C’est vous qui n’avez pas de bol , parce que vous avez foncé tête baissée sans prendre la peine de lire les titres de chaque paragraphe …
Pour le coup, vous avez besoin , soit d’une bonne paire de lunettes, soit d’une mega-dose de bonne foi ; j’aurais tendance à pencher pour la 2ème option
Je vous suggère de bien relire mon post du 27.06 à 13h, ou le lien qui l’accompagne : et vous pourrez constater que les propos que vous vous êtes attaché à démonter (OMS, CDC, FDA) se trouvent sous le titre :
« Les autorités sanitaires admettent qu’il faut mener d’autres recherches »
Le site que vous essayez de décrédibiliser ne prétend pas que ces organismes reconnaissent la toxicité de l’aluminium, mais simplement qu’ils sont conscients du fait que les recherches sur l’inocuité des adjuvants sont insuffisantes et qu’elles doivent être renforcées.
Un peu de bon sens, vous pensez bien que si les plus hautes autorités reconnaissaient sa toxicité, la polémique serait déjà tranchée et l’aluminium en bonne voie d’interdiction dans les vaccins.
Les sources ne sont pas bidons, correction faite de votre erreur d’interprétation, les preuves ci-dessous :
Pour l’OMS
http://www.who.int/vaccine_safety/commi ... c_2005/fr/
Innocuité des adjuvants
Extrait du rapport de la réunion du GACVS du 2 au 3 décembre 2004, publié dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l'OMS du 7 janvier 2005
Le Comité a examiné l’innocuité des adjuvants entrant dans la composition des vaccins. Cette question, dont on a fait peu de cas jusqu’ici, revêt de plus en plus d’importance, étant donné les progrès réalisés dans la mise au point et la fabrication des vaccins. L’OMS crée actuellement un site Web dont le but est de mettre à la disposition de tous l’ensemble des informations intéressantes – s’agissant des essais précliniques et cliniques – ayant trait à l’innocuité des adjuvants utilisés pour la préparation des vaccins. Avec la mise au point des vaccins contre le paludisme, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le papillomavirus humain, l’hépatite B et d’autres vaccins modernes complexes, l’innocuité des adjuvants est devenue une question centrale. Dans les pays en développement, il faudra à l’avenir exercer une pharmacovigilance de plus en plus ciblée sur l’innocuité des adjuvants après homologation des vaccins. Cette dernière s’appliquera non seulement aux nouveaux vaccins, mais aussi aux vaccins déjà disponibles et utilisés pour de nouvelles indications. Le GACVS participera à la mise en place de cette pharmacovigilance.
Rapport complet de la réunion du GACVS du 2 au 3 décembre 2004, publié dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l'OMS du 7 janvier 2005 pdf, 233kb
Pour le CDC
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11331700
Une évalutation de l’utilisation du thimerosal dans les vaccins infantiles
« …Les réactions d'hypersensibilité de type retardées provenant de l'exposition au thimérosal sont bien reconnues. La toxicité aiguë identifiée due à une exposition par dose intempestivée au thimerosal comprend une neurotoxicité et une néphrotoxicité. Des données limitées sur la toxicité des expositions à faible dose à l'éthylmercure sont disponibles, mais la toxicité peut être similaire à celle du méthylmercure. L'exposition chronique et à faible dose de méthylmercure peut entraîner des anomalies neurologiques subtiles. En fonction du calendrier de vaccination, de la formulation du vaccin et du poids du nourrisson, l'exposition cumulative des nourrissons au mercure provenant du thimérosal au cours des six premiers mois de vie peut dépasser les directives de l'EPA…. »
Pour l’Institut de veille sanitaire (INVS)
http://invs.santepubliquefrance.fr/publ ... nium_2003/
« … Suite à la publication en 2000, des résultats d’une étude de l’Inserm (U330) mettant en évidence un risque accru de démences, notamment des maladies d’Alzheimer, chez des personnes résidant dans des zones où l’eau distribuée est riche en aluminium, la Direction générale de la santé a saisi l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Elle souhaitait une analyse critique des risques liés à la consommation d’aluminium en France et si nécessaire, des recommandations pour améliorer les connaissances et pour réviser les dispositions réglementaires (eau et alimentation).
