La présidence Trump, second mandat mouvementé
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
You're fired
Signalgate : Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump, poussé vers la sortie
Mike Waltz avait partagé par erreur des informations militaires confidentielles avec un journaliste de «The Atlantic» sur un groupe de la messagerie Signal.
Empêtré dans des affaires de fuites d’informations militaires confidentielles, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz, devient la première figure majeure de la deuxième administration Trump à quitter son poste, 102 jours seulement après ses débuts.
Quelques heures après les révélations de médias annonçant ce départ, accompagné de celui son principal second, Alex Wong, celui-ci a été officialisé via un post de Donald Trump sur son réseau Truth Social, annonçant la nomination de Waltz au poste d’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU.
Mike Waltz apparaissait ces dernières semaines sur la sellette, pour être perçu comme un profil presque anachronique de néoconservateur interventionniste dans l’orbite d’un Trump déterminé à rebattre les cartes des alliances historiques et de relations avec des régimes autoritaires, de Moscou à Téhéran, jusque-là univoquement considérés en ennemis par Washington.
Mais Waltz, comme une partie du gouvernement fédéral, et notamment le ministre de la Défense, Pete Hegseth, était aussi aux prises depuis fin mars avec une affaire de fuites d’informations sur des frappes militaires sur les Houthis du Yémen, partagées par erreur sur la messagerie Signal avec Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic.
«Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, m’avait envoyé le plan d’attaque» deux heures avant que les frappes ne commencent, y compris «des informations précises sur les armes, les cibles et les horaires», avait expliqué le journaliste du prestigieux magazine. Dans son article, Goldberg explique que tout a commencé par une prise de contact le 11 mars émanant de Mike Waltz, via l’application Signal, très prisée des reporters et des responsables politiques à cause de la confidentialité qu’elle promeut.
Deux jours plus tard, le rédacteur en chef reçoit un message évoquant une «coordination» de l’action contre les Houthis, puis plusieurs autres communications. Jeffrey Goldberg explique que 18 personnes au total participent à cette boucle. On y retrouve pèle mêle le vice-président, J.D. Vance, le chef de la diplomatie, Marco Rubio, ou encore le patron de la CIA, John Ratcliffe.
«Chasse aux sorcières»
Jusqu’au 15 mars, le journaliste voit alors défiler une série de messages des plus hauts responsables du gouvernement américain, comprenant également les secrétaires à la Défense et au Trésor. Jusqu’à celui de Pete Hegseth, le 15 mars, contenant des détails sur les attaques imminentes. Le journaliste dit avoir eu, jusqu’à ce que sortent les premières informations sur les frappes bien réelles, de «très forts doutes» sur la crédibilité de ce groupe de discussion. Il ajoute : «Je n’arrivais pas à croire que le conseil à la sécurité nationale du président serait imprudent au point d’inclure le rédacteur en chef de The Atlantic» dans de telles discussions confidentielles.
Donald Trump avait initialement réagi en dénonçant une «chasse aux sorcières» et en qualifiant Jeffrey Goldberg de «tordu». Avant d’annoncer, le 24 avril, qu’il donnerait «par curiosité» une interview au rédacteur en chef «afin de voir s’il est possible pour The Atlantic d’être honnête» et d’écrire «un article équitable sur Trump».
Le président, ces derniers jours et encore lors de son discours du 1er mai, a réaffirmé à plusieurs reprises sa confiance en Pete Hegseth, pourtant mis en difficulté par d’importantes turbulences dans l’organigramme du Pentagone. Mais l’ex-présentateur de Fox News est perçu comme un loyaliste, parfaitement aligné sur la vision trumpienne, ce que s’efforçait d’apparaître Mike Waltz, sans dissiper les réserves au sein de la mouvance MAGA la plus fervente. Donald Trump a annoncé qu’en attendant de les pourvoir d’un remplaçant pérenne, ses fonctions seraient remplies par un intérim par le chef de la diplomatie Marco Rubio.
Mis à jour à 20h30 suite à l’officialisation par Donald Trump.
https://www.liberation.fr/international ... F3BNTO5NQ/
Signalgate : Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale de Trump, poussé vers la sortie
Mike Waltz avait partagé par erreur des informations militaires confidentielles avec un journaliste de «The Atlantic» sur un groupe de la messagerie Signal.
