« Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
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Patchouli38
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Bon, il pourra écrire un troisième bouquin "Les malheurs de Nicolas" :
"Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy définitivement condamné pour le financement illégal de sa campagne de 2012, après le rejet de son pourvoi en cassation
Dans cette affaire, l'ancien président de la République avait été condamné le 14 février 2024 par la cour d'appel de Paris à un an d'emprisonnement, dont six mois ferme.
C'était l'ultime recours de Nicolas Sarkozy en droit français dans ce dossier. La Cour de cassation a rendu sa décision(Nouvelle fenêtre), mercredi 26 novembre, dans l'affaire Bygmalion(Nouvelle fenêtre), rejetant le pourvoi formé par l'ancien président de la République, qui avait été condamné le 14 février 2024 à un an d'emprisonnement, dont six mois ferme, par la cour d'appel de Paris.
Cette décision rend ainsi définitive sa condamnation pour le financement illégal de sa seconde campagne présidentielle, en 2012, qu'il avait perdue face à François Hollande. Elle va dans le sens des réquisitions de l'avocate générale, prononcées à l'audience le 8 octobre. Nicolas Sarkozy sera donc convoqué dans les prochains semaines par le juge de l'application des peines pour mettre à exécution sa condamnation.
Dans cette affaire, les investigations ont révélé qu'un système de double facturation avait été mis en place pour masquer l'explosion des dépenses de la campagne du candidat Sarkozy. Elles avaient atteint près de 43 millions d'euros, pour un maximum autorisé de 22,5 millions. Une grosse partie du coût des meetings avait été imputée à son parti, l'UMP (devenu depuis Les Républicains), sous couvert de conventions fictives. Il est reproché à l'ancien chef de l'Etat d'avoir bénéficié d'un financement politique illégal, en tant que candidat. En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy a contesté "vigoureusement toute responsabilité pénale", dénonçant des "fables" et des "mensonges".
Un agenda judiciaire chargé
Cet arrêt de la Cour de cassation intervient alors que Nicolas Sarkozy est placé sous contrôle judiciaire depuis le 10 novembre, après un peu moins de trois semaines passées derrière les barreaux de la prison de la Santé à Paris. Une incarcération consécutive à sa condamnation à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa première campagne présidentielle, en 2007. Il a été déclaré coupable d'avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, entamer des pourparlers en vue d'un financement occulte par la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi. L'ancien chef de l'Etat clame son innocence. Son procès en appel dans cette affaire est prévu du 16 mars au 3 juin 2026.
Ce ne sont pas les seules procédures judiciaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité. Il y a près d'un an, la Cour de cassation a rendu définitive sa condamnation à un an d'emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes, également appelée affaire "Paul Bismuth". L'ex-président de la République, âgé de 70 ans, a porté ce bracelet électronique de février à mai. Grâce à un recours formé en raison de son âge, il a ensuite pu le retirer. Il a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme, qui doit encore examiner son recours.
Nicolas Sarkozy est également mis en examen, depuis octobre 2023, dans une autre affaire liée à l'affaire libyenne : il est soupçonné d'avoir participé à l'opération qui aurait visé à obtenir, contre une rémunération, la rétractation des accusations formulées par l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mort depuis. Par ailleurs, d'autres enquêtes dans lesquelles l'ancien président de la République est cité sont en cours. Ses lucratives activités en tant que conseil en Russie font notamment l'objet d'une enquête préliminaire(Nouvelle fenêtre) du Parquet national financier depuis 2020 sur un possible trafic d'influence."
https://www.franceinfo.fr/societe/affai ... 6.html[url][/url]
"Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy définitivement condamné pour le financement illégal de sa campagne de 2012, après le rejet de son pourvoi en cassation
Dans cette affaire, l'ancien président de la République avait été condamné le 14 février 2024 par la cour d'appel de Paris à un an d'emprisonnement, dont six mois ferme.
C'était l'ultime recours de Nicolas Sarkozy en droit français dans ce dossier. La Cour de cassation a rendu sa décision(Nouvelle fenêtre), mercredi 26 novembre, dans l'affaire Bygmalion(Nouvelle fenêtre), rejetant le pourvoi formé par l'ancien président de la République, qui avait été condamné le 14 février 2024 à un an d'emprisonnement, dont six mois ferme, par la cour d'appel de Paris.
