Il y a deux problématiques. Leurs revenus sont confortables, dans l'ensemble, mais tout à fait justifiés compte tenu du temps d'études, de la responsabilité et de la charge de travail. Que le prix de la consultation soit revu, au moins au niveau de l'inflation, j'y suis favorable. N'oublions pas, tout de même, que de très nombreux médecins (et la quasi totalité des spécialistes) sont en secteur 2, avec des tarifs parfois délirants.
En revanche, la médecine étant un service public indispensable, il va falloir à un moment donné imposer en contrepartie de ces revenus très confortables et majoritairement pris en charge par la collectivité des impératifs : gardes à l'hôpital, accepter les nouveaux patients sans possibilité de refuser, voire leur imposer d'aller exercer dans els régions en déficit chronique durant quelques années. Comme le dit justement Jean, les médecins veulent à la fois les avantages d'un revenu garanti par l'Etat, mais sans les contraintes d'un fonctionnaire en terme de lieu d'exercice, de clientèle ou d'emploi du temps. A un moment donné, il va falloir qu'ils comprennent qu'ils ne peuvent pas tout avoir.
Médecins libéraux en grève
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Re: Médecins libéraux en grève
Tout à fait d'accord. Pas le beurre l'argent du beurre et le c. de la crémière ( pour les gynecos !Kelenner a écrit : ↑19 septembre 2023 17:11 Il y a deux problématiques. Leurs revenus sont confortables, dans l'ensemble, mais tout à fait justifiés compte tenu du temps d'études, de la responsabilité et de la charge de travail. Que le prix de la consultation soit revu, au moins au niveau de l'inflation, j'y suis favorable. N'oublions pas, tout de même, que de très nombreux médecins (et la quasi totalité des spécialistes) sont en secteur 2, avec des tarifs parfois délirants.
En revanche, la médecine étant un service public indispensable, il va falloir à un moment donné imposer en contrepartie de ces revenus très confortables et majoritairement pris en charge par la collectivité des impératifs : gardes à l'hôpital, accepter les nouveaux patients sans possibilité de refuser, voire leur imposer d'aller exercer dans els régions en déficit chronique durant quelques années. Comme le dit justement Jean, les médecins veulent à la fois les avantages d'un revenu garanti par l'Etat, mais sans les contraintes d'un fonctionnaire en terme de lieu d'exercice, de clientèle ou d'emploi du temps. A un moment donné, il va falloir qu'ils comprennent qu'ils ne peuvent pas tout avoir.