Empêtré dans des affaires de fuites d’informations militaires confidentielles, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz, devient la première figure majeure de la deuxième administration Trump à quitter son poste, 102 jours seulement après ses débuts.
Quelques heures après les révélations de médias annonçant ce départ, accompagné de celui son principal second, Alex Wong, celui-ci a été officialisé via un post de Donald Trump sur son réseau Truth Social, annonçant la nomination de Waltz au poste d’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU.
Mike Waltz apparaissait ces dernières semaines sur la sellette, pour être perçu comme un profil presque anachronique de néoconservateur interventionniste dans l’orbite d’un Trump déterminé à rebattre les cartes des alliances historiques et de relations avec des régimes autoritaires, de Moscou à Téhéran, jusque-là univoquement considérés en ennemis par Washington.
Mais Waltz, comme une partie du gouvernement fédéral, et notamment le ministre de la Défense, Pete Hegseth, était aussi aux prises depuis fin mars avec une affaire de fuites d’informations sur des frappes militaires sur les Houthis du Yémen, partagées par erreur sur la messagerie Signal avec Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic.
«Le ministre de la Défense, Pete Hegseth, m’avait envoyé le plan d’attaque» deux heures avant que les frappes ne commencent, y compris «des informations précises sur les armes, les cibles et les horaires», avait expliqué le journaliste du prestigieux magazine. Dans son article, Goldberg explique que tout a commencé par une prise de contact le 11 mars émanant de Mike Waltz, via l’application Signal, très prisée des reporters et des responsables politiques à cause de la confidentialité qu’elle promeut.
Deux jours plus tard, le rédacteur en chef reçoit un message évoquant une «coordination» de l’action contre les Houthis, puis plusieurs autres communications. Jeffrey Goldberg explique que 18 personnes au total participent à cette boucle. On y retrouve pèle mêle le vice-président, J.D. Vance, le chef de la diplomatie, Marco Rubio, ou encore le patron de la CIA, John Ratcliffe.
«Chasse aux sorcières»
Jusqu’au 15 mars, le journaliste voit alors défiler une série de messages des plus hauts responsables du gouvernement américain, comprenant également les secrétaires à la Défense et au Trésor. Jusqu’à celui de Pete Hegseth, le 15 mars, contenant des détails sur les attaques imminentes. Le journaliste dit avoir eu, jusqu’à ce que sortent les premières informations sur les frappes bien réelles, de «très forts doutes» sur la crédibilité de ce groupe de discussion. Il ajoute : «Je n’arrivais pas à croire que le conseil à la sécurité nationale du président serait imprudent au point d’inclure le rédacteur en chef de The Atlantic» dans de telles discussions confidentielles.
Donald Trump avait initialement réagi en dénonçant une «chasse aux sorcières» et en qualifiant Jeffrey Goldberg de «tordu». Avant d’annoncer, le 24 avril, qu’il donnerait «par curiosité» une interview au rédacteur en chef «afin de voir s’il est possible pour The Atlantic d’être honnête» et d’écrire «un article équitable sur Trump».
Le président, ces derniers jours et encore lors de son discours du 1er mai, a réaffirmé à plusieurs reprises sa confiance en Pete Hegseth, pourtant mis en difficulté par d’importantes turbulences dans l’organigramme du Pentagone. Mais l’ex-présentateur de Fox News est perçu comme un loyaliste, parfaitement aligné sur la vision trumpienne, ce que s’efforçait d’apparaître Mike Waltz, sans dissiper les réserves au sein de la mouvance MAGA la plus fervente. Donald Trump a annoncé qu’en attendant de les pourvoir d’un remplaçant pérenne, ses fonctions seraient remplies par un intérim par le chef de la diplomatie Marco Rubio.
Mis à jour à 20h30 suite à l’officialisation par Donald Trump.
https://www.liberation.fr/international ... F3BNTO5NQ/
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
"Plus belle la vie...!"
...Non!
"Plus chère la vie...!"
