vivarais a écrit : ↑03 décembre 2023 11:49
bravo parce qu'ils agissent dans l'angoisse de la bavure policière
Même avec un tasèr en cas de problèmes cardiaques on les accuserait de bavures
La bavure c'est la hantise quotidienne aujourd'hui de chaque policier
Oui on peut dire bravo aux policier malgré cette épée de Damoclès sur leur tête
En partant prendre leur service ,ils ne savent pas s'ils rentreront dormir chez eux ou en cellule le soir
Alors en embrassant leur femme et leurs enfants c'est "à ce soir peut être
Le flic d aujourd'hui n est plus le même qu'hier .
Il travaille en terrain miné, véritable champ de bataille où se concentrent toutes les violences.
Pris en étau entre une hiérarchie parfois frileuse et lâche, entre les politiques, le monde médiatique avide de sang et de buzz et la population diverse et variée , il tente de maintenir la paix avec les moyens dont il dispose.
Le gardien de la paix n est plus.
Il se dilue dans ce terme hostere de FDO, armé comme un robocop à qui on demande de régler les conflits....
Mission régalienne certes mais dont les risques sont immenses.
Beaucoup craquent psychologiquement, nerveusement, physiquement parfois jusqu'au suicide.
D aucuns prennent des substances illicites pour tenir....
D autres boivent.....
Ceux qui résistent à ce déferlement de haine et de violence absorbent ce poison jour après jour et les maladies guettent..
Les autres démissionnent....
Au bout de quelques années de services, les traces sont déjà visibles chez beaucoup.
Choisir ce métier n est pas anodin.
Ils savent qu ils ne seront que rarement mis dans la lumière, le reste du temps conspués, méprisés, vomis, haïs, mis à l index, blessés, tués avec ce terrible sentiment de solitude aussi...
Et si cela ne suffisait pas, leur famille est souvent menacée.
Comment en est on arrivé là ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.