Pas les chiffres en eux-mêmes, mais leurs paroles que vous répétez inlassablement. Les musulmans ne représentent que 12% de la population française. On est bien loin du grand remplacement !gare au gorille a écrit : ↑22 août 2023 14:41Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 14:18
Nous somme issus d'une civilisation chrétienne mais nous en avons perdu les valeurs. Les français ne savent même plus à quoi correspond l'Ascencion, la Pentecôte si ce n'est que c'est un jour férié. Noël = cadeaux, la naissance de Jésus est relégué aux oubliettes. La crèche n'est là que pour décorer le sapin. Pâques symbolise la chasse aux oeufs, mais plus à la Résurrection de Jésus. Posez-donc la question aux français sur ce qu'est Pâques, ils vous répondront : oeuf et lapin en chocolat, cloches et chevreau cuits !
C'est plutôt l'extrême-droite qui confronte ces deux civilisations l'une contre l'autre, ainsi que les radicaux religieux. La majorité des musulmans appliquent leur foi de la manière la plus pacifique sans s'occuper du voisin, tout comme les juifs, les bouddhistes, etc. Leur seul défaut : leur nombre.
Tenez, lisez donc cet article, et vous verrez qu'on est encore loin de la confrontation entre les musulmans et les catholiques :
"France
AA / Paris / Ümit Dönmez
En 2019-2020, 29 % des personnes âgées de 18 à 59 ans se déclarent catholiques, 10 % musulmanes et 10 % se déclarent affiliées à d’autres religions, tandis que 51 % se disent sans religion, selon l’enquête Trajectoires et Origines, citée par l'Insee dans son rapport publié jeudi 30 mars 2023.
L'institut de statistique rapporte que "cette distance à la religion varie considérablement selon le lien à l’immigration". Ainsi, alors que 58 % des personnes sans ascendance migratoire sur deux générations se disent sans religion, c'est le cas pour seulement 19 % des immigrés arrivés après 16 ans et 26 % des descendants de deux parents immigrés.
L'Insee indique aussi "les immigrés venant de pays de tradition musulmane sont les plus inscrits dans la religion", alors que ceux originaires de pays européens à dominante chrétienne - à l’exception du Portugal - ou d’Asie déclarent moins souvent une affiliation religieuse.
Par ailleurs, les musulmans représentent 10 % de la population en France métropolitaine, mais sont nettement plus présents parmi les immigrés (44 %) et les descendants de deux parents immigrés (48 %), lit-on dans le rapport.
- Les pratiques et l'identité religieuses
Concernant les pratiques religieuses, la fréquentation régulière des lieux de culte varie entre 8 % pour les catholiques, un peu plus de 20 % pour les autres chrétiens, les musulmans et les bouddhistes, et 34 % pour les juifs, selon l'Insee qui précise que "les transmissions religieuses entre générations diffèrent grandement selon les religions".
Ainsi, 91 % des personnes élevées dans une famille musulmane suivent la religion de leurs parents, contre 84 % de celles élevées dans une famille juive et 67 % de celles élevées dans une famille catholique.
L'Insee rapporte également qu'au "sein d’une même religion, les pratiques diffèrent selon le lien à la migration". Ainsi, alors que 6 % des catholiques sans ascendance migratoire vont à la messe régulièrement, 15 % des immigrés d’origine portugaise, espagnole ou italienne, 24 % des catholiques ultramarins résidant en France métropolitaine et jusqu’à 55 % des immigrés d’Afrique centrale exercent cette pratique.
Concernant, le rôle des lieux de culte, l'institut statistique que celui-ci est différent dans l’islam où les pratiques privées, à domicile ou dans la vie quotidienne, sont beaucoup plus fréquentes.
"Seuls 20 % des musulmans fréquentent régulièrement la mosquée. La dissociation entre la fréquentation des lieux de culte et l’importance déclarée de la religion dans la vie montre que cet indicateur mesure mal la religiosité des musulmans", lit-on dans le rapport, précisant que la religion est citée comme l’une des dimensions constitutives de leur identité par 7 % des personnes âgées de 18 à 49 ans en 2019-2020.
