Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
- scorpion3917
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
J'ouvre un débat dans le débat.
Selon vous, quelles seraient les mesures immédiatement applicables pour redresser ce pays .
Nous sommes tous d'accord sur le constat mais pas sur les remèdes.
Évitons les clivages gauche, droite, les postures idéologiques.
Si la situation est si grave, mettons de côté nos divergences pour sauver le malade France.
Mais avant toute chose, posons le bon diagnostic .
La France est elle réellement au bord de la faillite ?
N'oublions pas que le bas de laine des français pèse environ 6000 milliards, ce qui est considérable.
Pensez vous in fine que l'Etat serait tenté de puiser dans cette réserve pour combler tout ou partie de ses déficits ?
Enfin diriez vous qu'on nous dit la vérité sur nos finances publiques ou qu'on agite un chiffon rouge pour mettre les citoyens au pas.
Selon vous, quelles seraient les mesures immédiatement applicables pour redresser ce pays .
Nous sommes tous d'accord sur le constat mais pas sur les remèdes.
Évitons les clivages gauche, droite, les postures idéologiques.
Si la situation est si grave, mettons de côté nos divergences pour sauver le malade France.
Mais avant toute chose, posons le bon diagnostic .
La France est elle réellement au bord de la faillite ?
N'oublions pas que le bas de laine des français pèse environ 6000 milliards, ce qui est considérable.
Pensez vous in fine que l'Etat serait tenté de puiser dans cette réserve pour combler tout ou partie de ses déficits ?
Enfin diriez vous qu'on nous dit la vérité sur nos finances publiques ou qu'on agite un chiffon rouge pour mettre les citoyens au pas.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Alors oui la situation financière de la France nécessite de prendre des mesures rapidement.scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 14:44 J'ouvre un débat dans le débat.
Selon vous, quelles seraient les mesures immédiatement applicables pour redresser ce pays .
Nous sommes tous d'accord sur le constat mais pas sur les remèdes.
Évitons les clivages gauche, droite, les postures idéologiques.
Si la situation est si grave, mettons de côté nos divergences pour sauver le malade France.
Mais avant toute chose, posons le bon diagnostic .
La France est elle réellement au bord de la faillite ?
N'oublions pas que le bas de laine des français pèse environ 6000 milliards, ce qui est considérable.
Pensez vous in fine que l'Etat serait tenté de puiser dans cette réserve pour combler tout ou partie de ses déficits ?
Enfin diriez vous qu'on nous dit la vérité sur nos finances publiques ou qu'on agite un chiffon rouge pour mettre les citoyens au pas.
Lesquelles ?
A court terme : voter un budget de la sécu et de l'état avec des déficits réduits.
A plus long terme : Certainement des mesures structurelles politiques et économiques et sociales très fortes.
Et surtout mettre en place un shutdown à la mode américaine. C'est à dire un blocage des dépenses de la sécu (retraite, maladie, etc.) et de l'état tant qu'un budget n'est pas voté afin de mettre la pression sur les parlementaires. Je me permets de rappeler que c'est leur principale responsabilité : voter un budget pour la France.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
C'est déjà un début de solutionsVictor a écrit : ↑26 août 2025 14:51Alors oui la situation financière de la France nécessite de prendre des mesures rapidement.scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 14:44 J'ouvre un débat dans le débat.
Selon vous, quelles seraient les mesures immédiatement applicables pour redresser ce pays .
Nous sommes tous d'accord sur le constat mais pas sur les remèdes.
Évitons les clivages gauche, droite, les postures idéologiques.
Si la situation est si grave, mettons de côté nos divergences pour sauver le malade France.
Mais avant toute chose, posons le bon diagnostic .
La France est elle réellement au bord de la faillite ?
N'oublions pas que le bas de laine des français pèse environ 6000 milliards, ce qui est considérable.
Pensez vous in fine que l'Etat serait tenté de puiser dans cette réserve pour combler tout ou partie de ses déficits ?
Enfin diriez vous qu'on nous dit la vérité sur nos finances publiques ou qu'on agite un chiffon rouge pour mettre les citoyens au pas.