Les Américains qui sont les pires consommateurs compulsifs de produits venant de l'étranger et principalement de Chine (par exemple, les Produits pour bébé et les jouets à 90% viennent de Chine) par les plates formes Shien et Temu, vont revoir leur vote Maga aux Midterm! Les importations de moins de 800€ étaient exonérées...les Chinois refusent de vendre un panier < 800€
le zombie du Texas qui achetait "du tout à 2$ Temu" va être frustré, pauvre chien
De plus, les grands fournisseurs de produits de bricolage comme Stanley Black et Decker, ou de cuisine vont devoir augmenter leurs prix d'au minimum d' 1 chiffre.
...Non!

"Plus chère la vie...!"

Les Américains qui sont les pires consommateurs compulsifs de produits venant de l'étranger et principalement de Chine (par exemple, les Produits pour bébé et les jouets à 90% viennent de Chine) par les plates formes Shien et Temu, vont revoir leur vote Maga aux Midterm! Les importations de moins de 800€ étaient exonérées...les Chinois refusent de vendre un panier < 800€


De plus, les grands fournisseurs de produits de bricolage comme Stanley Black et Decker, ou de cuisine vont devoir augmenter leurs prix d'au minimum d' 1 chiffre.
https://www.nytimes.com/2025/05/02/us/p ... eases.htmlLes entreprises nous avertissent : nous augmentons les prix à cause des tarifs douaniers
Les politiques commerciales du président Trump commencent déjà à frustrer les consommateurs américains qui ont remarqué des prix plus élevés dans leurs paniers d’achat.
arMadeleine Ngo / Reportage depuis Washington
2 mai 2025
Mise à jour à 17 h 51 HE
...De plus en plus d'entreprises commencent à avertir qu'elles devront répercuter les coûts plus élevés sur les consommateurs américains, en augmentant les prix de produits comme les poussettes, les matelas, les outils électriques et les ustensiles de cuisine en fonte à mesure que les tarifs douaniers du président Trump entrent en vigueur.
Certains dirigeants d'entreprises ont déclaré n'avoir eu d'autre choix que d'augmenter leurs prix, car ils paient plus cher pour importer des biens et des matériaux aux États-Unis. D'autres entreprises ont annoncé qu'elles seraient bientôt en rupture de stock pour certains produits, car elles ont suspendu leurs commandes en provenance de Chine.
M. Trump a bouleversé le système commercial mondial, frappant les pays étrangers de taxes punitives pour tenter de rapatrier des emplois industriels aux États-Unis et s'attaquer à ce qu'il qualifie de pratiques commerciales « déloyales ». Or, des études économiques ont montré que le poids des droits de douane plus élevés pèse généralement sur les consommateurs et les entreprises du pays.
Bien que M. Trump ait réduit certains tarifs douaniers et en ait suspendu d’autres alors qu’il poursuit des accords commerciaux avec des nations étrangères, les impacts de ses politiques commencent déjà à grignoter les budgets des ménages et à frustrer les Américains qui ont constaté une hausse des prix de leurs produits.
Certaines grandes entreprises ont récemment mis en garde contre des augmentations de prix imminentes.
Stanley Black & Decker a annoncé mercredi avoir augmenté les prix de ses outils et produits de plein air le mois dernier et les augmentera à nouveau plus tard cette année. L'équipementier sportif allemand Adidas a déclaré cette semaine que des droits de douane plus élevés entraîneraient à terme une hausse des prix pour les clients américains.
...
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Plus mégalo que 
Donald Trump va organiser un défilé militaire pour les 250 ans de l'armée de terre des Etats-Unis (et pour son propre anniversaire)

La parade aura lieu le 14 juin, date marquant les 250 ans de la création de l'US Army, qui coïncide avec le 79ème anniversaire du président conservateur.
Simple hasard du calendrier ? Donald Trump va organiser un "défilé militaire" le 14 juin, jour de son 79e anniversaire, pour célébrer les 250 ans de la création de l'armée de terre américaine. Le président républicain entend par là "rendre hommage aux vétérans américains, aux membres des forces armées en activité et à l'histoire militaire", a confirmé la Maison Blanche sur le réseau social X(Nouvelle fenêtre) en partageant un article de Fox News(Nouvelle fenêtre).