"Cette place de la religion dans l’identité est nettement plus significative pour les juifs (54 %) et les musulmans (30 %) que pour les catholiques (6 %), mais elle a reculé en onze ans parmi les musulmans", précise l'Insee.
- Le jeûne et le voile
Notant que "la religiosité hors des établissements religieux se manifeste par la pratique de la prière et le respect de différentes normes, notamment alimentaires ou vestimentaires", l'Insee rapporte que les musulmans pratiquent la prière le plus fréquemment : 58 % au moins une fois par semaine tandis que 21 % ne prient jamais.
"Les bouddhistes comptent le moins de croyants qui ne prient jamais (15 %), mais ils ne sont que 32 % à prier au moins une fois par semaine", lit-on encore dans le rapport, ajoutant que parmi les personnes se déclarant catholiques, 44 % ne prient jamais et seulement 15 % prient au moins une fois par semaine.
Concernant les pratiques de jeûne, l'institut statistique rapporte que celles-ci "sont pratiquement tombées en désuétude dans les confessions chrétiennes", alors qu'uniquement 3 % des catholiques et 5 % des autres chrétiens disent respecter strictement les périodes de jeûne de leur religion et 13 % les respecter « plus ou moins ».
"En revanche, 75 % des musulmans respectent le jeûne strictement et 15 % « plus ou moins », lit-on encore dans le rapport.
S'agissant des normes vestimentaires, l'institut statistique rapporte que 26 % des femmes musulmanes âgées de 18 à 49 ans disent porter un voile, parmi lesquelles neuf sur dix disent le porter toujours.
"Cette pratique, qui concerne 36 % des femmes musulmanes immigrées et 17 % des descendantes de deuxième génération, est la plus courante chez les immigrées de Turquie et du Moyen-Orient (46 %)", lit-on encore dans le rapport, précisant que par rapport à 2008-2009, "le port du voile est devenu plus fréquent pour toutes les origines et toutes les générations".
Il est plus fréquent chez les femmes musulmanes en couple, ainsi que chez les femmes musulmanes inactives. Il est moins fréquent pour les femmes musulmanes, cadres et professions intermédiaires, précise l'Insee".
https://www.aa.com.tr/fr/monde/la-franc ... ee/2860474
Un conseil, arrêtez de vous contenter des chiffres et des affirmations que balance votre parti, affirmations et chiffres très souvent erronés, incomplets ou voire carrément exagérés ! Apprenez à faire vos recherches par vous-mêmes.
Ben je pourrais vous donner le même conseil, vous passez votre temps à afficher des articles de propagandes anti-RN ! Mais sinon, ou donc m'avez vous aperçu brandir un chiffre que je tirerais de mon parti ??
La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
J'ai d'autres chiffres avec 8% de la population :Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 14:47
Pas les chiffres en eux-mêmes, mais leurs paroles que vous répétez inlassablement. Les musulmans ne représentent que 12% de la population française. On est bien loin du grand remplacement !
https://fr.statista.com/themes/6482/l-i ... icOverview
Autre fait intéressant, l'athéisme progresse nettement dans les pays du Maghreb alors que les athées d'origine musulmane ne représentent que 8% du total chez nous. Il est clair que si l'athéisme progresse en France on n'aura pas besoin de construire beaucoup de mosquées.
- Corvo
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Patchouli en réponse à gare au gorille écrit :
Les musulmans ne représentent que 12% de la population française. On est bien loin du grand remplacement !
Alors vingt fois sur le métier...
L'article à lire pour comprendre pourquoi le "grand remplacement" est une idée raciste et complotiste
Promue par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, la notion de "grand remplacement" a été reprise par plusieurs candidats à la présidentielle, qui misent sur la peur de l'invasion migratoire pour se démarquer.
L'expression s'est immiscée dans la campagne présidentielle, au grand dam des partisans d'un débat apaisé sur l'immigration. Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont échangé, jeudi 10 mars sur TF1 et LCI, sur la notion de "grand remplacement", chère à l'ancien polémiste. La candidate Les Républicains a, elle, pris une nouvelle fois ses distances avec cette idée, un mois après l'avoir évoquée lors d'un meeting.
