Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Marche contre l’antisémitisme
Devant le Grand Orient, Macron met en garde contre ceux qui «confondent le rejet des musulmans et le soutien des juifs»
En pleine polémique sur la participation annoncée de l’extrême droite dans la marche contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre, l’Elysée assure qu’il «n’est pas prévu pour le moment» que le chef de l’Etat défile lui aussi.
Assis sur un fauteuil en velours rouge, les mains jointes, Emmanuel Macron hoche poliment la tête ce mercredi 8 novembre après-midi pendant le discours du grand maître du Grand Orient de France. «Il est de notre devoir de francs-maçons de participer au rassemblement auquel appellent les présidents des deux assemblées parlementaires dimanche, énonce Guillaume Trichard dans le temple Arthur Groussier de la rue Cadet, où le Président est venu célébrer le 250e anniversaire de la principale obédience maçonnique française. Soyons-y nombreux pour refuser que notre pays, que notre continent, ne rééditent les fautes du siècle dernier.» La Première ministre défilera contre l’antisémitisme dimanche à l’appel de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Et le Président ? Certains, dans la majorité, caressent l’espoir de le voir lui aussi dans les rues de Paris, rééditant le coup d’éclat de François Mitterrand en 1990 après la profanation du cimetière juif de Carpentras. Ils risquent d’être déçus. «Ça n’est pas prévu pour le moment», répond l’Elysée à Libération. «La question n’a pas été abordée en Conseil des ministres», selon Véran.
Le Président dans la rue ? «Ça dépend avec qui»
Lors de son discours devant le Grand Orient, Emmanuel Macron s’en est tenu à renvoyer dos à dos la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN), sans les nommer. «Veillons à toutes les confusions, dans une époque où les uns préfèrent rester dans l’ambiguïté par souci de flatter de nouveaux communautarismes, et les autres prétendent défendre nos compatriotes de confession juive en confondant le rejet des musulmans et le soutien des juifs, en refusant, ceux-là mêmes, de condamner leurs positions passées et leurs mots définitifs d’hier», a lancé Emmanuel Macron pour qui «s’en prendre à un Juif […] c’est toujours chercher à atteindre la République».
Lui, dans la rue, comme Mitterrand en 1990 et François Hollande après les attentats de 2015 ? «Avec les questions de sécurité autour du président de la République, ça peut être compliqué», pointe une ministre qui plaide plutôt pour une «expression indépendante» du chef de l’Etat face aux 1040 actes antisémites dénombrés dimanche par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, depuis l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre. «Ça dépend avec qui», grince un ministre. Comme sa majorité, le chef de l’Etat est autant piégé par le boycott par LFI du défilé que par la présence enthousiaste du RN, dont le président Jordan Bardella refuse pourtant de reconnaître l’antisémitisme, établi par la justice, de Jean-Marie Le Pen. Impensable de les voir s’incruster sur la photo au côté du Président. «Evidemment, ils tenteront ça», s’inquiète un membre du gouvernement.
«Impitoyables»
Le sujet s’est invité à l’Elysée mardi 7 novembre au soir à la fin d’un dîner avec quelques ministres et les chefs de la majorité. De retour d’un déplacement en Dordogne, Emmanuel Macron s’est montré particulièrement prudent. Il a noté que personne ne l’avait interpellé sur le sujet de l’antisémitisme à Boulazac, en marge d’une visite d’imprimerie. Il a invité ses troupes à ne pas paraître «déconnecté des préoccupations des Français», dont le quotidien est parfois éloigné des polémiques qui agitent la classe politique. «C’était une façon de nous dire que ce qui paraît extrêmement important ici est perçu différemment ailleurs», analyse l’un des convives.
Façon de moduler la voix de la majorité contre l’antisémitisme ? «Ces propos n’ont rien à voir avec une relativisation de l’antisémitisme mais correspondaient bien, à côté du discours nécessaire contre l’antisémitisme, à une demande que chacun continue d’agir dans ses domaines d’action», répond l’un de ses conseillers. «Je veux ici être définitif, a martelé le Président face au Grand Orient. La République ne transige pas et ne transigera pas. Et nous serons impitoyables face aux porteurs de haine.»
https://www.liberation.fr/politique/dev ... XF4KC7K7I/
Devant le Grand Orient, Macron met en garde contre ceux qui «confondent le rejet des musulmans et le soutien des juifs»
En pleine polémique sur la participation annoncée de l’extrême droite dans la marche contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre, l’Elysée assure qu’il «n’est pas prévu pour le moment» que le chef de l’Etat défile lui aussi.