Lesquelles ?
A court terme : voter un budget de la sécu et de l'état avec des déficits réduits.
A plus long terme : Certainement des mesures structurelles politiques et économiques et sociales très fortes.
Et surtout mettre en place un shutdown à la mode américaine. C'est à dire un blocage des dépenses de la sécu (retraite, maladie, etc.) et de l'état tant qu'un budget n'est pas voté afin de mettre la pression sur les parlementaires. Je me permets de rappeler que c'est leur principale responsabilité : voter un budget pour la France.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
"Les Français, la dette et les dépenses publiques
TAGS :
dépenses publiques, Dette publique, Institut Montaigne, Les Echos, Système fiscal
Le sentiment qu’il est urgent de réduire la dette est très élevé et continue de s’intensifier
82% (+2 depuis le 11 septembre 2024) des Français jugent urgent de réduire la dette publique en France, dont 41% (+2 ; et +16 depuis mai 2023) très urgent et 41% (stable) assez urgent. A l’inverse, 17% (-2) considèrent que cela n’est pas urgent, dont 14% (stable) pas vraiment et 3% (-2) pas du tout.
Tous les principaux électorats partagent le même regard et s’accordent à dire qu’il y a urgence à agir : électeurs de droite (LR, UDI, divers droite) au 1er tour des Législatives 2024 (90% urgent, dont 55% très urgent), électeurs d’Ensemble (90%, dont 37%), électeurs du Rassemblement National (86%, dont 52%) comme les électeurs du Nouveau Front Populaire (74%, dont 31%), un constat également partagé par les abstentionnistes (78%, dont 37%).
Le sentiment d’urgence domine et dans toutes les catégories de population et de façon particulièrement marquée chez les 65 ans et plus (88% urgent, dont 52% très urgent).
Pour les Français, les 3 postes de dépense publique qu’il faudrait réduire en priorité sont les aides aux entreprises, les allocations familiales et chômage
Les trois domaines sur lesquels le plus de Français s’accordent pour réduire les dépenses publiques sont les aides aux entreprises (36%, stable depuis mars 2024), les allocations familiales (32%, -3) et les allocations chômage (32%, stable). Les autres coupes budgétaires ciblées par les Français sont la culture (25%, +3), l’environnement/la transition écologique et énergétique (22%, -1), la défense/l’armée (19%, +1), les transports (12%, -1) et le logement (11%, +2), les autres domaines étant cités par moins d’1 Français sur 10. A noter que 11% des Français, une proportion en recul de 4 points, estiment qu’il ne faudrait baisser la dépense publique sur aucun de ces domaines.
On observe de fortes disparités d’un point de vue politique :
Les électeurs du NFP privilégient en priorité la baisse des dépenses en matière d’aides aux entreprises (53%) et concernant la défense/l’armée (41%)
Pour les électeurs d’Ensemble, il faut avant tout réduire les allocations familiales (43%), la culture (38%), les allocations chômage (33%) et les aides aux entreprises (32%)
Pour les électeurs de droite (LR, UDI, divers droite), les allocations chômage (43%), les allocations familiales (40%) et les aides aux entreprises (36%)
Et pour les électeurs du Rassemblement National, il faudrait baisser en priorité les allocations familiales (44%), les allocations chômage (43%) et les dépenses relatives à l’environnement et à la transition écologique et énergétique (35%)
3 Français sur 4 convaincus qu’il est possible de réduire les dépenses publiques tout en conservant la qualité des services publics
74% des Français pensent qu’en utilisant différemment l’argent public, on peut maintenir voire améliorer la qualité des services publics tout en réduisant les dépenses. A contrario, 24% estiment que toute baisse d’ampleur des dépenses publiques aurait des conséquences négatives sur la qualité des services publics.
Cette opinion est largement partagée par toutes les catégories de populations et croit avec l’âge (de 58% chez les 18-24 ans à 82% chez les plus de 65 ans).