"Nous allons organiser le plus grand et le plus beau défilé militaire de notre histoire", a assuré le ministre de la Défense, Pete Hegseth, à Fox News. Selon la chaîne conservatrice, le défilé rappellera, avec des figurants et de l'équipement, la guerre d'Indépendance américaine, la guerre de Sécession, mais aussi les deux Guerres mondiales, la guerre du Vietnam et les conflits plus récents, comme les guerres en Irak et en Afghanistan.
Donald Trump marqué par le défilé du 14-Juillet à Paris
L'US Army a été fondée le 14 juin 1775, un peu plus d'un an avant que les Etats-Unis d'Amérique ne déclarent leur indépendance, le 4 juillet 1776. Le 4 juillet est aujourd'hui le jour de la fête nationale aux Etats-Unis. Donald Trump a promis de marquer avec faste les 250 ans du pays l'an prochain. Mais c'est dès cette année qu'il entend donc concrétiser un projet de défilé militaire, déjà évoqué pendant son premier mandat.
Le président américain avait beaucoup apprécié le spectacle offert par le défilé du 14-juillet à Paris, auquel l'avait convié son homologue français Emmanuel Macron en 2017. Son désir d'organiser une parade à Washington ne s'était jusqu'ici jamais concrétisé, le Pentagone ayant souligné le coût potentiellement faramineux d'un tel événement, sans parler des inquiétudes au sujet des dommages que causeraient des chars et autres véhicules militaires lourds dans les rues de la ville. Le dernier grand défilé militaire aux Etats-Unis s'est tenu en 1991 à Washington pour célébrer la fin de la guerre du Golfe.
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/p ... 24300.html

Donald Trump va organiser un défilé militaire pour les 250 ans de l'armée de terre des Etats-Unis (et pour son propre anniversaire)
La parade aura lieu le 14 juin, date marquant les 250 ans de la création de l'US Army, qui coïncide avec le 79ème anniversaire du président conservateur.
Simple hasard du calendrier ? Donald Trump va organiser un "défilé militaire" le 14 juin, jour de son 79e anniversaire, pour célébrer les 250 ans de la création de l'armée de terre américaine. Le président républicain entend par là "rendre hommage aux vétérans américains, aux membres des forces armées en activité et à l'histoire militaire", a confirmé la Maison Blanche sur le réseau social X(Nouvelle fenêtre) en partageant un article de Fox News(Nouvelle fenêtre).
"Nous allons organiser le plus grand et le plus beau défilé militaire de notre histoire", a assuré le ministre de la Défense, Pete Hegseth, à Fox News. Selon la chaîne conservatrice, le défilé rappellera, avec des figurants et de l'équipement, la guerre d'Indépendance américaine, la guerre de Sécession, mais aussi les deux Guerres mondiales, la guerre du Vietnam et les conflits plus récents, comme les guerres en Irak et en Afghanistan.
Donald Trump marqué par le défilé du 14-Juillet à Paris
L'US Army a été fondée le 14 juin 1775, un peu plus d'un an avant que les Etats-Unis d'Amérique ne déclarent leur indépendance, le 4 juillet 1776. Le 4 juillet est aujourd'hui le jour de la fête nationale aux Etats-Unis. Donald Trump a promis de marquer avec faste les 250 ans du pays l'an prochain. Mais c'est dès cette année qu'il entend donc concrétiser un projet de défilé militaire, déjà évoqué pendant son premier mandat.
Le président américain avait beaucoup apprécié le spectacle offert par le défilé du 14-juillet à Paris, auquel l'avait convié son homologue français Emmanuel Macron en 2017. Son désir d'organiser une parade à Washington ne s'était jusqu'ici jamais concrétisé, le Pentagone ayant souligné le coût potentiellement faramineux d'un tel événement, sans parler des inquiétudes au sujet des dommages que causeraient des chars et autres véhicules militaires lourds dans les rues de la ville. Le dernier grand défilé militaire aux Etats-Unis s'est tenu en 1991 à Washington pour célébrer la fin de la guerre du Golfe.
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/p ... 24300.html
- Fonck1
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
c'est la Russie aux états unis 

Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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- Corvo
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
À regarder et à écouter sans modération...
Tellement vrai !...

Tellement vrai !...