Cette idée complotiste et xénophobe a été popularisée au début des années 2010 par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus. Elle fait référence à un supposé processus de substitution des Européens ou des Français "de souche" par des immigrés extra-européens, venus principalement d'Afrique. A l'aide de plusieurs spécialistes des questions d'extrême droite et d'immigration, franceinfo décortique cette idée, ses fondements idéologiques et son glissement des milieux identitaires à la droite républicaine.
D'où vient l'expression "grand remplacement" ?
Figure des milieux identitaires et condamné en 2014 pour "provocation à la haine et à la violence contre un groupe de personnes en raison de leur religion", après des propos islamophobes tenus en 2010, Renaud Camus évoque un "grand remplacement" dans son livre Abécédaire de l'in-nocence, publié en 2010, puis dans Le Grand Remplacement, paru en 2011. Dans un entretien en 2012 au site nationaliste et royaliste de l'Action française, il résume sa conception du "grand remplacement" : "Un peuple était là, stable, occupant le même territoire depuis quinze ou vingt siècles. Et tout à coup, très rapidement, en une ou deux générations, un ou plusieurs autres peuples se substituent à lui, il est remplacé, ce n'est plus lui."
Autrement dit, pour Renaud Camus, "un peuple, issu de la population d'immigrés venus d'Afrique et du Maghreb, se substituerait à un autre, les 'Français de souche'", détaille une note de la Fondation Jean-Jaurès, publiée en septembre 2018.
"La question des "remplacistes" et des "remplacés", de l'Afrique qui déborde sur l'Europe, est explicite chez Renaud Camus."
Nicolas Lebourg, historien de l'extrême droite à franceinfo
Renaud Camus, qui s'était présenté aux élections européennes en 2019, est également partisan de la "remigration", c'est-à-dire le déplacement forcé de populations considérées comme étrangères vers leur supposé "pays d'origine".
Cette notion raciste n'est pas récente, si ?
Le fantasme d'une "submersion migratoire" est plus ancien que les écrits de Renaud Camus. Il est déjà très présent à la fin du XIXe siècle dans les courants nationalistes et antisémites. En 1886, dans La France juive, le journaliste d'extrême droite Edouard Drumont évoque une "véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime, mais cohésive", rappelle Le Monde (article abonnés).
Le chantre du nationalisme français, Maurice Barrès, répand de son côté l'idée selon laquelle "l'immigration juive va modifier la substance même du peuple français", explique à franceinfo le politologue Jean-Yves Camus, codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean-Jaurès. Si Maurice Barrès n'utilise pas l'expression "grand remplacement", il évoque en 1900 dans un article, "l'envahissement de notre territoire et de notre sang par des éléments étrangers qui aspirent à soumettre les éléments nationaux".
La notion d'un changement de population prend surtout de l'ampleur après la Seconde Guerre mondiale "dans des cercles néonazis", rappelle Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extrême droite. Des groupes d'anciens Waffen-SS, dont le Français René Binet, diffusent l'idée raciste d'une destruction de l'Europe "blanche" par l'arrivée d'immigrés venus d'Afrique.
Au cours du XXIe siècle, les courants identitaires reprennent ces thèmes en "extrayant l'argumentaire antisémite pour le faire seulement mythe mobilisateur raciste et islamophobe", analyse Nicolas Lebourg dans un billet pour Mediapart.
Pourquoi cette idée est-elle complotiste ?
Dès l'après-Seconde Guerre mondiale, les sphères néonazies qui développent l'idée d'une substitution démographique y accolent un versant conspirationniste. Dans leurs discours, des "mondialistes" (des élites dirigeantes capitalistes dont feraient partie les Juifs) sont soupçonnés d'organiser volontairement une immigration massive, afin de construire un "homme post-moderne" et "déraciné". "On est totalement dans l'idée d'un complot juif", résume l'historien Nicolas Lebourg.
Dans les franges les plus radicales de l'extrême droite, "à partir des années 1990, des théories circulent également autour du 'plan Kalergi', avance Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch, et co-auteur du rapport de la fondation Jean-Jaurès. Cette théorie du complot tire son nom de Richard Coudenhove-Kalergi, penseur de l'Europe unie dans les années 1920-1930, et lui attribue un prétendu plan "de génocide des peuples blancs européens", peut-on lire sur le site Conspiracy Watch.
"Certains y voient un 'plan mondialiste' voire un 'complot juif'."
Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch à franceinfo
En réalité, ce "mythe" prend appui sur "un collage de citations" de Richard Coudenhove-Kalergi "dénaturées et sorties de leur contexte", explique le rapport de la fondation Jean-Jaurès.
"Au XXle siècle, le succès de la thèse repose moins sur l'élément complotiste antisémite", embraye Nicolas Lebourg. Renaud Camus se défend de tout conspirationnisme. "Il estime que le complot, c'est ce qu'on colle à la théorie pour la décrédibiliser", pointe Rudy Reichstadt. "On retrouve chez lui la dénonciation des élites mondialisées qui ont laissé faire, mais il ne désigne pas une cause unique au "grand remplacement", complète Jean-Yves Camus.
S'il récuse tout complotisme, Renaud Camus tord cependant les faits en utilisant des citations erronées pour soutenir ses idées, comme le détaille le média Les Jours (abonnés). Dans son livre Le Changement de peuple (2013), il attribue à Houari Boumédiène, président de l'Algérie de 1965 à 1978, un discours à la tribune de l'ONU, en avril 1974, prévenant que des "millions d'hommes" quitteraient l'"hémisphère sud" pour "conquérir" les pays de l'"hémisphère nord en le peuplant avec leurs fils". Eric Zemmour reprend ces allégations dans Le Suicide français (2014). Pourtant, l'ancien président algérien n'a jamais tenu ces propos. En témoigne le discours disponible dans les archives des Nations unies. A cette époque, Houari Boumédiène voulait au contraire dissuader les Algériens d'émigrer vers la France.
Pourquoi est-elle invalidée par les faits ?
Pour Renaud Camus, le "grand remplacement" n'est "pas une théorie, mais un constat", analyse le politologue Jean-Yves Camus : "Il assure qu'il n'y aurait qu'à sortir dans la rue pour l'observer." L'écrivain d'extrême droite évoque la "substitution" d'un peuple "en une ou deux générations". Or, confrontés aux chiffres de l'Insee, cette assertion s'effondre, expliquent les démographes.
En 2021, 7 millions d'immigrés vivaient en France, soit 10,3% des 67,6 millions de Français. Parmi eux, 2,5 millions ont acquis la nationalité française. Un peu moins de la moitié (47,5%) des immigrés vivant en France sont nés en Afrique, soit environ 3,3 millions de personnes. Cette proportion correspond à 4,76% de la population totale.
Par ailleurs, selon l'Insee, la part de la population immigrée dans la population totale est passée de 5% en 1946, à 7,4% en 1975, 7,3% en 1999 et 10,3% en 2021. Cette proportion est donc restée très largement minoritaire au cours des soixante-quinze dernières années.
"En faisant des projections jusqu'en 2050 [horizon fréquemment mentionné par les tenants du 'grand remplacement'],cela reste très loin de constituer un quelconque remplacement de la population."
Hervé Le Bras, démographe à franceinfo
Les partisans du "grand remplacement" instrumentalisent également le fait que la proportion d'immigrés est supérieure à la moyenne française dans certains territoires urbains, comme en Seine-Saint-Denis (30% de la population totale en 2016, selon l'Insee). Récemment, des soutiens d'Eric Zemmour, ont ainsi galvaudé les résultats d'une étude de France Stratégie sur la "ségrégation résidentielle" pour prétendre que la situation dans ce département francilien illustrait la soi-disant "réalité du grand remplacement".
"Ça ne veut pas dire qu'il y aura là-bas un remplacement de la population", balaie Hervé Le Bras, auteur de l'essai Il n'y a pas de grand remplacement. "Prendre la situation de la Seine-Saint-Denis pour en tirer des généralités à la France entière, c'est problématique", expliquait aussi en septembre à franceinfo Clément Dherbécourt, co-auteur du rapport. "Ce département n'est pas représentatif de la France en général mais d'une spécificité de l'Ile-de-France, la porte d'entrée de l'immigration extra-européenne en France", ajoutait-il.
Comment l'idée de "grand remplacement" est-elle utilisée à l'étranger ?
