Patchouli38 a écrit : ↑12 septembre 2023 08:06
" Refus d'obtempérer : ce que disent les statistiques officielles
En moins de 24 heures, deux personnes ont été tuées par des tirs policiers, lors de deux refus d'obtempérer. Deux drames qui soulignent la hausse de ce délit de refus d'obtempérer.
Un homme tué à Nice, après une femme décédée à Rennes : en moins de 24 heures, deux personnes ont été tuées par des tirs policiers, lors de deux refus d'obtempérer, à l'issue d'un banal contrôle routier dans un cas, d'une opération anti-drogue dans l'autre.
Sur la côte d'Azur, le conducteur d'un véhicule a été tué par la police lors d'un refus d'obtempérer sur l'avenue Henri Matisse à Nice ce mercredi, a appris franceinfo de source policière, confirmant une information de BFMTV. Vers 16h30, les policiers repèrent une voiture signalée volée sur la voie rapide. Ils tentent d'arrêter le véhicule mais celui-ci s'y refuse, alors les policiers le prennent en chasse, selon un premier récit des forces de l'ordre. Ils sortent de la voie rapide et se retrouvent sur l'avenue Henri-Matisse. Là, la voiture volée percute à deux reprises le véhicule des forces de l'ordre.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le policier en sort, tire une fois en direction de la voiture volée, le conducteur est blessé et succombe à ses blessures. Le policier qui a tiré est en garde à vue, a appris franceinfo de source proche du dossier, jeudi 8 septembre. Ce policier est entendu par l'IGPN depuis la veille au soir.
Une nouvelle affaire qui intervient quelques heures à peine après qu'une femme de 22 ans a été tuée et un homme de 26 ans blessé à Rennes, là aussi par le tir unique d'un policier, lors d'une interception menée dans le cadre d'une opération anti-drogue. Outre la procédure initiale pour trafic de stupéfiants, deux enquêtes ont été ouvertes sur ce dossier : une par l'IGPN, pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner, une autre par la police judiciaire de Rennes, pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Une hausse depuis sept ans
Depuis le début de l'année, 9 personnes ont été tuées par des tirs de policiers après des refus d'obtempérer, selon un décompte jeudi de franceinfo. Un bilan qui comprend les deux derniers tirs mortels qui ont eu lieu ce mercredi à Rennes lors d'une opération anti-drogue et à Nice dans l'après-midi.
On ne connaît pas encore le nombre de refus d'obtempérer pour 2022, mais ce qui apparaît c'est que depuis le début de l'année le nombre de personnes tuées par des policiers lors de refus d'obtempérer est en nette augmentation. En 2021, selon les chiffres de l'IGPN et de l'IGGN, quatre personnes avaient été tuées dans ces circonstances, une seule en 2020 en zone police.
Ces chiffres s'inscrivent dans une hausse continue depuis sept ans du nombre de refus d'obtempérer, puisqu'un rapport du Sénat avait déjà montré une hausse de 28% de ce délit entre 2015 et 2020. Cette hausse s'est poursuivie l'an dernier, passant de 25 871 refus d'obtempérer en 2020 à 26 320 refus d'obtempérer en 2021. Ce délit est aujourd'hui le principal motif pour lequel les policiers utilisent leurs armes de service.
L'une des explications avancée de ce phénomène se trouve dans la réglementation : depuis 2017, comme pour les gendarmes, les policiers peuvent tirer sur un véhicule quand un conducteur n'obtempère pas et quand il est susceptible de porter atteinte à leur vie ou à celle d'autrui."