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ayant également engagé une réflexion sur l’aluminium dans les produits de santé, pour la première fois en France, l’InVS, l’Afssa et l’Afssaps se sont associés pour organiser une expertise nationale… »
Pour l’Académie de Médecine
Je ne conteste pas votre lien, néanmoins je vous en donne un autre qui met en lumière une évidence : l’absence d’indépendance des facultés de médecine vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique ; on peut d’ailleurs généraliser cette évidence à bien d’autres acteurs, les recherches étant très onéreuses ne peuvent bien souvent être financées que par les laboratoires
http://www.francetvinfo.fr/sante/medica ... 11073.html
Selon cette étude, sur 37 facultés, 28 ne font pratiquement rien pour lutter contre les laboratoires pharmaceutiques qui interviennent directement ou indirectement auprès des étudiants. Parmi les 9 facultés qui ont pris des initiatives pour se prémunir contre les conflits d’intérêts, Lyon Est prend la tête du classement avec un score cependant modeste de 5 points, sur un maximum possible de 26. L'établissement refuse notamment toute intervention d'un industriel à la faculté mais aussi le versement par l'industrie pharmaceutique d'une taxe d'apprentissage.
Mais les industriels rentrent parfois par la petite porte. Lors d'une séance de travaux pratiques, "on faisait des colonies de bactéries et, ensuite, on testait des antibiotiques dessus, raconte Clément, étudiant en 3ème année qui ajoute : "Les supports de cours qui nous permettaient une interprétation de ce qu’on venait de faire étaient faits par l’industrie. Personnellement c’est quelque chose qui m’a gêné."
Cela dit, c’est néanmoins intéressant de constater que vous vous êtes évertué, une fois de plus, à décrédibiliser les quelques sources concernant les autorités de santé, en étant parfaitement à côté de la plaque, mais que vous vous êtes bien gardé de le faire concernant les scientifiques cités, probablement par manque d’arguments contradictoires.
Votre seul argument est de prétendre qu’il s’agirait de scientifiques « en mal de notoriété »
De qui parlons nous ?
Le Professeur Romain Gherardi, directeur de l’Unité INSERM U955 E10 de l’Université Paris-Est « Interactions cellulaires dans le système neuromusculaire », est le chef du service d’Histologie-Embryologie de l’hôpital Henri Mondor (Créteil), centre de référence des maladies neuromusculaires.
Le Pr Gherardi est un spécialiste des maladies neuromusculaires. Il est diplômé en neurologie et en pathologie, et Professeur des Universités – Praticien hospitalier depuis 1990.
De 1983 à 2010, il a écrit 300 articles de recherche dont plus de 250 en langue anglaise publiées dans des revues telles que Lancet, N Engl J Med, J Exp Med, Ann Neurol, Brain, Ann Rheum Dis, Arthritis Rheum, etc. – Il est par ailleurs invité comme orateur au CDC d’Atlanta, à l’OMS de Genève, dans diverses sociétés savantes nationales ou internationales de Neurologie et de Myologie .
Ses recherches concernent le domaine des interactions cellulaires dans le système neuromusculaire normal et les maladies inflammatoires ou toxiques (neuropathie liée à l’almitrine, la myopathies induite par l’AZT ou par les statines, etc.).
Il travaille actuellement sur la biodistribution des cellules chargées de nanoparticules, et la physiopathologie de la myofasciite à macrophages.
Il est l’auteur, avec le Pr Authier, de « Macrophagic myofasciitis lesions assess long-term persistence of vaccine-derived aluminium hydroxide in muscle » (Brain – 2001).