Politiquement, les électorats s’accordent également : 82% des électeurs du camp présidentiel et du Rassemblement National, 77% des Républicains et, dans une moindre mesure, 61% des électeurs du NFP.
Une opinion publique très critique sur le système fiscal : argent public mal employé, lutte insuffisante contre la fraude (sociale et fiscale) et une trop faible redistribution des richesses
Le consentement à l’impôt (« justifié car il finance les services publics ») reste majoritaire mais recule depuis mars
Concernant le système fiscal aujourd’hui en France, 80% (+1 depuis mars 2024) des Français estiment que le montant des impôts et taxes n’est pas bien utilisé par les pouvoirs publics, 77% (+1) que les pouvoirs publics ne luttent pas suffisamment contre la fraude fiscale et 76% (-1) contre la fraude sociale, et 71% (stable) estiment que le système fiscal actuel ne permet pas la redistribution des richesses entre les différentes catégories de la population.
Ces critiques sont largement partagées dans tous les pans de la société et électorats, notamment par les retraités (5 à 12 points de plus que l’ensemble des Français) et par les électeurs du Rassemblement National (5 à 9 points de plus). La critique sur le manque de redistribution des richesses entre les catégories de la population est particulièrement exprimée par les Français qui doivent se restreindre pour boucler leurs fins de mois (78%, contre 65% chez les Français qui les bouclent facilement).
En parallèle, le consentement à l’impôt (le paiement des impôts et taxes est justifié car il finance les services publics) reste majoritaire (58% d’accord) mais est en baisse (-3) depuis mars 2024. Une baisse observée dans la plupart des catégories de la population et électorats, et de manière particulièrement marquée chez les retraités (59%, -13) et les Français les plus aisés qui bouclent facilement leurs fins de mois (65%, -6). Cette question clive d’un point de vue politique : le consentement à l’impôt reste majoritaire parmi les électeurs du NFP (77%), d’Ensemble (76%) et de droite (LR, UDI, divers droite, 70%) mais est minoritaire chez les électeurs du Rassemblement National (46%). A noter que les Français qui paient l’impôt sur le revenu en sont plus convaincus (62% d’accord) que ceux qui ne le paient pas (53% d’accord).
Une des solutions parfois évoquées dans le débat public, à savoir que l’ensemble des ménages devrait payer l’impôt sur le revenu, rencontre désormais une opposition majoritaire dans l’opinion publique (55%, +4). L’opposition progresse dans la plupart des catégories de population, en particulier chez les retraités (54%, +11), et est particulièrement forte parmi les électeurs du Nouveau Front Populaire (65%) et les Français qui doivent se restreindre pour boucler leurs fins de mois (69%). Enfin, les Français payant l’impôt sur le revenu sont plutôt favorables à cette proposition (60%) mais ceux qui ne le paient pas la rejettent fortement (74%).
Les Français estiment qu’une hausse de fiscalité pour les très grandes entreprises et pour les particuliers les plus fortunés serait efficace pour réduire la dette, ils sont plus sceptiques sur l’augmentation des droits de succession, le gel du barème de l’impôt sur le revenu et l’écotaxe automobile
Pour réduire la dette publique, différentes mesures ont été évoquées dans le débat public ou envisagées par le gouvernement de Michel Barnier.
Entre 6 et 8 Français sur 10 jugent efficaces :
L’augmentation des impôts pour les très grandes entreprises qui réalisent des profits importants (79%)
L’instauration d’une contribution exceptionnelle (impôt ou taxe) pour les Français les plus fortunés (74%)
L’instauration d’une taxe sur le rachat d’actions pour les grandes entreprises (68%)
L’augmentation de la « flat taxe » (61%)
L’augmentation des taxes pour les loueurs de logements meublés (60%)
En revanche, l’opinion est plus partagée concernant l’augmentation des droits de succession pour les particuliers les plus fortunés (51% efficace, 48% pas efficace) et considèrent en majorité que le gel du barème de l’impôt sur le revenu (58%) et l’augmentation de l’écotaxe automobile ne sont pas efficaces pour réduire la dette (59%).