https://www.francetvinfo.fr/faits-diver ... 49133.html
et le nombre de policiers et autres personnes tuées ou blessés par les refus d'obtempérer si vous en parliez
eux n'ont pas provoqué ce qui leur arrive
des chiffres on sait qu'en il y avait en moyenne 10 milles refus d'obtempérer et avec les chiffres que vous citez
peut être que ceci explique cela
voici ce qui arrive lorsque l'on encourage la chose en portant la faute sur les policiers et non sur ceux qui ont eux même provoqués leur mort
lorsque l'on respecte la loi on vit en sécurité protégé avec la présence des policiers
en campagne lorsque l'on part en vacances en prévient la gendarmerie qui lors de leur ronde prête attention à nos biens
avec un tel état d'esprit ne vous plaignez pas que reconquête et le RN fassent de tels scores
pour les européennes les sondages donnent 25 % et reconquête 9 % (plus que renaissance) ce qui fera pour les 2 34 %
tous les autres partis seront en dessous de 10 % (meme les verts qui faisait des bons scores )
avec le piéton tué à metz par l'individu multirécidiviste des refus d'obtempérer les gens se disent cela aurait pu arriver aussi à quelqu'un de ma famille à votre avis comment vont ils voter si ce n'est pour des gens qui leur promettent de l'ordre et de la sécurité que ceux qui nous ont gouverné jusqu'ici n'ont pas su faire
ce n'est pas la faute à macron mais au système qui par ses lois et son laxisme fait que l'on en est là et tout cela au nom du politiquement correct
vous vous indignez pour vos cousins qui sont dans le type de cas majoritairement tués par les policiers
les autres bien plus nombreux s'indignent pour les innocents et les policiers tués ou blessés en les protégeant
donnez pour voir le nombre de policiers tués ou blessés en 2021 et 2022 par les refus d'obtempérer
et on verra de quel coté penche la balance
Mercredi 5 mai, aux alentours de 18 h 30, des policiers surprennent une transaction dans un point de deal bien connu d’Avignon (Vaucluse), puis entreprennent de suivre la cliente.
Deux rues plus loin, ils sont eux-mêmes approchés par deux des individus qui auraient participé au trafic. L’un des policiers, le brigadier Éric Masson, 36 ans, décline alors son identité et sa qualité de policier, avant de voir l’un des deux hommes faire feu sur lui. Il décédera quelques instants plus tard.
L’émotion que cette mort a soulevé chez les forces de l’ordre et dans le personnel politique est d’autant plus grande que ce meurtre constitue un véritable choc. Car bien que deux épisodes récents aient rappelé que des attaques mortelles de ce type étaient possibles, les forces de l’ordre sont peu habituées à voir disparaître un de leurs collègues dans pareilles circonstances.
Lire aussi : EN IMAGES. Policier tué à Avignon : une foule émue a rendu hommage à Éric Masson
Entre 4 et 16 policiers et gendarmes tués en mission par an
Selon les statistiques officielles, les forces de l’ordre ont eu à déplorer ces dernières années entre 4 et 16 décès de policiers ou gendarmes en mission par an.
Le ministère de l’Intérieur, joint par Ouest-France, indique également que, depuis le début de l’année 2021, un policier est mort en mission.
À noter que selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui publiait des données sur la question jusqu’en 2018, les décès en mission sont ceux intervenant dans le cadre des « missions classiques de sécurisation des personnes et des biens à la charge des personnels des forces de sécurité. Il s’agit par exemple des missions de maintien de l’ordre, d’investigation, de sécurité publique, de prise en charge des personnes privées de liberté, de renseignement ou de police administrative. »
Sept policiers tués en mission en 2020
Les données portant sur les années antérieures à 2012 ne sont pas publiées, mais, en 2014, un rapport parlementaire avait évoqué l’évolution des décès en mission chez les policiers depuis 2004. Le texte indiquait que les années les plus meurtrières sur la période avaient été 2014 et 2009, avec 4 décès en opération durant ces deux années.
Au total, toujours selon le rapport, 36 policiers nationaux avaient perdu la vie en mission entre 2004 et 2014. Signe que l’ordre de grandeur (environ 3 décès par an en moyenne) était similaire à celui observé jusqu’en 2018, au moins en ce qui concerne les policiers. Le nombre de décès en mission dans cette institution a ensuite augmenté pour atteindre sept policiers morts en intervention en 2020.
eux sont morts pour nous protéger
Ainsi, sur la période 2012-2018, entre 9 000 et 11 000 blessures de policiers ou gendarmes en mission ont été enregistrées chaque année. Selon le ministère de l’Intérieur, le total des blessures en mission a été inférieur à ces niveaux en 2020, probablement du fait des différents confinements.
et eux aussi ont été bléssés et parfois avec des handicaps lourds ruinant leur vie physique et sociale pour nous protéger