lotus95 a écrit : ↑31 juillet 2023 19:13
Faux. C'est vous qui le décrétez , mais ce postulat est totalement subjectif et arbitraire
En l'occurrence, pour les experts de séquençage de virus , il est tout à fait possible d'identifier et distinguer le travail d'un labo de séquences naturelles ; c'est ce que le Pr Montagnier et d'autres ont fait , et s'il n'y avait pas une telle pression politique sur le sujet , on en saurait probablement plus aujourd'hui.
A contrario, personne n'explique aujourd'hui le franchissement de la barrière d'espèces , personne n'identifie l'espèce intermédiaire qui a permis la transmission à l'homme ...
alors en quoi une hypothèse est plus démontrable que l'autre ??
Ah mais en fait tu te bases encore sur ce truc débile de Montagnier ! Ok !
Le mec (enfin non, c'était même pas lui, il a juste repris l'info) il a juste analysé les dizaines de milliers de nucléotides qui composent le génome du virus, et il a cherché si certaines séquences existaient aussi dans le génome du HIV. Et il en a trouvé !
Sauf que ça, j'aurais pu le lui dire qu'il allait en trouver. Même que si on cherche, on trouvera des bouts de séquences d'ADN humain ou d'ADN d'hippocampe dans l'ARN du virus.
Parce qu'il n'a pas cherché des grosses séquences significatives. Juste des séquences. Sachant que 3 nucléotides d'affilée codent un acide aminé et qu'il y a une grosse vingtaines d'acides aminés dans la nature, les séquences qu'il a trouvées sont en gros comme des suites de quelques lettres parmi une vingtaine.
Comme le disait je ne sais plus quel chercheur, la découverte de Montagnier c'est du niveau de trouver un même mot dans deux livres différents ...
Bref, on a cherché des vraies similitudes significatives, pouvant coder des protéines similaires (vu que c'est là le rôle de l'ARN), entre le génome du SARS-COV2 et celui d'autres virus, et on n'a rien trouvé. Et Montagnier a rajouté une ligne à son statut de pseudo-scientifique qui aurait mieux fait de ne rien dire pour ne pas se ridiculiser une fois de plus.
Le franchissement de la barrière des espèces s'explique très bien par des mutations virales, qui ont rendu un virus capable d'agir dans le corps humain. Mais en effet on ne peut pas retrouver ce virus en particulier, vu qu'il a été démembré par le corps du premier humain contaminé il y a près de 4 ans ...
L'espèce intermédiaire qui a permis la transmission à l'homme n'est pas connue, là encore parce qu'on ne peut pas analyser tous les animaux de la région de Wuhan vivants en 2019 ... Mais en quoi ça invalide cette hypothèse ? On parle de chauves-souris parce qu'elles sont porteuses d'un coronavirus très similaire au SARS-COV2. P'têt qu'y a eu un autre animal entre elles et nous. P'têt pas.