Assis sur un fauteuil en velours rouge, les mains jointes, Emmanuel Macron hoche poliment la tête ce mercredi 8 novembre après-midi pendant le discours du grand maître du Grand Orient de France. «Il est de notre devoir de francs-maçons de participer au rassemblement auquel appellent les présidents des deux assemblées parlementaires dimanche, énonce Guillaume Trichard dans le temple Arthur Groussier de la rue Cadet, où le Président est venu célébrer le 250e anniversaire de la principale obédience maçonnique française. Soyons-y nombreux pour refuser que notre pays, que notre continent, ne rééditent les fautes du siècle dernier.» La Première ministre défilera contre l’antisémitisme dimanche à l’appel de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Et le Président ? Certains, dans la majorité, caressent l’espoir de le voir lui aussi dans les rues de Paris, rééditant le coup d’éclat de François Mitterrand en 1990 après la profanation du cimetière juif de Carpentras. Ils risquent d’être déçus. «Ça n’est pas prévu pour le moment», répond l’Elysée à Libération. «La question n’a pas été abordée en Conseil des ministres», selon Véran.
Le Président dans la rue ? «Ça dépend avec qui»
Lors de son discours devant le Grand Orient, Emmanuel Macron s’en est tenu à renvoyer dos à dos la France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN), sans les nommer. «Veillons à toutes les confusions, dans une époque où les uns préfèrent rester dans l’ambiguïté par souci de flatter de nouveaux communautarismes, et les autres prétendent défendre nos compatriotes de confession juive en confondant le rejet des musulmans et le soutien des juifs, en refusant, ceux-là mêmes, de condamner leurs positions passées et leurs mots définitifs d’hier», a lancé Emmanuel Macron pour qui «s’en prendre à un Juif […] c’est toujours chercher à atteindre la République».
Lui, dans la rue, comme Mitterrand en 1990 et François Hollande après les attentats de 2015 ? «Avec les questions de sécurité autour du président de la République, ça peut être compliqué», pointe une ministre qui plaide plutôt pour une «expression indépendante» du chef de l’Etat face aux 1040 actes antisémites dénombrés dimanche par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, depuis l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre. «Ça dépend avec qui», grince un ministre. Comme sa majorité, le chef de l’Etat est autant piégé par le boycott par LFI du défilé que par la présence enthousiaste du RN, dont le président Jordan Bardella refuse pourtant de reconnaître l’antisémitisme, établi par la justice, de Jean-Marie Le Pen. Impensable de les voir s’incruster sur la photo au côté du Président. «Evidemment, ils tenteront ça», s’inquiète un membre du gouvernement.
«Impitoyables»
Le sujet s’est invité à l’Elysée mardi 7 novembre au soir à la fin d’un dîner avec quelques ministres et les chefs de la majorité. De retour d’un déplacement en Dordogne, Emmanuel Macron s’est montré particulièrement prudent. Il a noté que personne ne l’avait interpellé sur le sujet de l’antisémitisme à Boulazac, en marge d’une visite d’imprimerie. Il a invité ses troupes à ne pas paraître «déconnecté des préoccupations des Français», dont le quotidien est parfois éloigné des polémiques qui agitent la classe politique. «C’était une façon de nous dire que ce qui paraît extrêmement important ici est perçu différemment ailleurs», analyse l’un des convives.
Façon de moduler la voix de la majorité contre l’antisémitisme ? «Ces propos n’ont rien à voir avec une relativisation de l’antisémitisme mais correspondaient bien, à côté du discours nécessaire contre l’antisémitisme, à une demande que chacun continue d’agir dans ses domaines d’action», répond l’un de ses conseillers. «Je veux ici être définitif, a martelé le Président face au Grand Orient. La République ne transige pas et ne transigera pas. Et nous serons impitoyables face aux porteurs de haine.»
