↑28 juin 2023 16:16 En attendant, et de retour en 2023, la sortie d’Emmanuel Macron a surtout agité le landerneau politique. Une nouvelle fois pris en flagrant délit de « mépris », le chef de l’Etat a agacé à gauche comme à droite....
Modifié en dernier par papibilou le 28 juin 2023 20:44, modifié 1 fois.
- Hdelapampa
- Posteur DIVIN
- Messages : 11331
- Enregistré le : 01 mars 2016 17:47
- Localisation : Normandie
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Pourquoi donc quotez vous vos messages alors qu'il est clair que un tel répond à un tel et inversement?
Ca alourdit la page et rend la lecture fastidieuse.
Ca alourdit la page et rend la lecture fastidieuse.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"
-
- Posteur DIVIN
- Messages : 14795
- Enregistré le : 14 août 2011 11:09
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
Hdelapampa a écrit : ↑28 juin 2023 18:27 Pourquoi donc quotez vous vos messages alors qu'il est clair que un tel répond à un tel et inversement?
Ca alourdit la page et rend la lecture fastidieuse.




-
- Rang Tisiphonesque
- Messages : 45873
- Enregistré le : 04 avril 2018 16:39
Re: Je suis sûr qu'il y a dix offres pour votre fils : la petite phrase de Macron sur le chômage à Marseille
il y a surtout que tout le monde ne peut pas faire n'importe quoi
et ensuite il faut que le salaire ne soit pas a effet négatif ne permettant pas simplement de survivre
il ne faut pas que les dépenses pour faire ce travail soient supérieures au salaire perçu
c'est vrai qu'il y a des parasites de la sociétés mais ils sont marginaux
savez vous qu'il y a une médecine au travail justement pour déterminer si l'on a une aptitude à exercer un travail donné
beaucoup se retrouvent après des années au chômage et ensuite au RSA parce qu'ils sont avec le temps inaptes à exercer leur emploi et que toutes les entreprises n'ont pas la possibilité ou la volonté de reclassement
il y a surement plus petites blondes qui font des mauvais boulots que les autres
le cliché de l'immigré qui fait les sales boulots c'est du passé
vous dites etre de Montpellier ; vérifiez qui sont ceux qui sont derrière les camions poubelles de NICOLIN
C'est rarement ce que vous prétendez mais ceux que vous traitez de fainéants
Regardez l'image de MIDI LIBRE ; vous en voyez beaucoup de ceux que vous prétendez qu'ils sont venus faire le boulot que les tètes blondes ne veulent pas faire
https://www.bing.com/images/search?view ... ajaxserp=0
non eux sont plutôt à la terrasse d'un café à jouer aux dominos en attendant de toucher les aide sociales
https://www.bing.com/images/search?view ... ajaxserp=0
vous dénigrez en permanence les têtes blondes et moi je vous démontre le contraire
çà commence à bien faire de traiter sans cesse les français de fainéants
lors du mouvement des GJ il n'y avait pas beaucoup de joueurs de dominos car l'augmentation du prix des carburants ne les impactait pas dans les revenus de leurs aides sociales comme ceux qui devaient faire le plein pour gagner leur salaire