Depuis "La guerre des boutons " , on a inventé Biactol .
La société a changé, c'est un poncif mais c'est aussi une réalité.
La réussite à présent s'apprécie au poids financier, un nase peut devenir un type très puissant - les exemples ne manquent pas.
Si on voit l'école comme un tremplin vers l'emploi, on est mal barré - Quel boulot vont faire les élèves de CM2 ? Nains de jardin ?
Selon les valeurs sociales en vigueur, il vaut mieux être (presque) bon au foot qu'en étude : ça fera des "sportifs de niveau" au lycée, et des profs d'EPS après. Un peu limite du côté de l'expression orale, comme écrite d'ailleurs.
Ce serait une bonne chose d'avoir le courage de dire aux 15 % qui ne savent pas lire, que leur scolarité s'arrètera bientôt et qu'ils quitteront le système scolaire sans colère. Ouaip, mais voila, il y a le collège unique, protecteur des gosses à la dérive qui trainent dans la rue. Alors, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, avec des aménagements pour cause de contrats d'apprentissage : l' école doit se charger d' apprendre un métier afin de faciliter l'emploi. Ce n'est
pas du tout sa mission.
L'apprentissage se fait chez un patron, en tant qu'apprenti : mais ça coute cher à l'entreprise, alors c'est l'école qui doit se charger des apprentissages . Et encore, si les parents ne voient pas là une mesure discriminatoire ; car la règle d'or est "Mon fils est le meilleur ! Tu ne dois pas le sanctionner, tu dois le vénérer. Si non, gare à toi, on te retrouvera."
Ce qui détend l'atmosphère

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