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Qui vous empêche d'ouvrir un fil là-dessus ?... N'étant ni un insoumis ni un "comique" de radio le post que vous m'adressez me laisse de marbre. Sinon JMLP antisémite ou pas ?...paulau a écrit : ↑09 novembre 2023 05:35Corvo a écrit : ↑08 novembre 2023 17:50 Pas un point de détail
Manifestation contre l’antisémitisme : ramené à son passé, le RN joue l’amnésie
Le parti d’extrême droite s’est empressé de répondre positivement après l’annonce d’une «grande marche civique» contre l’antisémitisme. Sa présence est dénoncée de la gauche à une partie des macronistes. Marine Le Pen dénonce «l’hypocrisie de la classe politique».
publié aujourd'hui à 16h14
Courageux mais pas téméraires, ni Marine Le Pen ni Jordan Bardella ne s’étaient rendus à la première marche en soutien à Israël, deux jours après l’attaque du Hamas, le 7 octobre. A la place, une dizaine de députés frontistes avaient été envoyés en éclaireur, et avaient défilé dans une quasi-indifférence mélangée de témoignages de sympathie. Enhardis par ce succès qui tranche avec l’accueil chahuté reçu par la députée du Pas-de-Calais lors de la manifestation en hommage à Mireille Knoll, en 2018, les deux leaders d’extrême droite ont cette fois compté parmi les premiers responsables politiques à annoncer leur venue, dimanche, à la «grande marche civique» contre l’antisémitisme à l’initiative des présidents Gérard Larcher (Sénat) et Yaël Braun-Pivet (Assemblée nationale). Mieux : «J’appelle l’ensemble de nos adhérents et de nos électeurs à se joindre à cette marche», a professé Marine Le Pen, mercredi matin sur RTL. Invité d’Europe 1, Louis Aliot, a quant à lui annoncé un rassemblement, chez lui à Perpignan, ainsi que le déploiement d’une banderole sur le fronton de sa mairie avec les visages des otages du Hamas et le slogan «Libérez-les». Un zèle qui ne leur a pas permis de s’épargner une polémique liée à la présence dans un tel cortège des deux chefs d’un parti qui n’a jamais fait l’inventaire de son antisémitisme.
Celle-ci n’a pas tardé. Dès mardi soir, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu’il ne battrait pas le pavé aux côtés du RN. «Dimanche manif de “l’arc républicain” du RN à la macronie de Braun-Pivet. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous», écrit le leader insoumis sur X (anciennement Twitter), devançant la position de son mouvement, qui est arrivé mercredi 8 novembre au matin. «Lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme», écrivent les directions du mouvement et du groupe dans un communiqué. Si le reste de la gauche a prévu de se rendre à la manifestation, c’est toujours en y dénonçant la présence du RN. «Je ne comprendrais pas que le RN participe à une telle marche», s’est ainsi ému Fabien Roussel sur France 2, qui a demandé aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, à l’origine de l’appel, d’en «préciser les contours».
Véran : «Vous êtes le parti de la flamme»
Chez Renaissance aussi, la venue de l’extrême droite embarrasse. «Renaissance sera présent dimanche pour la grande marche contre l’antisémitisme», a annoncé mardi le patron du parti macroniste, Stéphane Séjourné, en ajoutant aussitôt : «Pour autant, jamais je ne défilerai derrière la même banderole que le RN. J’appelle solennellement les organisateurs ainsi que les partis politiques qui y participeront à ne pas être les complices de la banalisation d’un parti fondé par des antisémites. Je m’y refuse.» «Le RN n’a pas sa place dans la manifestation», a réitéré Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, mercredi matin, à la sortie du conseil des ministres, reprochant au RN de n’avoir pas fait «le choix de couper avec son histoire, avec les racines antisémites de ce parti d’extrême droite».
Le président du parti d’extrême droite a lui même tendu le bâton à ses détracteurs, dimanche 5 novembre lors d’une interview à BFM TV, en refusant de qualifier d’antisémite le fondateur du FN. «Je ne suis pas juge, les juges ont parlé, je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite, maintenant je n’aurais évidemment pas tenu les propos qu’il a tenus sur le point de détail parce que pour moi l’horreur de la Shoah n’est pas un point de détail de l’histoire», a louvoyé Jordan Bardella, pourtant très à l’aise d’habitude pour évacuer le passé sulfureux de son propre parti au prétexte de son jeune âge. Aux questions au gouvernement, mardi à l’Assemblée, Oliver Véran n’a pas manqué de reprendre à la volée le député RN Jean-Philippe Tanguy. «Vous pointez l’extrême gauche, je vais vous pointer vous […]. Vous êtes le parti de la flamme, il n’y a pas un bon et un mauvais antisémitisme», a dardé le ministre en reprenant les propos de Bardella.