D’un point de vue politique :
Les électeurs du camp présidentiel jugent majoritairement que l’ensemble des mesures seront efficaces (de 86% sur les impôts des très grandes entreprises à 53% sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu)
Les électeurs du NFP partagent également ce point de vue sur la plupart des mesures (62% à 86%), sauf sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu (63% pas efficace) et l’écotaxe automobile (59%)
Les électeurs des Républicains approuvent également la plupart de ces mesures, ils sont toutefois divisés sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu (49% efficace), sur l’augmentation des droits de succession (46%) et sont plutôt sceptiques quant à l’augmentation de l’écotaxe automobile (57%)
Les électeurs du Rassemblement National partagent la même opinion que la moyenne nationale avec cependant une critique plus nette sur le manque d’efficacité de l’augmentation des droits de succession pour les plus fortunés (43% efficace vs 51% pour l’ensemble des Français).
Le regarde l’Institut Montaigne :
A une semaine de la présentation du projet de loi de finances 2025, les arbitrages budgétaires et fiscaux du gouvernement Barnier suscitent autant d’attente que d’inquiétude. La situation particulièrement préoccupante de nos comptes publics – plus de 6% de déficit prévu pour la fin d’année – n’en finit plus d’inquiéter les Français : 82% d’entre eux jugent qu’il désormais est urgent de réduire la dette publique. Pour y remédier, seules deux options possibles : augmenter la fiscalité ou diminuer les dépenses.
Sur la fiscalité, force est de constater que les marges sont limitées – le taux de prélèvements obligatoires est de 48% du PIB en France (contre 41% dans la zone euro) – et les Français ont vu leur consentement fiscal s’éroder. Sur le plan des économies, la bonne nouvelle est que l’opinion publique semble majoritairement partager l’idée selon laquelle il est possible de réduire les dépenses publiques tout en conservant la qualité des services publics (pour 74% d’entre eux). La mauvaise est qu’ils sont favorables aux réductions des dépenses qui pèsent le moins sur nos comptes (allocations familiales notamment) et défavorables à celles qui sont pourtant au cœur de la soutenabilité de nos finances publiques : les retraites."
https://elabe.fr/dette-depenses-publiques/
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dépenses publiques, Dette publique, Institut Montaigne, Les Echos, Système fiscal
Le sentiment qu’il est urgent de réduire la dette est très élevé et continue de s’intensifier
82% (+2 depuis le 11 septembre 2024) des Français jugent urgent de réduire la dette publique en France, dont 41% (+2 ; et +16 depuis mai 2023) très urgent et 41% (stable) assez urgent. A l’inverse, 17% (-2) considèrent que cela n’est pas urgent, dont 14% (stable) pas vraiment et 3% (-2) pas du tout.
Tous les principaux électorats partagent le même regard et s’accordent à dire qu’il y a urgence à agir : électeurs de droite (LR, UDI, divers droite) au 1er tour des Législatives 2024 (90% urgent, dont 55% très urgent), électeurs d’Ensemble (90%, dont 37%), électeurs du Rassemblement National (86%, dont 52%) comme les électeurs du Nouveau Front Populaire (74%, dont 31%), un constat également partagé par les abstentionnistes (78%, dont 37%).
Le sentiment d’urgence domine et dans toutes les catégories de population et de façon particulièrement marquée chez les 65 ans et plus (88% urgent, dont 52% très urgent).
Pour les Français, les 3 postes de dépense publique qu’il faudrait réduire en priorité sont les aides aux entreprises, les allocations familiales et chômage
Les trois domaines sur lesquels le plus de Français s’accordent pour réduire les dépenses publiques sont les aides aux entreprises (36%, stable depuis mars 2024), les allocations familiales (32%, -3) et les allocations chômage (32%, stable). Les autres coupes budgétaires ciblées par les Français sont la culture (25%, +3), l’environnement/la transition écologique et énergétique (22%, -1), la défense/l’armée (19%, +1), les transports (12%, -1) et le logement (11%, +2), les autres domaines étant cités par moins d’1 Français sur 10. A noter que 11% des Français, une proportion en recul de 4 points, estiment qu’il ne faudrait baisser la dépense publique sur aucun de ces domaines.