Cette décision rend ainsi définitive sa condamnation pour le financement illégal de sa seconde campagne présidentielle, en 2012, qu'il avait perdue face à François Hollande. Elle va dans le sens des réquisitions de l'avocate générale, prononcées à l'audience le 8 octobre. Nicolas Sarkozy sera donc convoqué dans les prochains semaines par le juge de l'application des peines pour mettre à exécution sa condamnation.
Dans cette affaire, les investigations ont révélé qu'un système de double facturation avait été mis en place pour masquer l'explosion des dépenses de la campagne du candidat Sarkozy. Elles avaient atteint près de 43 millions d'euros, pour un maximum autorisé de 22,5 millions. Une grosse partie du coût des meetings avait été imputée à son parti, l'UMP (devenu depuis Les Républicains), sous couvert de conventions fictives. Il est reproché à l'ancien chef de l'Etat d'avoir bénéficié d'un financement politique illégal, en tant que candidat. En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy a contesté "vigoureusement toute responsabilité pénale", dénonçant des "fables" et des "mensonges".
Un agenda judiciaire chargé
Cet arrêt de la Cour de cassation intervient alors que Nicolas Sarkozy est placé sous contrôle judiciaire depuis le 10 novembre, après un peu moins de trois semaines passées derrière les barreaux de la prison de la Santé à Paris. Une incarcération consécutive à sa condamnation à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa première campagne présidentielle, en 2007. Il a été déclaré coupable d'avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, entamer des pourparlers en vue d'un financement occulte par la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi. L'ancien chef de l'Etat clame son innocence. Son procès en appel dans cette affaire est prévu du 16 mars au 3 juin 2026.
Ce ne sont pas les seules procédures judiciaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité. Il y a près d'un an, la Cour de cassation a rendu définitive sa condamnation à un an d'emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes, également appelée affaire "Paul Bismuth". L'ex-président de la République, âgé de 70 ans, a porté ce bracelet électronique de février à mai. Grâce à un recours formé en raison de son âge, il a ensuite pu le retirer. Il a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme, qui doit encore examiner son recours.
Nicolas Sarkozy est également mis en examen, depuis octobre 2023, dans une autre affaire liée à l'affaire libyenne : il est soupçonné d'avoir participé à l'opération qui aurait visé à obtenir, contre une rémunération, la rétractation des accusations formulées par l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, mort depuis. Par ailleurs, d'autres enquêtes dans lesquelles l'ancien président de la République est cité sont en cours. Ses lucratives activités en tant que conseil en Russie font notamment l'objet d'une enquête préliminaire(Nouvelle fenêtre) du Parquet national financier depuis 2020 sur un possible trafic d'influence."
https://www.franceinfo.fr/societe/affai ... 6.html[url][/url]
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Bigmalion
Définitivement condamné. 1 an de prison 6 mois ferme
Y aura une suite à son bouquin!
Ou alors ce sera le bracelet aux chevilles. Il a déjà une démarche de canard, ça va pas l'arranger
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- Victor
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
C'est vrai que les corvo, ubu, mesoke .. question culture générale .. On touche le fond !gare au gorille a écrit : ↑26 novembre 2025 00:25
Effectivement beaucoup plus profonds que les détracteurs qui n'ont même pas lu le livre. A l'image de Tati Danièle, ils n'ont pas lu mais ils détestent déjà. L'ignorance est le carburant des haineux.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
tu veux nous faire croire que tes messagers sont de hautes instances culturelles?Victor a écrit : ↑26 novembre 2025 17:03C'est vrai que les corvo, ubu, mesoke .. question culture générale .. On touche le fond !gare au gorille a écrit : ↑26 novembre 2025 00:25
Effectivement beaucoup plus profonds que les détracteurs qui n'ont même pas lu le livre. A l'image de Tati Danièle, ils n'ont pas lu mais ils détestent déjà. L'ignorance est le carburant des haineux.
ce dernier ne fait que refléter tes générales, c'est à dire nada. à part des provocs, tu ne prouves que dalle.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Avec quel doigt ?...Victor a écrit : ↑26 novembre 2025 17:03C'est vrai que les corvo, ubu, mesoke .. question culture générale .. On touche le fond !gare au gorille a écrit : ↑26 novembre 2025 00:25
Effectivement beaucoup plus profonds que les détracteurs qui n'ont même pas lu le livre. A l'image de Tati Danièle, ils n'ont pas lu mais ils détestent déjà. L'ignorance est le carburant des haineux.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Son prochain bouquin : "Le journal d'un définitivement condamné" ou "Si Bygmalion m'était conté"...