Les socialistes «essaient de créer un contrefeu» pour Le Pen
Mercredi matin, sur CNews, le député RN de la Moselle Laurent Jacobelli n’a pas été non plus capable de qualifier les propos du vieux leader. «Est-ce que les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz étaient antisémites ?» interroge à plusieurs reprises le présentateur, manifestement excédé. «Je vais vous répondre à la fin», «je ne veux pas qu’on s’enferme dans un débat d’archéologie», slalome-t-il, difficilement comptable pourtant des saillies lepéniennes puisqu’il n’a rejoint le FN qu’en 2017, soit deux ans après l’exclusion de Le Pen du parti… pour une énième phrase antisémite. Une séquence surréaliste, comme les échanges de Libé avec Jean-Philippe Tanguy, numéro 2 du RN à l’Assemblée… Questionné plusieurs fois sur la question «Le Pen est il antisémite ?», le député de la Somme esquive à grands coups de «Jean-Marie Le Pen a été exclu pour ses propos et j’ai déjà dit mille fois que je suis venu du fait de cette exclusion comme préalable» ou en rappelant ses demandes répétées de dissolution des groupes antisémites d’extrême droite. Tout en refusant de poser clairement les termes, de crainte de paraître désavouer Jordan Bardella. Cette obstination semble être une consigne venu du siège du parti. Vendredi après midi, sur BFM, Mathilde Paris, députée RN née en 1985, assure de son côté : Le Pen père «n’était pas antisémite mais il a eu une ambiguité».
Bien mieux rodée à l’art de l’esquive, Marine Le Pen a répondu pied à pied aux attaques de la gauche sur leur présence à la marche. «Le Parti socialiste doit faire oublier qu’ils sont encore dans la Nupes […], ils essaient de créer un contrefeu parce que la réalité c’est qu’ils sont avec LFI», a évacué la triple candidate à la présidentielle, qui a joué la vieille routière de la politique pour relativiser les protestations. «L’hypocrisie de la classe politique, la manière dont ils cherchent à utiliser des moments qui devraient être des moments d’unité nationale pour se pousser du col, je m’en moque, a-t-elle affirmé. Je les connais trop bien.» Manque de pot pour le parti d’extrême droite, nombre de politiques connaissent aussi trop bien son histoire.
https://www.liberation.fr/politique/ele ... AJXMZANCA/
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
» Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent, et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation » (Jules Ferry)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
« Le hamas est un mouvement de résistance » (Obono)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
« Mme Yael Pivet Braun est allé CAMPER à Telaviv » (Mélenchon)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen
Qui a qualifié le 1er ministre israelien de nazi sans prépuce (bouffon d’inter)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen
Qui a affublé Zemmour d’une moustache infâmante (bouffonne d’inter)
Tous de gauche ….
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Ce qui aurait du etre un exemple d'unité nationale pour la grande majorité des français tourne à une tartufferieCorvo a écrit : ↑09 novembre 2023 06:41Qui vous empêche d'ouvrir un fil là-dessus ?... N'étant ni un insoumis ni un "comique" de radio le post que vous m'adressez me laisse de marbre. Sinon JMLP antisémite ou pas ?...paulau a écrit : ↑09 novembre 2023 05:35
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
» Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent, et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation » (Jules Ferry)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
« Le hamas est un mouvement de résistance » (Obono)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen qui a dit :
« Mme Yael Pivet Braun est allé CAMPER à Telaviv » (Mélenchon)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen
Qui a qualifié le 1er ministre israelien de nazi sans prépuce (bouffon d’inter)
Ce n’est pas Jean-Marie Le Pen
Qui a affublé Zemmour d’une moustache infâmante (bouffonne d’inter)
Tous de gauche ….
Lorsqu'il s'agit d'unité nationale "ici contre l'anti sémitisme " on laisse ses idées politiques et religieuses au placard
Le seul qui se montre digne dans cette histoire c'est une fois de plus le RN
Il demande à tous ses adhérents et sympathisants mais aussi à l'ensemble des français à participer sans condition à cette manifestation contre l'anti sémitisme
Même le président de la république logiquement qui est le président sans condition de tous les français s'est montré dans cette affaire en dessous du poste qui lui a été confié
s'il devait décréter une mobilisation générale demain pour défendre la France comment la fera t il ?