Le concept de "grand remplacement" a essaimé au-delà du cadre français et européen. Le terroriste de l'attentat de Christchurch (Nouvelle-Zélande), Brenton Tarrant, "est celui qui a donné une notoriété mondiale à l'expression", explique l'historien Nicolas Lebourg. Avant de tuer 51 personnes en mars 2019, ce suprémaciste blanc avait publié un manifeste, The Great Replacement, traduction littérale du "grand remplacement", dans lequel il fait référence à Renaud Camus. L'écrivain d'extrême droite avait alors rejeté cette filiation évoquant "une utilisation abusive d'un syntagme qui ne lui appartient pas et que manifestement il ne maîtrise pas" et assurant condamner des violences "terroristes, épouvantables, criminelles, désastreuses et imbéciles".
Aux Etats-Unis, la droite suprémaciste, l'"alt-right", a progressivement adopté cette notion impliquant une disparition à terme de la population blanche. "Ces dernières années, l'expression 'Great Replacement' y a supplanté la notion de 'White Genocide' ["génocide blanc"]", poursuit Nicolas Lebourg. Ce concept a aussi été mentionné dans le manifeste publié par Patrick Crusius, qui a tué 22 personnes dans un supermarché d'El Paso, au Texas, en août 2019.
Comment ce concept a-t-il été progressivement récupéré par les personnalités politiques d'extrême droite et de droite ?
Jusqu'il y a peu, le terme de "grand remplacement" était l'apanage des milieux identitaires influencés par Renaud Camus et d'autres figures xénophobes. Le rapport de la Fondation Jean-Jaurès explique que des "sites anti-islamisation" comme Riposte laïque ou Fdesouche contribuent à sa diffusion et sa popularisation sur internet. "C'est autour de 2015 et la crise des réfugiés que l'expression pénètre véritablement dans le milieu politique, ça n'avait pas marché avant", souligne le démographe Hervé Le Bras.
A l'extrême droite, Marine Le Pen prend ses distances avec cette idée, en 2014, dénonçant dans le JDD une "vision complotiste". Pourtant, à l'époque, les cadres de son parti (alors Front national) n'hésitent pas à reprendre cette expression, à l'instar de Marion Maréchal, Stéphane Ravier et Nicolas Bay – tous trois ralliés aujourd'hui à Eric Zemmour. Pour Hervé Le Bras, utiliser cette formule permettait aux responsables d'extrême droite "d'éviter les discussions sérieuses sur les migrations durant les dernières années, car on la posait comme un dogme".
Avant que Valérie Pécresse n'évoque cette idée avec ambiguïté, c'est l'ancien polémiste Eric Zemmour, condamné à plusieurs reprises, notamment pour "provocation à la haine raciale" et "provocation à la haine religieuse", qui a fait sienne cette expression depuis près de dix ans. "Dans tous les endroits où j'ai grandi, à Drancy, à Montreuil, à Stains, dans le 18e arrondissement de Paris, le grand remplacement a opéré. (...) C'est la réalité qui gagne. (...) Dans tous les endroits où j'ai grandi, ils nous ont remplacés", avançait-il sur iTélé en avril 2014. Un argumentaire auquel il n'a pas renoncé depuis qu'il est candidat à la présidentielle. En décembre 2021, lors de son premier meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Eric Zemmour évoquait la "crainte" du "grand remplacement, avec l'islamisation de la France".
Je n'ai pas eu le temps de tout lire, vous pouvez résumer ?
Le "grand remplacement" est une expression qui fait référence à la peur fantasmée d'une invasion de la France par des étrangers extra-européens. Popularisée par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, cette notion a trouvé un écho à l'international et a notamment été brandie par le terroriste de l'attentat suprémaciste de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en 2019. Cette vision raciste et complotiste de l'immigration, qui ne repose sur aucun fondement scientifique, historique ou statistique, ne résiste pas à l'examen des chiffres démographiques.
En France, au départ cantonnée aux milieux identitaires, l'expression s'est progressivement diffusée sur internet. Elle est aussi relayée depuis une dizaine d'années sur les plateaux télé par Eric Zemmour. L'ancien polémiste n'a pas renoncé à soutenir cette idée depuis qu'il est candidat à l'élection présidentielle. Le terme est d'ailleurs devenu objet de débat au cours de la campagne, lorsque Valérie Pécresse, candidate Les Républicains, l'a employé lors d'un meeting en février.
https://www.francetvinfo.fr/elections/p ... 65228.html
Les musulmans ne représentent que 12% de la population française. On est bien loin du grand remplacement !
