sofasurfer a écrit : ↑17 juillet 2025 15:54
C'est une question pertinente mais qui n'a aucune réponse depuis 2017. 200 milliards sont distribués aux entreprises, mais évidemment pas les TPE ni les indépendants. Et quasiment sans aucune soumission à contrôle ni objectif.
Certaines grandes entreprises e retrouvent avec un IS réduite a 15% au lieu de 33% et des charges réduites de moitié, sans que cela soit forcément justifié. Ce qui produit un résultat net après impôts astronomique, que les actionnaires se partagent en dividendes, sans aucun contrôle sur la bonne répartition sur l'investissement et la contribution salariale.
Mais la Bayrou ne pipe mot, on continue dans le flou total, avec des actifs qui doivent travailler plus pour nourrir ces réductions d'impôts et ces subventions, avec l'aval de la CSP retraités qui n'est évidemment pas impactée par tout cela...
Un élément non négligeable à prendre en compte. Les gouvernements successifs ne font que suivre la feuille de route de la commission qui a mis, en partie, sous tutelle les états de l'Union concernant leur politique monétaire (et la politique de manière générale puisque 60% des normes de notre pays sont désormais issues de l'Europe). A vrai dire, même avec d'autres dirigeants, l'on se dit qu'à part une sortie de l'union et un retour au franc, on ne voit pas trop comment l'on évitera les casses sociales.
Soit, la France se conforme à la doctrine ultra-libérale de l'Union et respecte les recommandations contraignantes qui visent à lui faire appliquer une politique d'austérité, pour être dans les cordes du pacte de responsabilité Européen conçu par l'Allemagne, soit elle paie amende sur amende, les subventions Européennes sont en partie coupées, la BCE ne soutient plus en cas de taux d'intérêt trop fort et les marchés financiers punissent (et ce quel que soit le gouvernement). Soit la France quitte l'UE, retrouve la souveraineté sur sa monnaie et sort d'un marché unique qui n'est en fait que dumping social, fiscal et monétaire et qui aggrave fortement nos problèmes (si ce n'est que ça les crée) avec des voisins qui tirent tout le monde vers le bas et des traités de libre-échange qui ne profitent qu'à une petite élite économique.
Si l'on observe les recommandations faites par la commission concernant la procédure pour déficit exagéré intentée contre la France, on comprend les mesures proposées et la volonté de ne pas aller chercher plus de recettes.