-
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
C'est bizarre mais sur C News je n'ai jamais entendu le chroniqueur québécois Mathieu Bock Côté critiquer Trump pour son désir d'annexion du Canada.
- mic43121
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
C'est Vrai ...

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
- Kabé
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Avec lui, on s'ennuie jamais...
Il cherche des endroits pour mettre des prisonniers : tiens ! Il y a Alcatraz, rouvrons cette prison.
Et bien sûr, ça lui fait penser à ce fameux film de Don Siegel, Escape from Alcatraz, avec Clint Eastwood, entre autres... Tiens ! on peut pas faire quelque chose avec le cinéma ? Bien sûr : taxer !
Est-que Donald Trump veut maintenant la peau de Donald Duck ?
Il n'y a pas que moi qui le pense :
Alors, tout est encore flou : veut il taxer tous les films étrangers diffusés aux États-Unis, ou principalement les productions américaines qui ont cherché des opportunités (de l'argent et des coûts moindres) à l'étranger ? Et comment les taxer ? Sur base des billets vendus, de l'argent touché à l'étranger (crédits d'impôts, subventions...), le budget du film ? Ce sera la meilleure façon de détruire l'industrie cinématographique et audiovisuelle américaine, surtout quand d'autre pays vont imposer en retour 100% de taxes sur les films américains.
Probablement, c'est un petit ballon d'air - ou une pète, si vous préfériez - dont on va très vite plus rien entendre... Tout est flou et tout est tellement stupide et contre-productif... La kakistocratie en tout splendeur.
Il cherche des endroits pour mettre des prisonniers : tiens ! Il y a Alcatraz, rouvrons cette prison.
Et bien sûr, ça lui fait penser à ce fameux film de Don Siegel, Escape from Alcatraz, avec Clint Eastwood, entre autres... Tiens ! on peut pas faire quelque chose avec le cinéma ? Bien sûr : taxer !
https://www.france24.com/fr/moyen-orien ... -industrieDroits de douane : Donald Trump veut taxer à 100 % les films produits à l'étranger
Nouvelle escalade dans l'offensive douanière lancée par le président américain. Donald Trump a décidé de s'attaquer au septième art et annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100 %" sur les films diffusés aux États-Unis mais produits à l'étranger.
"L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...). Hollywood et de nombreuses autres régions des États-Unis sont dévastées", a justifié le milliardaire républicain sur son réseau Truth Social. "D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des États-Unis."
"Menace pour la sécurité nationale"
Selon lui, il s'agit d'un "effort concerté de la part d'autres nations", représentant "une menace pour la sécurité nationale".
Est-que Donald Trump veut maintenant la peau de Donald Duck ?
Il n'y a pas que moi qui le pense :
Il n'est pas très malin, ce Donald... l'Orange de la Maison Blanche, je veux dire, pas le palmipède. Parce que, s'il y a une industrie étasunienne qui exporte plus qu'elle importe, et cela quasiment partout dans le monde, c'est bien le cinéma et l'audiovisuel ! C'est de loin le cinéma national le mieux diffusé au niveau global. Mais, c'est vrai, à Hollywood/Los Angeles, l'activité a baissé de près de 40 % en une décennie (selon FilmLA). C'est en grande partie parce que des productions américaines cherchent à faire leurs tournages à l'étranger, où la location des studios est moins chère, où les tournages à l'extérieure encore moins chères et souvent soutenus localement (par des bureaux de tournages, des subventions ou d'autres avantages fiscaux).Un ancien haut fonctionnaire du ministère du commerce, William Reinsch, chercheur au Center for Strategic and International Studies, a déclaré que les représailles contre les droits de douane imposés par M. Trump sur les films étrangers seraient dévastatrices.
« Les représailles tueront notre industrie. Nous avons beaucoup plus à perdre qu'à gagner », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il serait difficile d'invoquer la sécurité nationale ou l'urgence nationale pour justifier l'imposition de droits de douane sur les films.
