Crapulax a écrit : ↑15 novembre 2019 13:35
Le conseil des prud’hommes de Roubaix n’explique pas cette décision, jugée «scandaleuse» par le salarié débouté.
Les prud'hommes ont débouté le salarié qui avait mangé une clémentine.
L’affaire est surprenante. Fin 2017, un salarié de La Redoute du site logistique de Wattrelos avait été mis à pied un jour pour avoir mangé une clémentine en dehors de son temps de pause. Il avait alors perdu 70 euros de salaire brut avant de contester la décision devant le conseil des prud’hommes.
Son argument de défense : sa pause avait été prise lors d’un arrêt de la chaîne de production, une micro-panne et il avait «diligemment» déposé ses épluchures sur son bureau. La direction avait alors jugé qu’il risquait de détériorer son outil de travail.
Ce jeudi 14 novembre, les prud’hommes de Roubaix ont confirmé cette décision de l'entreprise, jugée «scandaleuse» par le salarié et les syndicats. Les motivations des prud’hommes n’ont pas été rendues publiques. «Je suis sous le choc. La sanction de la Redoute était déjà complètement disproportionnée, et là j'ai l'impression que la justice n'existe pas», s’est exprimé le salarié débouté au micro de France Bleu. Il n’exclut pas de continuer ses démarches.
Il y a quelques mois, La Redoute a été condamnée par ce même conseil pour avoir ponctionné sur les salaires de ses employés le temps de déplacement jusqu’au lieu de pause, soit environ 5 minutes.
...Ils vont interdire le port du fruit dans l'entreprise...
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
...La mort avant le déshonneur!
patbill a écrit : ↑17 novembre 2019 22:09
si on en arrive à compter la minute de pause
il faut embaucher aux tribunaux
Ben, oui, dans beaucoup d'usine tout est à la minute prêt.. si on tolère 2 mn de pause de plus par salariés, pour la direction ça devient des heures en fonction du nombre de salariés dans l'entreprise.
En France on pratique encore la culture de la souffrance au travail comme vecteur de productivité, alors que dans les pays scandinaves on a compris depuis longtemps que le bien être au travail améliore l'implication des salariés.
Ca met du temps a changer, le patron francais est très conservateur...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne
sofasurfer a écrit : ↑18 novembre 2019 09:50
En France on pratique encore la culture de la souffrance au travail comme vecteur de productivité, alors que dans les pays scandinaves on a compris depuis longtemps que le bien être au travail améliore l'implication des salariés.
Ca met du temps a changer, le patron francais est très conservateur...
Oui malheureusement on considère Qu’a partir du moment où on prend du plaisir dans le travail, la rémunération n’est plus mérité . Il s’agit donc de s’efforcer de maintenir une ambiance de merde, coercitive et rébarbative dans le but de pouvoir justifier son salaire par la souffrance subit... « bon les gars vous avez fait du bon travail! Vous avez kiffé cette mission? Oui? Bah pas la peine de vous payer alors! »
10:5 Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!
10:6 Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.
Alors j'ai appris aujourd'hui que c’était un syndicaliste de la CGT :
Il avait été mis à pied pour avoir mangé une clémentine près de son poste de travail. Un délégué syndical CGT de l’entreprise de vente à distance La Redoute a été débouté, jeudi, par le tribunal des prud'hommes de Roubaix, dans le Nord. Il contestait la sanction qui lui avait été infligée, la trouvant disproportionnée.
Le 7 novembre 2017, ce préparateur de commandes, âgé de 42 ans et qui travaille à La Redoute depuis 2004, s’est levé à 4h30 pour prendre son poste au site de logistique de Wattrelos à 6h. L’homme travaille au « picking », où les salariés alignés sur une chaîne de production prennent les marchandises importées et les scannent pour les envoyer aux clients.
j'ai pas trop de doute qu'il s'agit d'une petite vengeance - de bonne guerre, c'est pas ds tendres les cgtistes.
evariste a écrit : ↑15 novembre 2019 18:37
les employeurs savent que maintenant avec la réforme du travail voulu par Macron ils peuvent pratiquement faire ce qu'ils veulent et les salariés doivent se tenir à carreaux , l'indulgence c'est terminé au fait ils ont voté LREM alors ....
l esclave des temps modernes où l homme est une statistique, un objet, un numéro, une chose ....
Non, le travail nécessite une organisation pour être efficace. Si il y a des pauses régulières, c'est justement pour les besoins biologiques comme les petites faims.
Oui, mais là, ça n'entrave pas le bon fonctionnement de l'organisation, puisque les machines étaient en panne et que ce salarié, plutôt que de jeter ses épluchures de clémentine par terre, les as déposé sur son bureau. Rien de répréhensible là dedans. A moins de vouloir refaire la lutte des classes et créer un sentiment anti patron qui conduit à créer du communisme et du bolchevisme.