On observe de fortes disparités d’un point de vue politique :
Les électeurs du NFP privilégient en priorité la baisse des dépenses en matière d’aides aux entreprises (53%) et concernant la défense/l’armée (41%)
Pour les électeurs d’Ensemble, il faut avant tout réduire les allocations familiales (43%), la culture (38%), les allocations chômage (33%) et les aides aux entreprises (32%)
Pour les électeurs de droite (LR, UDI, divers droite), les allocations chômage (43%), les allocations familiales (40%) et les aides aux entreprises (36%)
Et pour les électeurs du Rassemblement National, il faudrait baisser en priorité les allocations familiales (44%), les allocations chômage (43%) et les dépenses relatives à l’environnement et à la transition écologique et énergétique (35%)
3 Français sur 4 convaincus qu’il est possible de réduire les dépenses publiques tout en conservant la qualité des services publics
74% des Français pensent qu’en utilisant différemment l’argent public, on peut maintenir voire améliorer la qualité des services publics tout en réduisant les dépenses. A contrario, 24% estiment que toute baisse d’ampleur des dépenses publiques aurait des conséquences négatives sur la qualité des services publics.
Cette opinion est largement partagée par toutes les catégories de populations et croit avec l’âge (de 58% chez les 18-24 ans à 82% chez les plus de 65 ans).
Politiquement, les électorats s’accordent également : 82% des électeurs du camp présidentiel et du Rassemblement National, 77% des Républicains et, dans une moindre mesure, 61% des électeurs du NFP.
Une opinion publique très critique sur le système fiscal : argent public mal employé, lutte insuffisante contre la fraude (sociale et fiscale) et une trop faible redistribution des richesses
Le consentement à l’impôt (« justifié car il finance les services publics ») reste majoritaire mais recule depuis mars
Concernant le système fiscal aujourd’hui en France, 80% (+1 depuis mars 2024) des Français estiment que le montant des impôts et taxes n’est pas bien utilisé par les pouvoirs publics, 77% (+1) que les pouvoirs publics ne luttent pas suffisamment contre la fraude fiscale et 76% (-1) contre la fraude sociale, et 71% (stable) estiment que le système fiscal actuel ne permet pas la redistribution des richesses entre les différentes catégories de la population.
Ces critiques sont largement partagées dans tous les pans de la société et électorats, notamment par les retraités (5 à 12 points de plus que l’ensemble des Français) et par les électeurs du Rassemblement National (5 à 9 points de plus). La critique sur le manque de redistribution des richesses entre les catégories de la population est particulièrement exprimée par les Français qui doivent se restreindre pour boucler leurs fins de mois (78%, contre 65% chez les Français qui les bouclent facilement).
En parallèle, le consentement à l’impôt (le paiement des impôts et taxes est justifié car il finance les services publics) reste majoritaire (58% d’accord) mais est en baisse (-3) depuis mars 2024. Une baisse observée dans la plupart des catégories de la population et électorats, et de manière particulièrement marquée chez les retraités (59%, -13) et les Français les plus aisés qui bouclent facilement leurs fins de mois (65%, -6). Cette question clive d’un point de vue politique : le consentement à l’impôt reste majoritaire parmi les électeurs du NFP (77%), d’Ensemble (76%) et de droite (LR, UDI, divers droite, 70%) mais est minoritaire chez les électeurs du Rassemblement National (46%). A noter que les Français qui paient l’impôt sur le revenu en sont plus convaincus (62% d’accord) que ceux qui ne le paient pas (53% d’accord).
Une des solutions parfois évoquées dans le débat public, à savoir que l’ensemble des ménages devrait payer l’impôt sur le revenu, rencontre désormais une opposition majoritaire dans l’opinion publique (55%, +4). L’opposition progresse dans la plupart des catégories de population, en particulier chez les retraités (54%, +11), et est particulièrement forte parmi les électeurs du Nouveau Front Populaire (65%) et les Français qui doivent se restreindre pour boucler leurs fins de mois (69%). Enfin, les Français payant l’impôt sur le revenu sont plutôt favorables à cette proposition (60%) mais ceux qui ne le paient pas la rejettent fortement (74%).