Alors vingt fois sur le métier...
L'article à lire pour comprendre pourquoi le "grand remplacement" est une idée raciste et complotiste
Promue par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, la notion de "grand remplacement" a été reprise par plusieurs candidats à la présidentielle, qui misent sur la peur de l'invasion migratoire pour se démarquer.
L'expression s'est immiscée dans la campagne présidentielle, au grand dam des partisans d'un débat apaisé sur l'immigration. Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont échangé, jeudi 10 mars sur TF1 et LCI, sur la notion de "grand remplacement", chère à l'ancien polémiste. La candidate Les Républicains a, elle, pris une nouvelle fois ses distances avec cette idée, un mois après l'avoir évoquée lors d'un meeting.
Cette idée complotiste et xénophobe a été popularisée au début des années 2010 par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus. Elle fait référence à un supposé processus de substitution des Européens ou des Français "de souche" par des immigrés extra-européens, venus principalement d'Afrique. A l'aide de plusieurs spécialistes des questions d'extrême droite et d'immigration, franceinfo décortique cette idée, ses fondements idéologiques et son glissement des milieux identitaires à la droite républicaine.
D'où vient l'expression "grand remplacement" ?
Figure des milieux identitaires et condamné en 2014 pour "provocation à la haine et à la violence contre un groupe de personnes en raison de leur religion", après des propos islamophobes tenus en 2010, Renaud Camus évoque un "grand remplacement" dans son livre Abécédaire de l'in-nocence, publié en 2010, puis dans Le Grand Remplacement, paru en 2011. Dans un entretien en 2012 au site nationaliste et royaliste de l'Action française, il résume sa conception du "grand remplacement" : "Un peuple était là, stable, occupant le même territoire depuis quinze ou vingt siècles. Et tout à coup, très rapidement, en une ou deux générations, un ou plusieurs autres peuples se substituent à lui, il est remplacé, ce n'est plus lui."
Autrement dit, pour Renaud Camus, "un peuple, issu de la population d'immigrés venus d'Afrique et du Maghreb, se substituerait à un autre, les 'Français de souche'", détaille une note de la Fondation Jean-Jaurès, publiée en septembre 2018.
"La question des "remplacistes" et des "remplacés", de l'Afrique qui déborde sur l'Europe, est explicite chez Renaud Camus."
Nicolas Lebourg, historien de l'extrême droite à franceinfo
Renaud Camus, qui s'était présenté aux élections européennes en 2019, est également partisan de la "remigration", c'est-à-dire le déplacement forcé de populations considérées comme étrangères vers leur supposé "pays d'origine".
Cette notion raciste n'est pas récente, si ?
Le fantasme d'une "submersion migratoire" est plus ancien que les écrits de Renaud Camus. Il est déjà très présent à la fin du XIXe siècle dans les courants nationalistes et antisémites. En 1886, dans La France juive, le journaliste d'extrême droite Edouard Drumont évoque une "véritable conquête, une mise à la glèbe de toute une nation par une minorité infime, mais cohésive", rappelle Le Monde (article abonnés).
Le chantre du nationalisme français, Maurice Barrès, répand de son côté l'idée selon laquelle "l'immigration juive va modifier la substance même du peuple français", explique à franceinfo le politologue Jean-Yves Camus, codirecteur de l'Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean-Jaurès. Si Maurice Barrès n'utilise pas l'expression "grand remplacement", il évoque en 1900 dans un article, "l'envahissement de notre territoire et de notre sang par des éléments étrangers qui aspirent à soumettre les éléments nationaux".
La notion d'un changement de population prend surtout de l'ampleur après la Seconde Guerre mondiale "dans des cercles néonazis", rappelle Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extrême droite. Des groupes d'anciens Waffen-SS, dont le Français René Binet, diffusent l'idée raciste d'une destruction de l'Europe "blanche" par l'arrivée d'immigrés venus d'Afrique.
Au cours du XXIe siècle, les courants identitaires reprennent ces thèmes en "extrayant l'argumentaire antisémite pour le faire seulement mythe mobilisateur raciste et islamophobe", analyse Nicolas Lebourg dans un billet pour Mediapart.