- Mickey
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Sarkozy devrait retourner en taule rapidement, puisque son pourvoi en cassation a été rejeté. Pourquoi ne pas construire un téléphérique entre le 16ème et la Santé pour faciliter ses allers-retours.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Ben non, c'est un criminel au col blanc, donc pour lui les peines ne sont pas les mêmes que pour un guetteur marseillais qui a osé lui-même de fumer une clope un peu augmentée...
Il aura un bracelet, rien de moins, rien de plus ! Et, si la justice lui accorde les mêmes libertés que la première fois - de sortir de chez lui entre 8h et 20h - on ne peut pas dire qu'il soit très limité dans ses "mouvements"...
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
c'est quand même la grosse farce de fin d'année de 2025 
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Comment peut-on être assez "niais" pour gober ce genre de connerie ?...
INFO EUROPE 1 – Les extraits exclusifs du dernier livre de Nicolas Sarkozy, «Le Journal d’un prisonnier» aux éditions Fayard
Quatre jours avant sa sortie en librairie, Europe 1 dévoile en exclusivité les bonnes feuilles du dernier livre de l’ancien chef de l’Etat. 213 pages d’un récit à la première personne où Nicolas Sarkozy revient sur ses trois semaines de détention à la prison de la Santé à Paris. Une première pour un ancien président.
Une cellule de 12m2 et le strict minimum pour vivre. Dans Le journal d’un prisonnier, Nicolas Sarkozy décrit son quotidien dans les moindres détails, marqué par l’ennui, la solitude, et un environnement hostile : "Je fus frappé par l’absence de toute couleur, écrit l’ancien président. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces."
Nicolas Sarkozy n’élude rien : les parloirs avec ses proches sont une bouffée d’oxygène pour ne pas sombrer psychologiquement, tout comme la foi. Au premier jour de son incarcération, l’ancien président s’agenouille pour prier. "C’est venu comme une évidence" raconte-t-il. "Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit l’ancien président, qui décrit également ses longues discussions avec l’aumônier de la prison.
Mais la politique n’est jamais loin. Nicolas Sarkozy évoque entres autres, ses liens distendus avec Emmanuel Macron et le soutien inattendu de Marine Le Pen ou de Sébastien Chenu.
Un livre intime, où chaque ligne dessine l’impensable : la vie en prison d’un ancien chef de l’Etat, qui clame toujours son innocence. Europe 1 vous dévoile en exclusivité les bonnes feuilles du livre.
Première rencontre avec le prêtre
Je craignais mon premier dimanche à la Santé. C’était un jour sans aucune visite, ni de la famille ni des avocats. La solitude complète… Mon fils Jean eut l’idée de demander à l’aumônier de la prison de la Santé s’il pouvait me rendre une visite. Je mentirais en prétendant que je piaffais d’impatience à l’idée de le rencontrer, mais un rendez-vous dans la journée, c’était mieux que rien. Et puis, j’éprouvais une certaine curiosité. À 9 h 30, je retrouvai ce serviteur de Dieu dans le parloir du quartier des détenus à l’isolement. Il s’agissait d’un homme de moins de 50 ans à l’allure particulièrement juvénile. Il portait un jean, des mocassins et un haut de clergyman qui indiquait clairement son appartenance à l’Église.
Sa barbe était soigneusement taillée. Je le sentais timide, réservé et d’une grande douceur qui s’exprimait par un large sourire et une voix apaisée. La conversation s’engagea aisément, librement, et sans le moindre protocole. Il marquait de nombreuses pauses pour bien ajuster chacune de ses paroles. Nous parlâmes de religion, du pape, des églises dans la campagne, au début sans aucune connotation trop intime ou trop personnelle. Je lui étais reconnaissant de faire preuve d’une telle réserve. Je n’aurais pas aimé qu’il soit trop intrusif alors que nous ne nous connaissions pas. Je dois même admettre que c’est moi qui avais fini par engager la conversation sur des questions plus intimes. Je lui demandai les raisons qui l’avaient amené à exercer son ministère dans un tel endroit. Il me confia qu’il était un homme des marges, qu’il les avait toujours aimées et qu’avec la prison, il était servi.