Les Français estiment qu’une hausse de fiscalité pour les très grandes entreprises et pour les particuliers les plus fortunés serait efficace pour réduire la dette, ils sont plus sceptiques sur l’augmentation des droits de succession, le gel du barème de l’impôt sur le revenu et l’écotaxe automobile
Pour réduire la dette publique, différentes mesures ont été évoquées dans le débat public ou envisagées par le gouvernement de Michel Barnier.
Entre 6 et 8 Français sur 10 jugent efficaces :
L’augmentation des impôts pour les très grandes entreprises qui réalisent des profits importants (79%)
L’instauration d’une contribution exceptionnelle (impôt ou taxe) pour les Français les plus fortunés (74%)
L’instauration d’une taxe sur le rachat d’actions pour les grandes entreprises (68%)
L’augmentation de la « flat taxe » (61%)
L’augmentation des taxes pour les loueurs de logements meublés (60%)
En revanche, l’opinion est plus partagée concernant l’augmentation des droits de succession pour les particuliers les plus fortunés (51% efficace, 48% pas efficace) et considèrent en majorité que le gel du barème de l’impôt sur le revenu (58%) et l’augmentation de l’écotaxe automobile ne sont pas efficaces pour réduire la dette (59%).
D’un point de vue politique :
Les électeurs du camp présidentiel jugent majoritairement que l’ensemble des mesures seront efficaces (de 86% sur les impôts des très grandes entreprises à 53% sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu)
Les électeurs du NFP partagent également ce point de vue sur la plupart des mesures (62% à 86%), sauf sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu (63% pas efficace) et l’écotaxe automobile (59%)
Les électeurs des Républicains approuvent également la plupart de ces mesures, ils sont toutefois divisés sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu (49% efficace), sur l’augmentation des droits de succession (46%) et sont plutôt sceptiques quant à l’augmentation de l’écotaxe automobile (57%)
Les électeurs du Rassemblement National partagent la même opinion que la moyenne nationale avec cependant une critique plus nette sur le manque d’efficacité de l’augmentation des droits de succession pour les plus fortunés (43% efficace vs 51% pour l’ensemble des Français).
Le regarde l’Institut Montaigne :
A une semaine de la présentation du projet de loi de finances 2025, les arbitrages budgétaires et fiscaux du gouvernement Barnier suscitent autant d’attente que d’inquiétude. La situation particulièrement préoccupante de nos comptes publics – plus de 6% de déficit prévu pour la fin d’année – n’en finit plus d’inquiéter les Français : 82% d’entre eux jugent qu’il désormais est urgent de réduire la dette publique. Pour y remédier, seules deux options possibles : augmenter la fiscalité ou diminuer les dépenses.
Sur la fiscalité, force est de constater que les marges sont limitées – le taux de prélèvements obligatoires est de 48% du PIB en France (contre 41% dans la zone euro) – et les Français ont vu leur consentement fiscal s’éroder. Sur le plan des économies, la bonne nouvelle est que l’opinion publique semble majoritairement partager l’idée selon laquelle il est possible de réduire les dépenses publiques tout en conservant la qualité des services publics (pour 74% d’entre eux). La mauvaise est qu’ils sont favorables aux réductions des dépenses qui pèsent le moins sur nos comptes (allocations familiales notamment) et défavorables à celles qui sont pourtant au cœur de la soutenabilité de nos finances publiques : les retraites."
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"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Et les comités theodule ?
On en parle ?
Y en a un sacré paquet .
On en parle ?
Y en a un sacré paquet .
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Vous pensez à quels "comités theodule" ?scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 15:27 Et les comités theodule ?
On en parle ?
Y en a un sacré paquet .
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 15:27 Et les comités theodule ?
On en parle ?
Y en a un sacré paquet .
On parle ici de symbolique, puisque le budget total de fonctionnement de ces commissions doit être de l’ordre de 20 millions d’euros. C’est une goutte d’eau dans la masse des dépenses publiques.