Pourquoi cette idée est-elle complotiste ?
Dès l'après-Seconde Guerre mondiale, les sphères néonazies qui développent l'idée d'une substitution démographique y accolent un versant conspirationniste. Dans leurs discours, des "mondialistes" (des élites dirigeantes capitalistes dont feraient partie les Juifs) sont soupçonnés d'organiser volontairement une immigration massive, afin de construire un "homme post-moderne" et "déraciné". "On est totalement dans l'idée d'un complot juif", résume l'historien Nicolas Lebourg.
Dans les franges les plus radicales de l'extrême droite, "à partir des années 1990, des théories circulent également autour du 'plan Kalergi', avance Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch, et co-auteur du rapport de la fondation Jean-Jaurès. Cette théorie du complot tire son nom de Richard Coudenhove-Kalergi, penseur de l'Europe unie dans les années 1920-1930, et lui attribue un prétendu plan "de génocide des peuples blancs européens", peut-on lire sur le site Conspiracy Watch.
"Certains y voient un 'plan mondialiste' voire un 'complot juif'."
Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch à franceinfo
En réalité, ce "mythe" prend appui sur "un collage de citations" de Richard Coudenhove-Kalergi "dénaturées et sorties de leur contexte", explique le rapport de la fondation Jean-Jaurès.
"Au XXle siècle, le succès de la thèse repose moins sur l'élément complotiste antisémite", embraye Nicolas Lebourg. Renaud Camus se défend de tout conspirationnisme. "Il estime que le complot, c'est ce qu'on colle à la théorie pour la décrédibiliser", pointe Rudy Reichstadt. "On retrouve chez lui la dénonciation des élites mondialisées qui ont laissé faire, mais il ne désigne pas une cause unique au "grand remplacement", complète Jean-Yves Camus.
S'il récuse tout complotisme, Renaud Camus tord cependant les faits en utilisant des citations erronées pour soutenir ses idées, comme le détaille le média Les Jours (abonnés). Dans son livre Le Changement de peuple (2013), il attribue à Houari Boumédiène, président de l'Algérie de 1965 à 1978, un discours à la tribune de l'ONU, en avril 1974, prévenant que des "millions d'hommes" quitteraient l'"hémisphère sud" pour "conquérir" les pays de l'"hémisphère nord en le peuplant avec leurs fils". Eric Zemmour reprend ces allégations dans Le Suicide français (2014). Pourtant, l'ancien président algérien n'a jamais tenu ces propos. En témoigne le discours disponible dans les archives des Nations unies. A cette époque, Houari Boumédiène voulait au contraire dissuader les Algériens d'émigrer vers la France.
Pourquoi est-elle invalidée par les faits ?
Pour Renaud Camus, le "grand remplacement" n'est "pas une théorie, mais un constat", analyse le politologue Jean-Yves Camus : "Il assure qu'il n'y aurait qu'à sortir dans la rue pour l'observer." L'écrivain d'extrême droite évoque la "substitution" d'un peuple "en une ou deux générations". Or, confrontés aux chiffres de l'Insee, cette assertion s'effondre, expliquent les démographes.
En 2021, 7 millions d'immigrés vivaient en France, soit 10,3% des 67,6 millions de Français. Parmi eux, 2,5 millions ont acquis la nationalité française. Un peu moins de la moitié (47,5%) des immigrés vivant en France sont nés en Afrique, soit environ 3,3 millions de personnes. Cette proportion correspond à 4,76% de la population totale.
Par ailleurs, selon l'Insee, la part de la population immigrée dans la population totale est passée de 5% en 1946, à 7,4% en 1975, 7,3% en 1999 et 10,3% en 2021. Cette proportion est donc restée très largement minoritaire au cours des soixante-quinze dernières années.
"En faisant des projections jusqu'en 2050 [horizon fréquemment mentionné par les tenants du 'grand remplacement'],cela reste très loin de constituer un quelconque remplacement de la population."