Y mettra t il des conditions sur qui sera mobilisé ou pas
Je ne comprends pas que l'on puisse poser des conditions à une question d'unité nationale
Sommes nous ?
juifs et français
musulman et français
chrétien et français
de droite et français
de gauche et français etc etc etc
ou bien français d'abord et tout le reste facultativement ensuite
Mais une fois de plus tous les haineux politiquement et lobotomisés religieusement n'ont pas compris cela
Vous en êtes ici hélas le triste exemple
Il ne faut donc plus s'étonner devant un tel comportement y compris des chefs de partis , des présidents de la république du sénat et de l'assemblée lors des élections les français préfèrent aller à la pêche
et que de plus en plus ceux qui vont voter le font de plus pour le RN dont ils ont démontré que même dans l'opposition à l'assemblée , ils le font de manière positive
et lorsqu'il s'agit d'unité ils ne vont pas chercher qui a dit quoi en l'an pèbre pour déterminer leur position à l'instant T
http://www.passionprovence.org/archives ... 77571.html
pourtant le RN pour ne pas participer , ils auraient pu se justifier et citant l'affaire Dreyfus et à l'époque il y avait l'anti sémitisme et pas d'extrême droite
et pourquoi ne citerait il pas aussi Philippe le Bel qui lui aussi a massacré les juifs
les avez vous vu une seule fois dénigrer le PS parce que Mitterrand avait été décoré de la francisque
On voit que le consistoire central des israélites de France (seule instance légale pour représenter les juifs de France) lui ne met aucune restriction pour la participation à la marche contre l'anti sémitisme
Alors que certains prennent en exemple le CRIF qui ne représente que lui même et non l'ensemble français juifs
Si un juif dont on sait clairement qu'il est au RN comme le maire de Fréjus
Doit on lui interdire de participer à la marche parce qu'il est au RN ou l'autoriser parce qu'il est juif ???
Ce serait idem avec chenu s'il y avait une marche contre l'homophobie ????
que ceux qui ont un brin d'intelligence réfléchissent sur celà
en 1942 que soit Chenu ou Rachilde ils auraient à égalité déporté par le régime de démocrate socialiste de vichy et exterminés par les nazis parce que l'un de descendance juive et l'autre parce que homosexuel
les avez vous vu une seule fois dénigrer le PS parce que Mitterrand avait été décoré de la francisque
alors dimanche j'espère que la plus grande majorité des personnes se rappelleront qu'elles sont avant tout françaises et participeront massivement à la marche antisémite sans tenir compte des inepties tant des chefs de partis et du président et de quelques ministres
j'avais mis un peu de confiance dans Roussel mais il vient de la perdre avec malgré sa particpation à la marche il y a mis des conditions
il faudra bien qu'un jour le conseil d'état se positionne de manière claire
Soit le RN est républicain et donc il n'y a pas de bémol à mettre
Soit il ne l'est pas et donc doit être interdit
Et non continuer sur l'ambiguïté entretenue par certain dont même le président de la république
Je crois qu'en 2027 en élisant MLP les français eux le feront savoir sans ambiguïté à la majorité absolue
Aujourd'hui les français ont la démonstration que ce qui importe le plus les politiques c'est leur strapontin d'élu que l'unité nationale
Et de cela les français ont en ras le bol
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt, assumez un peu, parce que depuis un petit moment on a bien compris et vos essais de dispersion ne changent rien, vous êtes clairement dans la lignée de MelenchonKelenner a écrit : ↑08 novembre 2023 20:35 Dans le contexte actuel, une initiative de ce genre est forcément ambiguë. On peut rejeter sans concession l’antisémitisme, et ne pas vouloir pour autant défiler au côté d’une organisation communautariste extrémiste comme le CRIF, qui s’empressera d’en profiter pour faire son lobbying pro israélien habituel. Les intentions des organisateurs sont sans doute bonnes, mais ils sont bien trop naïfs.

