Rananen a écrit :
non tout les avocat des prévenue on démissionnez a cause de ce dénie de justice , les prévenue ne viendront plus au box des accusés . je pense que vu se qui c est passé le procès doit être annulé et repris depuis le début en respectant cette fois les regle de la defence .
Le procès de l'évasion d'Antonio Ferrara a été suspendu pendant 24 heures mercredi soir pour laisser aux principaux accusés et à leurs avocats, qui ont quitté l'audience à la suite du refus de la présidente de renvoyer l'affaire, de se consulter dans l'espoir qu'ils reviennent sur leur décision.
"On est dans une situation d'impasse", a admis le bâtonnier de Paris, Me Christian Charrière-Bournazel, intervenu à la demande de la défense. "C'est une situation d'autant plus terrible qu'on est devant une cour d'assises où des personnes humaines risquent la perpétuité. Et que l'on puisse envisager de les juger sans avocat", a insisté le bâtonnier sollicitant un délai pour que chaque avocat puisse s'entretenir en prison avec son client.
"Je ne m'oppose pas à cette demande à condition que le délai ne soit pas trop long et qu'ensuite le procès se poursuive", a rebondi le procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, qui a tenté de minimiser son apparition très exceptionnelle à l'audience.
"Il n'est pas question de marchandage", a prévenu tout de suite Me Charrière-Bournazel. "Chacun prendra ensuite les décisions qui lui semblent justes en son âme et conscience". Après une brève suspension, la cour a décidé d'accorder 24 heures,
même si Antonio Ferrara a annoncé de suite qu'il ne changerait pas d'avis et ne souhaitait plus assister au procès. L'audience doit reprendre vendredi à 9h30.
Il est donc fort probable que le procès s'enlise encore une fois vendredi dans des batailles de procédure, comme cela a été le cas toute la journée de mercredi. Même si M. Le Mesle a laissé entendre que le procès se poursuivrait coûte que coûte, d'autres avocats pourraient solliciter un renvoi en cas d'absence prolongée des principaux accusés Antonio et Diego Ferrara, Moussa Traoré, Hamid Hakkar et Dominique Battini et de leurs avocats qu'ils ont récusés mercredi. Commis immédiatement d'office, les avocats ont refusé cet "artifice procédural" et également quitté les débats.
En début d'après-midi, la présidente avait refusé de faire droit à une demande de renvoi du procès formulée par les avocats d'une dizaine d'accusés suite à la bagarre qui a éclaté mardi en fin d'audience entre les accusés et les gendarmes, puis le public qui s'est mêlé à la bataille.
"La présomption d'innocence dans votre intime conviction est polluée", avait expliqué mercredi matin Me Pascal Garbarini aux jurés de la cour d'assises de Paris revenant sur le "caractère exceptionnel" des événements de la veille. "Vous n'êtes plus dans la sérénité du début de cette affaire", a-t-il soutenu pour le compte de Dominique Battini fustigeant la présence massive de forces de l'ordre dans le box et dans la salle. "Comment voulez-vous que (les accusés) soient sereins"?
Dans son arrêt, la Cour a souligné que les jurés, immédiatement évacués lorsque le ton est monté mardi, "n'ont pas assisté aux violences décrites par la défense". "La sérénité des débats ne paraît pas altéré", a jugé la Cour indiquant par ailleurs que le procès se poursuivra jusqu'à son terme, quel que soit le temps que cela prenne, afin que tout le monde puisse s'expliquer.
"Ce procès est long, ce procès est difficile", avait admis Janine Drai lors de la reprise d'audience mercredi matin. "C'est une audience comme une autre et ça doit rester une audience comme une autre avec le respect que nous vous devons et le respect que vous devez à la justice française", a-t-elle ajouté à l'adresse des accusés, alors que le procès est émaillé d'incidents depuis ses débuts il y a un mois.
Le 12 mars 2003, un commando équipé d'armes de guerre a libéré le braqueur Antonio Ferrara, alors détenu à la maison d'arrêt de Fresnes. Il a été repris quatre mois plus tard et risque désormais la réclusion criminelle à perpétuité. Les vingt autres détenus sont pour la plupart des proches accusés de l'avoir aidé.
c'est bien lui qui a choisi non?
que ce type pourrisse en taule,c'est un danger publique,il a mis en danger des gens qui ont des familles avec ses collègues,avocats ou pas,on s'en tape.