Il synthétise (avec le Pr Authier) les connaissances sur la myofasciite à macrophages dans cet article : « Macrophagic myofasciitis: characterization and pathophysiology ».
Le Professeur Jérôme Authier est neurologue. Il coordonne le centre de Référence des maladies neuromusculaires de l’Hôpital Henri Mondor, Créteil, France. Le centre de référence regroupe le Service de Neurologie, l’Unité d’exploration fonctionnelle neurologique, le centre expert de Pathologie Neuromusculaire. Il enseigne à l’Université Paris Est-Créteil. Il a rédigé plus de 100 articles dans des revues à comité de lecture. Ses thématiques de recherche concernent la physiopathologie et la thérapeutique des maladies neuromusculaires de l’adulte, ainsi que les mécanismes cellulaires et moléculaires de la myogénèse post-natale et de la régénération post lésionnelle.
Le Pr Authier connait bien les aspects cliniques de la myofasciite à macrophages. Il a particulièrement travaillé sur les déficits cognitifs, en lien avec l’imagerie TEP-TDM.
Il écrit ainsi dans l’article « Macrophagic myofasciitis: characterization and pathophysiology » (co-écrit avec le Pr Gherardi)
Le Professeur Yehuda Shoenfeld est le chef du Département de médecine de l’Université de Tel-Aviv depuis 1984. Il a fondé et dirige le Centre pour les maladies auto-immunes depuis 1985 dans le plus grand hôpital d’Israël. Il est le titulaire de la chaire de recherche Laura Schwarz-Kipp sur les maladies auto-immunes.
Son travail clinique et scientifique se concentre sur les maladies rhumatismales auto-immunes. Il a publié plus de 1600 articles dans des revues telles que New Eng J Med, Nature, The Lancet, Proc Nat Acad Scie, J Clin Invest, J Immunol, Sang, FASEB, J Exp Med, etc. Ses articles ont eu plus de 20.000 citations. Il a écrit et édité 25 livres, dont certains sont devenus des pierres angulaires de la science et de la pratique clinique, tous publiés chez Elsevier.
Le Professeur Luc Montagnier est Professeur Emérite à l'Institut Pasteur, où il a dirigé, de 1972 à 2000, l'Unité d'Oncologie Virale, directeur de recherches honoraire au CNRS et membre des Académies des Sciences et de Médecine.
Il est Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention SIDA, créé en 1993 avec Federico Mayor, ancien Directeur Général de l'UNESCO. Cette Fondation a créé le Centre Intégré de Recherches Biocliniques d'Abidjan (CIRBA) en 1996 et le Centre International de référence et de recherche «Chantal Biya» sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA au Cameroun.
Parallèlement, Luc Montagnier a participé à la création de plusieurs compagnies de biotechnologies aux Etats-Unis et en France.
Il est lauréat de la Médaille d'Argent du CNRS, du Prix Rosen de Cancérologie, des Prix Gallien, Jeantet, Korber, Lasker, Gairdner, du Prix du Japon, du Prix du Roi Faisal d'Arabie Saoudite, notamment. Il est également Commandeur de la Légion d'Honneur et Commandeur de l'Ordre National du Mérite.
Selon Arnold Migus, directeur général du CNRS :"le prix Nobel de médecine 2008 a été attribué à trois européens : un Allemand et deux Français. Cette distinction, décernée à Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, honore l'Institut Pasteur et deux organismes de recherche, le CNRS et l'Inserm, qui ont su mobiliser leurs meilleurs talents sur un enjeu scientifique majeur de santé. En lui décernant le prix Nobel, le Comité distingue en Luc Montagnier, directeur de recherche émérite au CNRS, un chercheur d'exception, co-découvreur du virus du sida, qui a su porter la qualité de la recherche française bien au-delà de nos frontières."
Ah oui, c’est vrai, ils écrivent tous des bouquins ….