perso ça ne me gênerait pas de défiler au côté du RN, Marine Lepen a clairement exprimé ses positions et du temps de son père justement, plutôt qu’au côté des membres de la NUPES qui d’ailleurs s’abstiendront
parlons d’ olivier Veran, dont on se pose des questions sur son droit à statuer sur qui a le droit de participer ou pas, je pensais naïvement que justement ce n’était pas un meeting ou un rassemblement politique
sans oublier E.Macron qui se tâte encore, ne pas oublier qu’il a mis plus de 15 jours après les attaques terroristes du Hamas à se rendre en Israël.
et qui parle encore des otages français, qui est capable de citer un seul nom ?
bref, c’est beau la France.
nankurunaisa
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
La France qui a voulu montrer un semblant d'unité à fait la démonstration de sa totale désunitétisiphoné a écrit : ↑09 novembre 2023 09:21arrêtez de vous cacher derrière votre petit doigt, assumez un peu, parce que depuis un petit moment on a bien compris et vos essais de dispersion ne changent rien, vous êtes clairement dans la lignée de MelenchonKelenner a écrit : ↑08 novembre 2023 20:35 Dans le contexte actuel, une initiative de ce genre est forcément ambiguë. On peut rejeter sans concession l’antisémitisme, et ne pas vouloir pour autant défiler au côté d’une organisation communautariste extrémiste comme le CRIF, qui s’empressera d’en profiter pour faire son lobbying pro israélien habituel. Les intentions des organisateurs sont sans doute bonnes, mais ils sont bien trop naïfs.![]()
perso ça ne me gênerait pas de défiler au côté du RN, Marine Lepen a clairement exprimé ses positions et du temps de son père justement, plutôt qu’au côté des membres de la NUPES qui d’ailleurs s’abstiendront
parlons d’ olivier Veran, dont on se pose des questions sur son droit à statuer sur qui a le droit de participer ou pas, je pensais naïvement que justement ce n’était pas un meeting ou un rassemblement politique
sans oublier E.Macron qui se tâte encore, ne pas oublier qu’il a mis plus de 15 jours après les attaques terroristes du Hamas à se rendre en Israël.
et qui parle encore des otages français, qui est capable de citer un seul nom ?
bref, c’est beau la France.
On les avait déjà mais on l'avait oublié sur ce qui avait permis aux nazis d'envahir si facilement la France
"voir les archives désormais accessibles "
Donc depuis rien n'a changé . si ce n'est en pire
il y a toujours des partis et des gens pour qui la France n'a jamais été la mère patrie et ne le sera jamais
à ceux qui étaient dans la même optique de ceux comme kelenner en 1940 avec le pacte germano soviétique
Et aujourd'hui s'ajoute même la haine de celle ci sur fond religieux et anti laïque et avec un fond endémique d'anti sémitisme séculaire
J'ai à la fois peur et honte pour ma France
tous ces noms gravés sur nos monuments aux morts est ce que leur sacrifice aurait été inutile
à quoi cela va t il servir qu'on le recommémore dans 2 jours en voyant cette désunité aujourd'hui contre l'agression d'une certaine de catégorie de français
car c'est bien ce qu'il existe aujourd'hui en classifiant des français qui peuvent participer à une manifestation et d''autres qui en seraient indignes
- Fonck1
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
je ne crois pas qu'elle ait affiché que son père était antisémite.
elle aussi, c'est l'arbre derrière qui se cache la forêt.
Par ailleurs, elle fait exactement la même chose sur une autre registre, c'est l'islamophobie.
Appel à participation pour le forum
« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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- gare au gorille
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Son père elle l'a viré du parti justement pour ses propos antisémites !! Ce que ne savent pas faire les gens de LFI avec Mélenchon.
Par ailleurs si l'antisémitisme est un délit, se dresser contre les islamistes n'en est pas un.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Espérons juste que JLM ne frequente pas les descendants du communiste Jacques Doriotgare au gorille a écrit : ↑09 novembre 2023 11:14
Son père elle l'a viré du parti justement pour ses propos antisémites !! Ce que ne savent pas faire les gens de LFI avec Mélenchon.
Par ailleurs si l'antisémitisme est un délit, se dresser contre les islamistes n'en est pas un.

Sinon Oups père était un gars très bien ,comme les Oupsettes d’ailleurs ,comme quoi .......

Modifié en dernier par oups le 09 novembre 2023 11:29, modifié 1 fois.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Marcher avec le FHAINE/RHAINE qui voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes contre l'antisémitisme non merci !!! 🖐🖐🖐...
