Un film de fiction sur la religion c'est culturel, de même que l'histoire.
Par contre c'est religieux lorsqu'il y a un culte ou un enseignement de la religion, ce qui est le cas dans les émission produite et diffusé par la chaine publique.
"Toutes les émissions religieuses sont produites en quasi-intégralité par France Télévisions."
La laicité et l'État
- Manumax
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Re: La laicité et l'État
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Re: La laicité et l'État
Et alors ?Manumax a écrit :Par contre c'est religieux lorsqu'il y a un culte ou un enseignement de la religion, ce qui est le cas dans les émission produite et diffusé par la chaine publique.
Où est le problème ?
Si, sous prétexte que c'est religieux on ne devrait pas diffuser d'émission religieuses en France, on ne devrait pas non plus tolérer la présence d'édifice religieux sur le teritoire national, à moins que l'Eglise n'ait acheté le terrain.
Donc, soit l'Eglise possède les terrain de Notre dame, du Sacré Coeur, du Mont St Michel (qui est un monastère, je le signale) et j'en passe, soit l'état doit raser ces édifice et vendre les terrains.
Un beau parking Vinci à la place de Notre Dame, ce serait génial, non ?
Re: La laicité et l'État
ils payent pour ça,c'est payé par l'état.Manumax a écrit : Un film de fiction sur la religion c'est culturel, de même que l'histoire.
Par contre c'est religieux lorsqu'il y a un culte ou un enseignement de la religion, ce qui est le cas dans les émission produite et diffusé par la chaine publique.
"Toutes les émissions religieuses sont produites en quasi-intégralité par France Télévisions."
t'as pas l'impression d'enculer des mouches dès fois?
- sacamalix
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La laicité et l'État au Québec
Mis à mal dans les sondages, le gouvernement indépendantiste de Pauline Marois cherche à se relancer avant les prochaines échéances électorales et veut mettre sur la table en septembre une Charte des valeurs québécoises, mélange de l'identité culturelle et linguistique de la province sans promouvoir une religion par rapport à une autre.
Le Canada est fier de son multiculturalisme, héritage des années 70 et de l'emblématique Premier ministre Pierre Elliott Trudeau, et chacun peut porter librement au travail son turban, sa kippa ou le voile.
Le gouvernement du Québec voudrait maintenant, selon le principe de la neutralité de l'Etat, interdire le port ostentatoire de signes religieux par les personnels des services publics. Cette Charte n'irait cependant pas jusqu'à interdire aux individus de porter le turban ou le hidjab (voile ne laissant voir que l'ovale du visage) pour aller consulter à l'hôpital ou accompagner les enfants à la crèche ou à l'école.
Bernard Drainville, ministre des Institutions démocratiques, a justifié jeudi cette Charte en estimant que «la meilleure façon d'assurer le respect de toutes les religions (...), c'est que l'Etat soit neutre sur le plan religieux».
Curieusement, le gouvernement semble vouloir aller plus loin que les conclusions d'une mission mandatée sur cette question. Le philosophe Charles Taylor, l'un des auteurs du rapport, a mené la charge sur les ondes de Radio-Canada en parlant d'un «acte d'exclusion absolument terrible» qui se rapproche de «la Russie de Poutine».
Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université de Laval à Québec, suit l'avis de Charles Taylor. «Les institutions de l'Etat doivent être neutres au plan religieux et les personnes qui représentent ces institutions doivent (...) également faire preuve de neutralité», explique-t-il à l'AFP.
Le ministre canadien conservateur du Multiculturalisme Jason Kenney a mis en garde les Québécois vendredi contre toute tentation de modifier les équilibres actuels de la société. «Les Canadiens croient que la liberté de religion et de conscience sont des valeurs universelles et nous espérons que ce sont des valeurs et des principes qui seront respectés», a-t-il dit.
Le débat sur la laïcité au Canada déborde du cadre politique, selon David Rayside, professeur au département de sciences politiques à l'Université de Toronto. «Cela dure depuis un certain temps et c'est aussi bien un débat de société qu'un débat politique».
Ces universitaires ne voient pas cependant un risque des montées des extrêmes ou du racisme. Cela «éveille des passions et plus les citoyens sont insécurisés par l'environnement nouveau dans lequel ils ont à vivre, plus cela peut éveiller des divisions et des oppositions» sans aller plus loin, estime Gilles Routhier.
«En général, le sentiment vis-à-vis de l'immigration est plus positif au Québec et il n'existe pas une frange d'extrême droite comme c'est le cas en France», souligne David Rayside. «Le plus grand risque serait plutôt que les immigrés se sentent mal à l'aise, y compris ceux qui ne portent pas de signes religieux», et pour ces immigrés cela signifierait «qu'ils ne sont pas les bienvenus au Québec».
La ministre québécoise de l'Immigration Diane de Courcy ne craint pas ce risque car toutes les personnes immigrantes au Québec «signent une déclaration sur les valeurs communes» et «elles ne seront pas étonnées» par cette Charte.
Si elle devait être adoptée par les députés québécois, alors le crucifix ornant le mur au-dessus du siège du président de l'assemblée devrait alors être retiré pour ce que David Rayside traduit comme «l'exemple le plus fameux et le plus bizarre» des liens étroits entre religion et politique.
Selon lui, la concrétisation d'un tel projet serait comme la France qui «se targue d'être une société laïque et où l'Etat subventionne les écoles catholiques».
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.