(Dans The Guardian)
Alors, tout est encore flou : veut il taxer tous les films étrangers diffusés aux États-Unis, ou principalement les productions américaines qui ont cherché des opportunités (de l'argent et des coûts moindres) à l'étranger ? Et comment les taxer ? Sur base des billets vendus, de l'argent touché à l'étranger (crédits d'impôts, subventions...), le budget du film ? Ce sera la meilleure façon de détruire l'industrie cinématographique et audiovisuelle américaine, surtout quand d'autre pays vont imposer en retour 100% de taxes sur les films américains.
Probablement, c'est un petit ballon d'air - ou une pète, si vous préfériez - dont on va très vite plus rien entendre... Tout est flou et tout est tellement stupide et contre-productif... La kakistocratie en tout splendeur.
- Victor
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Je pense que c'est l'économie qui aura le dernier mot.
Les américains n'ont pas la mentalité "fonctionnaire" des français.
C'est un peuple issu de migrants venus chercher la liberté d'entreprendre et de s'enrichir. Liberté qu'ils n'avaient pas dans le vieux monde européen.
Si Trump flingue l'économie américaine, il sera cuit.
Les américains, globalement, se moquent de l'Ukraine. Je pense qu'ils ne savent même pas où la situer sur une mappemonde.
C'est l'économie américaine, incluant la bourse (n'oublions pas que les ricains ont une retraite avec des fonds de pension par capitalisation ..) qui décidera du sort de Trump.
Les américains n'ont pas la mentalité "fonctionnaire" des français.
C'est un peuple issu de migrants venus chercher la liberté d'entreprendre et de s'enrichir. Liberté qu'ils n'avaient pas dans le vieux monde européen.
Si Trump flingue l'économie américaine, il sera cuit.
Les américains, globalement, se moquent de l'Ukraine. Je pense qu'ils ne savent même pas où la situer sur une mappemonde.
C'est l'économie américaine, incluant la bourse (n'oublions pas que les ricains ont une retraite avec des fonds de pension par capitalisation ..) qui décidera du sort de Trump.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Oui, bien sûr, c'est un peu enfoncer une porte ouverte : quand l'économie est attaqué par son propre gouvernement, c'est à l'économie d'essayer de retourner la situation. Mais l'absurdité de Trump concerne ici un des rares secteurs de l'industrie qui sont excédentaires au niveau des exportations/importations. Vous pouvez expliquer la logique derrière cette idée de Trump ?
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Je pense que Trump a raison sur le fond mais qu'il s'y prend comme un manche.Kabé a écrit : ↑05 mai 2025 19:29 Oui, bien sûr, c'est un peu enfoncer une porte ouverte : quand l'économie est attaqué par son propre gouvernement, c'est à l'économie d'essayer de retourner la situation. Mais l'absurdité de Trump concerne ici un des rares secteurs de l'industrie qui sont excédentaires au niveau des exportations/importations. Vous pouvez expliquer la logique derrière cette idée de Trump ?
Il a raison de s'attaquer à la dépense publique américaine car la dette publique américaine est stratosphérique.
Il a raison de s'attaquer à la mondialisation car la mondialisation rend l'Amérique de plus en plus dépendante de la Chine et la mondialisation a désindustrialisé l'Amérique et a paupérisé les classes sociales ouvrières américaines.
Il a aussi raison de s'attaquer au wokisme et aux discriminations positives qui découragent l'envie d'être le meilleur.
Ses objectifs sont les bons et sont louables. Ce sont sa méthode, sa com, sa gouvernance, etc. qui sont dramatiques.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
C'est quand-même intéressant comment vous évitez de parler du fond pour débiter une série de platitudes sans rapport. Je parlais du domaine du cinéma et de l'audiovisuel, je vous y pose une question concrète et vous évitez tout le sujet pour vous lancer dans votre ritournelle habituelle. C'est assez consternant de voir vos fixettes devenir des disques rayés qui perdent toute forme et tout fond. Alors ? Une idée sur sa proposition des taxes sur le cinéma ? (après, je ne tenterai plus de vous faire répondre sur la question posée, si cela vous dérange tant)Victor a écrit : ↑05 mai 2025 21:03Je pense que Trump a raison sur le fond mais qu'il s'y prend comme un manche.Kabé a écrit : ↑05 mai 2025 19:29 Oui, bien sûr, c'est un peu enfoncer une porte ouverte : quand l'économie est attaqué par son propre gouvernement, c'est à l'économie d'essayer de retourner la situation. Mais l'absurdité de Trump concerne ici un des rares secteurs de l'industrie qui sont excédentaires au niveau des exportations/importations. Vous pouvez expliquer la logique derrière cette idée de Trump ?