Au moins LFI qui, et pour cause, ne participera pas à cette marche contre l'antisémitisme ne pourra pas être accusée d'être ni dans l'ambiguïté ni dans la récupération politique.
Au moins LFI qui, et pour cause, ne participera pas à cette marche contre l'antisémitisme ne pourra pas être accusée d'être ni dans l'ambiguïté ni dans la récupération politique.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
C’est vrai que LFI eux ne sont pas dans l’ambiguïté ....euxCorvo a écrit : ↑09 novembre 2023 11:21 Marcher avec le FHAINE/RHAINE qui voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes contre l'antisémitisme non merci !!! 🖐🖐🖐...
Au moins LFI qui, et pour cause, ne participera pas à cette marche contre l'antisémitisme ne pourra pas être accusée d'être ni dans l'ambiguïté ni dans la récupération politique.

- Mickey
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Cette obstination du RN à vouloir absolument participer à cette marche n'a aucun sens, non seulement ça ne va pas résoudre l'antisémitisme, mais la récupération politique est quasi nulle sachant que les juifs ne voteront jamais pour ce parti.
C'est comme une rencontre sur Tinder, si ça ne matche pas, ce n'est pas la peine de taper l'incruste.
C'est comme une rencontre sur Tinder, si ça ne matche pas, ce n'est pas la peine de taper l'incruste.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Macron continue sa politique d 'éliminations de ses adversaires politiques au lieu de rassembler la nation.
L ' antisémitisme est utilisé par l ' extrême centre pour affaiblir ses oppositions.
Un exemple :
" Antisémitisme : Emmanuel Macron cible les ambiguïtés du RN et de LFI "
https://www.lesechos.fr/politique-socie ... fi-2027643
Dans l 'antisémitisme c 'est comme dans le cochon : rien ne se perd, tout est bon.
L ' antisémitisme est utilisé par l ' extrême centre pour affaiblir ses oppositions.
Un exemple :
" Antisémitisme : Emmanuel Macron cible les ambiguïtés du RN et de LFI "
https://www.lesechos.fr/politique-socie ... fi-2027643
Dans l 'antisémitisme c 'est comme dans le cochon : rien ne se perd, tout est bon.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Je ne suis pas d'accord. Je pense au contraire que c'est super important pour le RN et pour MLP.Mickey a écrit : ↑09 novembre 2023 11:45 Cette obstination du RN à vouloir absolument participer à cette marche n'a aucun sens, non seulement ça ne va pas résoudre l'antisémitisme, mais la récupération politique est quasi nulle sachant que les juifs ne voteront jamais pour ce parti.
C'est comme une rencontre sur Tinder, si ça ne matche pas, ce n'est pas la peine de taper l'incruste.
C'est une occasion rêvée pour MLP de montrer que le RN n'est plus l'ancien FN de son père.
Cela va lui permettre de montrer au grand jour que le RN est devenu un parti "fréquentable", normalisé.
Si cette marche se passe bien pour elle, cela lui ouvrira certainement en grand l'élection de 2027.
Mais s'il y a des heurts, des problèmes, cela renforcera l'idée que son élection en 2027 pourrait provoquer de grandes tensions dans la société française.
Elle joue gros avec cette marche contre l'antisémitisme.
Modifié en dernier par Victor le 09 novembre 2023 12:52, modifié 1 fois.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Marche contre l’antisémitisme : comment Mélenchon justifie de ne pas y participer
Dans la mesure ou contrairement au RN qui lui propose de marcher en queue de cortège LFI ne sera pas présente à cette marche elle, sur ce coup (contrairement aux manifs sur la retraite), n'est pas dans l'ambiguïté.oups a écrit : ↑09 novembre 2023 11:25C’est vrai que LFI eux ne sont pas dans l’ambiguïté ....euxCorvo a écrit : ↑09 novembre 2023 11:21 Marcher avec le FHAINE/RHAINE qui voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes contre l'antisémitisme non merci !!! 🖐🖐🖐...
Au moins LFI qui, et pour cause, ne participera pas à cette marche contre l'antisémitisme ne pourra pas être accusée d'être ni dans l'ambiguïté ni dans la récupération politique.![]()
Modifié en dernier par Corvo le 09 novembre 2023 13:19, modifié 1 fois.