Il poursuivit : "Le mal existe et ici il est très présent. Mais la bonté aussi, elle existe même dans les personnalités les plus noires. Et chaque fois que je rencontre la bonté, je trouve le mystère de Dieu." La bonté comme preuve de la présence de Dieu, c’était intéressant
Puis deux pages plus loin
Carla et Jean furent heureux quand je leur racontai cette rencontre spirituelle inattendue. Était-ce le signe que j’attendais ? Je l’ignore mais cela me permit de passer ce dimanche de solitude annoncée avec une grande tranquillité d’âme. En soi, c’était déjà une victoire inattendue et heureuse. Certains pourront ironiser sur cette forme de conversion subite. Ils l’interpréteront sans doute comme un signe de faiblesse au mieux passagère. Peu m’importe puisque ce sont les sentiments que j’ai profondément ressentis. Je me suis engagé sur la vérité de ce récit. Cette partie de mon témoignage y participe. J’ajoute qu’avant de juger, chacun devrait prendre le temps de réfléchir à l’enfermement, au face-à-face avec soi-même qu’il impose, à la disponibilité d’esprit qu’il autorise et qui permet de percevoir de nouvelles émotions.
La prison fut pour moi une épreuve que j’ai essayé de rendre la plus productive possible. On a coutume de dire que l’on apprend à tout âge. C’est vrai car j’ai beaucoup appris à la Santé, sur les autres comme sur moi-même.
Visite des parlementaires LFI
Je m’apprêtais à quitter ma cellule à la fin de la matinée quand une jeune directrice adjointe, que je n’avais encore jamais rencontrée, est venue à moi l’air bien embarrassé : « Je crois qu’il vaudrait mieux que vous renonciez à votre activité sportive et demeuriez dans votre cellule. Deux députés sont en train de visiter la prison. Si vous ne souhaitez pas les rencontrer, ne sortez pas. » J’étais interloqué. Qui étaient ces parlementaires ? La directrice ne le disait pas. Elle semblait dépassée par les événements qui venaient de lui tomber dessus. Chaque fois que je lui posais une question sur ce qui était en train de se passer, elle souriait, gênée et mutique. Craignant visiblement de trop en dire. Je n’insistais pas, ne voulant pas l’embarrasser. Je renonçais donc au sport et téléphonais à Christophe Ingrain pour tenter d’en savoir davantage. Il était, lui, parfaitement au courant par les médias qui canonnaient sur le thème des deux parlementaires de La France insoumise présents à la Santé avec un journaliste et un photographe.
Leur dessein était clair : me voir, me photographier et surtout vérifier que je ne bénéficiais pas d’avantages indus. Lesquels ? Ma cellule était celle des autres détenus. Elle n’avait pas été construite pour moi. Mon quotidien était le même si ce n’est que mon régime était plus sévère. Ainsi, à la différence du quartier des personnes vulnérables ou VIP, ma porte était constamment fermée. Je ne pouvais jamais quitter ma cellule et déambuler dans le couloir. J’avais plutôt moins de droits que les autres détenus. Mon avocat me conseilla de n’avoir aucun contact avec ces élus "dont vous n’avez rien à attendre. Ils ne cherchent que la polémique". Son avis me conforta dans la décision de ne pas accepter la moindre rencontre. Je demeurais ainsi dans ma cellule à attendre que les choses passent. Il y avait donc des gens qui mettaient le combat politique avant la dignité minimale qui aurait dû consister à respecter l’intimité d’un homme en prison.
https://www.europe1.fr/politique/info-e ... ard-874082
Ce mec est à gerber.
La condamnation de Nicolas Sarkozy fait resurgir l’attentat libyen contre l’avion DC-10 d’UTA
Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi 25 septembre pour « association de malfaiteurs » dans le procès sur le financement libyen de sa campagne. Le jugement reconnaît un pacte de corruption scellé avec Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi, qui a commandité l’attentat contre l’avion DC-10 de la compagnie UTA en 1989.
https://www.la-croix.com/international/ ... a-20250926
Tandis que pour des raisons purement mercantiles lui raconte ses trois semaines "d'incarcération" les victimes et leurs familles sont elles condamnées à "vie".