Il a raison de s'attaquer à la dépense publique américaine car la dette publique américaine est stratosphérique.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Les partisans de Trump le suivront jusqu'au bout même si sa politique les met à poil : il saura toujours les distraire et leur raconter ce qu'ils veulent entendre. À savoir que si ça ne marche pas c'est la faute à Biden ou à un complot des démocrates contre lui : et ils le croiront parce que c'est lui qui le dit.
C'est comme ça, c'est une fascination inconditionnelle pour le personnage : mais j'ai comme l'impression qu'ils ne sont pas les seuls à l'être. Il suffit de voir les temps d'antennes consacrés à Trump tous les jours par nos médias : c'est un show quotidien et ça fait toujours de l'audimat.
Donc...
C'est comme ça, c'est une fascination inconditionnelle pour le personnage : mais j'ai comme l'impression qu'ils ne sont pas les seuls à l'être. Il suffit de voir les temps d'antennes consacrés à Trump tous les jours par nos médias : c'est un show quotidien et ça fait toujours de l'audimat.
Donc...
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
ils vont virer des bouquins car jugés trop woke.Donald Trump s'en prend à la responsable de la bibliothèque du congrès, virée car jugée trop "woke"
Le président continue de mettre fin à toute initiative de diversité et d'inclusion aux États-Unis, virant ainsi la responsable de la bibliothèque du congrès, Carla Hayden, car jugée trop "woke" par le président des États-Unis.
https://www.bfmtv.com/international/don ... 00073.html
on sait qui sont les derniers qui brulaient des livres....
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« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé
Je pense que Trump a 50 ans de retard, minimum. La majeure partie de la production industrielle a déserté depuis longtemps les pays occidentaux, elle ne reviendra pas, et globalement on ne peut pas dire que les américains dans leur majorité y ont perdu au change. Le taux de chômage est très bas, la reconversion vers les nouvelles technologies et les services est un succès. Certes, ils dépendent de la Chine mais l'inverse est vrai également. Les chinois n'ont aucun intérêt à s'en prendre brutalement aux positions américaines, ils sont interdépendants.Victor a écrit : ↑05 mai 2025 21:03Je pense que Trump a raison sur le fond mais qu'il s'y prend comme un manche.Kabé a écrit : ↑05 mai 2025 19:29 Oui, bien sûr, c'est un peu enfoncer une porte ouverte : quand l'économie est attaqué par son propre gouvernement, c'est à l'économie d'essayer de retourner la situation. Mais l'absurdité de Trump concerne ici un des rares secteurs de l'industrie qui sont excédentaires au niveau des exportations/importations. Vous pouvez expliquer la logique derrière cette idée de Trump ?
Il a raison de s'attaquer à la dépense publique américaine car la dette publique américaine est stratosphérique.
Il a raison de s'attaquer à la mondialisation car la mondialisation rend l'Amérique de plus en plus dépendante de la Chine et la mondialisation a désindustrialisé l'Amérique et a paupérisé les classes sociales ouvrières américaines.
Il a aussi raison de s'attaquer au wokisme et aux discriminations positives qui découragent l'envie d'être le meilleur.
Ses objectifs sont les bons et sont louables. Ce sont sa méthode, sa com, sa gouvernance, etc. qui sont dramatiques.
Le vrai danger pour eux, c'est le recul progressif de l'hégémonie du dollar dans les échanges internationaux, qui jusqu'à présent leur a permis d'avoir une dette stratosphérique mais largement virtuelle, vu qu'ils sont à la fois les emprunteurs et les banquiers, et qu'ils fixent tout seul les règles du jeu. Mais depuis une grosse décennie, l'euro et le yuan montent en puissance, et si le dollar reste encore largement dominant, sa part se réduit petit à petit. Le jour où les autres grandes puissances pourront s'en passer, alors les américains ne pourront plus faire payer leur dette monstrueuse au reste du monde, et ils auront un vrai problème.