Après, je suis d'accord avec vous, les goutes d'eaux finissent dans les grands fleuves.
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- Elam
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
C'est le taux de PO et de dépenses qui détermine l'orientation de la politique du gouvernant ?
Macron a le pouvoir de le tronçonner ?
- Elam
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Vous n'avez pas compris que ce que vous dites n'est pas généralisable à toutes les économies. Un pays en fort excédent au niveau de l'énergie dans sa balance commerciale n'est pas comparable à un pays en déficit. Deux pays en déficit (comme la France et l'Allemagne) ne sont pas comparables si l'un (la France) est moins dépendant des énergies fossiles du fait de son mix énergétique plus orienté vers le nucléaire.Victor a écrit : ↑26 août 2025 12:55
Je pense que vous ne mesurez pas l'importance de l'énergie dans l'économie.
Vous devriez écouter Jancovici qui explique très bien son rôle absolument essentiel.
De plus quand on vous lit, on a l'impression que la demande intérieure serait l'alpha et l'oméga de l'économie et que tout devrait être mis en oeuvre pour soutenir cette demande qu'elle qu'en soit le prix.
La demande intérieure est effectivement un élément important d'une économie mais c'est loin d'être le seul et résumer les politiques économiques à des politiques qui favoriseraient cette demande, c'est juste une caricature de l'économie.
Une augmentation des coûts du pétrole favorisera une économie fortement exportatrice du brut et impactera négativement une économie fortement importatrice.
Le coût de l'énergie ne joue pas de la même façon selon les économies. Alors oui la demande intérieure (qui est le moteur de la croissance Française) est plus ou moins impactée par le coût de l'énergie qui peut la freiner en augmentant et réduire la compétitivité des entreprises (et indirectement freiner, là encore, la demande intérieure).
Dans un pays comme la France où elle joue énormément, contrairement à la Chine ou au Japon par-exemple, oui il faut la favoriser (mais il est vrai qu'il est mieux qu'elle s'exerce sur des produits Français pour éviter d'aggraver le déficit commercial) et réduire la facture énergétique en fait partie, mais son impact dépend de la structuration des économies.
- Elam
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
En l'occurrence, le solde de la sécu se portait globalement bien ces dernières années et si le déficit ne s'est pas fortement réduit au niveau du budget des ASSO, c'est parce que l'état a réduit l'assiette de financement de la sécu en désocialisant et défiscalisant le travail sans compenser à l'euro près (comme la loi l'y oblige pourtant).
Donc réduire les déficits, cela ne signifie pas nécessairement réduire les dépenses, mais cela peut être plutôt "cesser de réduire les recettes" voir de les augmenter.
Les dépenses ne peuvent qu'augmenter, vouloir les réduire c'est freiner la croissance et aggraver les problèmes économiques. Bayrou parle de déficit qui augmente et du poids de la dette, mais à cause de qui ? Les coupables sont ceux qui le dénoncent le plus fort, à savoir ceux qui ont fait perdre 60 milliards par an aux finances depuis qu'ils sont aux manettes. A un moment il n'y a pas besoin d'aller chercher loin.
- Elam
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Eh oui, les dépenses ne peuvent qu'augmenter car la population vieillit, les besoins sont donc plus forts, l'industrie recule à nouveau, les emplois continuent de s'en aller (les pays plus pauvres sont forcément plus attrayants), la monnaie est trop forte pour notre économie, nos voisins "du Nord" ne jouent pas le jeu, la population inactive (parce que trop jeune ou trop âgée) progresse, l'inflation est présente chaque année. Ne pas augmenter les dépenses (en valeur) c'est augmenter la précarité (et donc les besoins), diviser la société en 3 grandes classes éloignées (une grande majorité de pauvres, une petite moyenne composée d'une partie des actifs, une élité d'ultra-riches) freiner la demande intérieure, rentrer en récession, nuire durablement à l'économie.