INFO EUROPE 1 – Les extraits exclusifs du dernier livre de Nicolas Sarkozy, «Le Journal d’un prisonnier» aux éditions Fayard
Quatre jours avant sa sortie en librairie, Europe 1 dévoile en exclusivité les bonnes feuilles du dernier livre de l’ancien chef de l’Etat. 213 pages d’un récit à la première personne où Nicolas Sarkozy revient sur ses trois semaines de détention à la prison de la Santé à Paris. Une première pour un ancien président.
Une cellule de 12m2 et le strict minimum pour vivre. Dans Le journal d’un prisonnier, Nicolas Sarkozy décrit son quotidien dans les moindres détails, marqué par l’ennui, la solitude, et un environnement hostile : "Je fus frappé par l’absence de toute couleur, écrit l’ancien président. Le gris dominait tout, dévorait tout, recouvrait toutes les surfaces."
Nicolas Sarkozy n’élude rien : les parloirs avec ses proches sont une bouffée d’oxygène pour ne pas sombrer psychologiquement, tout comme la foi. Au premier jour de son incarcération, l’ancien président s’agenouille pour prier. "C’est venu comme une évidence" raconte-t-il. "Je suis resté ainsi de longues minutes. Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit l’ancien président, qui décrit également ses longues discussions avec l’aumônier de la prison.
Mais la politique n’est jamais loin. Nicolas Sarkozy évoque entres autres, ses liens distendus avec Emmanuel Macron et le soutien inattendu de Marine Le Pen ou de Sébastien Chenu.
Un livre intime, où chaque ligne dessine l’impensable : la vie en prison d’un ancien chef de l’Etat, qui clame toujours son innocence. Europe 1 vous dévoile en exclusivité les bonnes feuilles du livre.
Première rencontre avec le prêtre
Je craignais mon premier dimanche à la Santé. C’était un jour sans aucune visite, ni de la famille ni des avocats. La solitude complète… Mon fils Jean eut l’idée de demander à l’aumônier de la prison de la Santé s’il pouvait me rendre une visite. Je mentirais en prétendant que je piaffais d’impatience à l’idée de le rencontrer, mais un rendez-vous dans la journée, c’était mieux que rien. Et puis, j’éprouvais une certaine curiosité. À 9 h 30, je retrouvai ce serviteur de Dieu dans le parloir du quartier des détenus à l’isolement. Il s’agissait d’un homme de moins de 50 ans à l’allure particulièrement juvénile. Il portait un jean, des mocassins et un haut de clergyman qui indiquait clairement son appartenance à l’Église.
Sa barbe était soigneusement taillée. Je le sentais timide, réservé et d’une grande douceur qui s’exprimait par un large sourire et une voix apaisée. La conversation s’engagea aisément, librement, et sans le moindre protocole. Il marquait de nombreuses pauses pour bien ajuster chacune de ses paroles. Nous parlâmes de religion, du pape, des églises dans la campagne, au début sans aucune connotation trop intime ou trop personnelle. Je lui étais reconnaissant de faire preuve d’une telle réserve. Je n’aurais pas aimé qu’il soit trop intrusif alors que nous ne nous connaissions pas. Je dois même admettre que c’est moi qui avais fini par engager la conversation sur des questions plus intimes. Je lui demandai les raisons qui l’avaient amené à exercer son ministère dans un tel endroit. Il me confia qu’il était un homme des marges, qu’il les avait toujours aimées et qu’avec la prison, il était servi.
Il poursuivit : "Le mal existe et ici il est très présent. Mais la bonté aussi, elle existe même dans les personnalités les plus noires. Et chaque fois que je rencontre la bonté, je trouve le mystère de Dieu." La bonté comme preuve de la présence de Dieu, c’était intéressant
Puis deux pages plus loin
Carla et Jean furent heureux quand je leur racontai cette rencontre spirituelle inattendue. Était-ce le signe que j’attendais ? Je l’ignore mais cela me permit de passer ce dimanche de solitude annoncée avec une grande tranquillité d’âme. En soi, c’était déjà une victoire inattendue et heureuse. Certains pourront ironiser sur cette forme de conversion subite. Ils l’interpréteront sans doute comme un signe de faiblesse au mieux passagère. Peu m’importe puisque ce sont les sentiments que j’ai profondément ressentis. Je me suis engagé sur la vérité de ce récit. Cette partie de mon témoignage y participe. J’ajoute qu’avant de juger, chacun devrait prendre le temps de réfléchir à l’enfermement, au face-à-face avec soi-même qu’il impose, à la disponibilité d’esprit qu’il autorise et qui permet de percevoir de nouvelles émotions.
La prison fut pour moi une épreuve que j’ai essayé de rendre la plus productive possible. On a coutume de dire que l’on apprend à tout âge. C’est vrai car j’ai beaucoup appris à la Santé, sur les autres comme sur moi-même.
Visite des parlementaires LFI
Je m’apprêtais à quitter ma cellule à la fin de la matinée quand une jeune directrice adjointe, que je n’avais encore jamais rencontrée, est venue à moi l’air bien embarrassé : « Je crois qu’il vaudrait mieux que vous renonciez à votre activité sportive et demeuriez dans votre cellule. Deux députés sont en train de visiter la prison. Si vous ne souhaitez pas les rencontrer, ne sortez pas. » J’étais interloqué. Qui étaient ces parlementaires ? La directrice ne le disait pas. Elle semblait dépassée par les événements qui venaient de lui tomber dessus. Chaque fois que je lui posais une question sur ce qui était en train de se passer, elle souriait, gênée et mutique. Craignant visiblement de trop en dire. Je n’insistais pas, ne voulant pas l’embarrasser. Je renonçais donc au sport et téléphonais à Christophe Ingrain pour tenter d’en savoir davantage. Il était, lui, parfaitement au courant par les médias qui canonnaient sur le thème des deux parlementaires de La France insoumise présents à la Santé avec un journaliste et un photographe.
Leur dessein était clair : me voir, me photographier et surtout vérifier que je ne bénéficiais pas d’avantages indus. Lesquels ? Ma cellule était celle des autres détenus. Elle n’avait pas été construite pour moi. Mon quotidien était le même si ce n’est que mon régime était plus sévère. Ainsi, à la différence du quartier des personnes vulnérables ou VIP, ma porte était constamment fermée. Je ne pouvais jamais quitter ma cellule et déambuler dans le couloir. J’avais plutôt moins de droits que les autres détenus. Mon avocat me conseilla de n’avoir aucun contact avec ces élus "dont vous n’avez rien à attendre. Ils ne cherchent que la polémique". Son avis me conforta dans la décision de ne pas accepter la moindre rencontre. Je demeurais ainsi dans ma cellule à attendre que les choses passent. Il y avait donc des gens qui mettaient le combat politique avant la dignité minimale qui aurait dû consister à respecter l’intimité d’un homme en prison.
https://www.europe1.fr/politique/info-e ... ard-874082
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La condamnation de Nicolas Sarkozy fait resurgir l’attentat libyen contre l’avion DC-10 d’UTA
Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi 25 septembre pour « association de malfaiteurs » dans le procès sur le financement libyen de sa campagne. Le jugement reconnaît un pacte de corruption scellé avec Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi, qui a commandité l’attentat contre l’avion DC-10 de la compagnie UTA en 1989.
https://www.la-croix.com/international/ ... a-20250926
Tandis que pour des raisons purement mercantiles lui raconte ses trois semaines "d'incarcération" les victimes et leurs familles sont elles condamnées à "vie".
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lepicard
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
retiens ça : la culture ,c'est comme la confiture , moins on en a ,plus on l'étaleVictor a écrit : ↑26 novembre 2025 17:03C'est vrai que les corvo, ubu, mesoke .. question culture générale .. On touche le fond !gare au gorille a écrit : ↑26 novembre 2025 00:25
Effectivement beaucoup plus profonds que les détracteurs qui n'ont même pas lu le livre. A l'image de Tati Danièle, ils n'ont pas lu mais ils détestent déjà. L'ignorance est le carburant des haineux.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
On lui a tendu un bâton ; il aurait été con pour ne pas en tirer profit surtout avec la COM qu'on lui a fait 
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
oui on fait des racailles des héros.
c'est ça le monde d'aujourd'hui.
c'est ça le monde d'aujourd'hui.
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
Un ancien ministre de l'intérieur qui ne savait même pas ce qui se passe dans ses prisons. 
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lepicard
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Re: « Le journal d’un prisonnier » : Nicolas Sarkozy annonce la sortie d’un nouveau livre en décembre
bonjour
216 pages pour 21 jours ,,,, si il prend 5 ans ,,, auront nous droit au Bottin ,ou au Balzac puissance 4
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