- Victor
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Mais nous sommes d'accord. On peut réduire les déficits en augmentant les recettes ou en diminuant les dépenses.Elam a écrit : ↑26 août 2025 17:39En l'occurrence, le solde de la sécu se portait globalement bien ces dernières années et si le déficit ne s'est pas fortement réduit au niveau du budget des ASSO, c'est parce que l'état a réduit l'assiette de financement de la sécu en désocialisant et défiscalisant le travail sans compenser à l'euro près (comme la loi l'y oblige pourtant).
Donc réduire les déficits, cela ne signifie pas nécessairement réduire les dépenses, mais cela peut être plutôt "cesser de réduire les recettes" voir de les augmenter.
Les dépenses ne peuvent qu'augmenter, vouloir les réduire c'est freiner la croissance et aggraver les problèmes économiques. Bayrou parle de déficit qui augmente et du poids de la dette, mais à cause de qui ? Les coupables sont ceux qui le dénoncent le plus fort, à savoir ceux qui ont fait perdre 60 milliards par an aux finances depuis qu'ils sont aux manettes. A un moment il n'y a pas besoin d'aller chercher loin.
Personne ne dit le contraire.
Politiquement la gauche va proposer plutôt une hausse des recettes et la droite plutôt une baisse des dépenses publiques. Je grossis bien évidemment le trait.
Si je propose que la France bascule dans un shutdown à l'américaine en cas de non vote d'un budget, c'est pour mettre l'ensemble des députés face à leurs responsabilités, quitte évidemment à faire des concessions et des compromis en l'absence d'une majorité nette à l'assemblée.
Le problème aujourd'hui c'est que les partis pensent non pas à l'intérêt général, c'est à dire à voter un budget pour le pays mais aux élections municipales et à la présidentielle. Ils ne veulent pas être accusés de compromissions avec "Macron", avec le gouvernement.
Ils font de la politique politicienne, c'est ça le problème.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
C'est du pipeau, cette histoire de comités Théodule. Oui, par principe, il faut les supprimer autant que possible, mais le gain pour les finances publiques demeurera marginal...scorpion3917 a écrit : ↑26 août 2025 15:27 Et les comités theodule ?
On en parle ?
Y en a un sacré paquet .
- Elam
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
Ils ont raison puisque cela marche. S'ils font des compromis, alors les électeurs comme vous leur reprocheront de voter avec tel ou tel parti. Donc ils n'en font pas. Ils sont à l'image du peuple Français. Un peuple qui ne sait pas discuter, faire des compromis et ne peut obtenir que par la force.Victor a écrit : ↑26 août 2025 18:19
Le problème aujourd'hui c'est que les partis pensent non pas à l'intérêt général, c'est à dire à voter un budget pour le pays mais aux élections municipales et à la présidentielle. Ils ne veulent pas être accusés de compromissions avec "Macron", avec le gouvernement.
Ils font de la politique politicienne, c'est ça le problème.
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Re: Le budget 2026 demandera un «effort supplémentaire de 40 milliards d’euros», affirme Éric Lombard
C'est pour cela que je propose un shutdown des dépenses publiques en 2026 si aucun budget 2026 n'est voté par les parlementaires.Elam a écrit : ↑26 août 2025 18:32Ils ont raison puisque cela marche. S'ils font des compromis, alors les électeurs comme vous leur reprocheront de voter avec tel ou tel parti. Donc ils n'en font pas. Ils sont à l'image du peuple Français. Un peuple qui ne sait pas discuter, faire des compromis et ne peut obtenir que par la force.Victor a écrit : ↑26 août 2025 18:19
Le problème aujourd'hui c'est que les partis pensent non pas à l'intérêt général, c'est à dire à voter un budget pour le pays mais aux élections municipales et à la présidentielle. Ils ne veulent pas être accusés de compromissions avec "Macron", avec le gouvernement.
Ils font de la politique politicienne, c'est ça le problème.
Ils devront alors rendre des comptes devant leurs électeurs.
En politique, ce qu'il y a de plus difficile à apprécier et à comprendre c'est ce qui se passe sous nos yeux.
Alexis de Tocqueville
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