Hervé Le Bras, démographe à franceinfo
Les partisans du "grand remplacement" instrumentalisent également le fait que la proportion d'immigrés est supérieure à la moyenne française dans certains territoires urbains, comme en Seine-Saint-Denis (30% de la population totale en 2016, selon l'Insee). Récemment, des soutiens d'Eric Zemmour, ont ainsi galvaudé les résultats d'une étude de France Stratégie sur la "ségrégation résidentielle" pour prétendre que la situation dans ce département francilien illustrait la soi-disant "réalité du grand remplacement".
"Ça ne veut pas dire qu'il y aura là-bas un remplacement de la population", balaie Hervé Le Bras, auteur de l'essai Il n'y a pas de grand remplacement. "Prendre la situation de la Seine-Saint-Denis pour en tirer des généralités à la France entière, c'est problématique", expliquait aussi en septembre à franceinfo Clément Dherbécourt, co-auteur du rapport. "Ce département n'est pas représentatif de la France en général mais d'une spécificité de l'Ile-de-France, la porte d'entrée de l'immigration extra-européenne en France", ajoutait-il.
Comment l'idée de "grand remplacement" est-elle utilisée à l'étranger ?
Le concept de "grand remplacement" a essaimé au-delà du cadre français et européen. Le terroriste de l'attentat de Christchurch (Nouvelle-Zélande), Brenton Tarrant, "est celui qui a donné une notoriété mondiale à l'expression", explique l'historien Nicolas Lebourg. Avant de tuer 51 personnes en mars 2019, ce suprémaciste blanc avait publié un manifeste, The Great Replacement, traduction littérale du "grand remplacement", dans lequel il fait référence à Renaud Camus. L'écrivain d'extrême droite avait alors rejeté cette filiation évoquant "une utilisation abusive d'un syntagme qui ne lui appartient pas et que manifestement il ne maîtrise pas" et assurant condamner des violences "terroristes, épouvantables, criminelles, désastreuses et imbéciles".
Aux Etats-Unis, la droite suprémaciste, l'"alt-right", a progressivement adopté cette notion impliquant une disparition à terme de la population blanche. "Ces dernières années, l'expression 'Great Replacement' y a supplanté la notion de 'White Genocide' ["génocide blanc"]", poursuit Nicolas Lebourg. Ce concept a aussi été mentionné dans le manifeste publié par Patrick Crusius, qui a tué 22 personnes dans un supermarché d'El Paso, au Texas, en août 2019.
Comment ce concept a-t-il été progressivement récupéré par les personnalités politiques d'extrême droite et de droite ?
Jusqu'il y a peu, le terme de "grand remplacement" était l'apanage des milieux identitaires influencés par Renaud Camus et d'autres figures xénophobes. Le rapport de la Fondation Jean-Jaurès explique que des "sites anti-islamisation" comme Riposte laïque ou Fdesouche contribuent à sa diffusion et sa popularisation sur internet. "C'est autour de 2015 et la crise des réfugiés que l'expression pénètre véritablement dans le milieu politique, ça n'avait pas marché avant", souligne le démographe Hervé Le Bras.
A l'extrême droite, Marine Le Pen prend ses distances avec cette idée, en 2014, dénonçant dans le JDD une "vision complotiste". Pourtant, à l'époque, les cadres de son parti (alors Front national) n'hésitent pas à reprendre cette expression, à l'instar de Marion Maréchal, Stéphane Ravier et Nicolas Bay – tous trois ralliés aujourd'hui à Eric Zemmour. Pour Hervé Le Bras, utiliser cette formule permettait aux responsables d'extrême droite "d'éviter les discussions sérieuses sur les migrations durant les dernières années, car on la posait comme un dogme".
Avant que Valérie Pécresse n'évoque cette idée avec ambiguïté, c'est l'ancien polémiste Eric Zemmour, condamné à plusieurs reprises, notamment pour "provocation à la haine raciale" et "provocation à la haine religieuse", qui a fait sienne cette expression depuis près de dix ans. "Dans tous les endroits où j'ai grandi, à Drancy, à Montreuil, à Stains, dans le 18e arrondissement de Paris, le grand remplacement a opéré. (...) C'est la réalité qui gagne. (...) Dans tous les endroits où j'ai grandi, ils nous ont remplacés", avançait-il sur iTélé en avril 2014. Un argumentaire auquel il n'a pas renoncé depuis qu'il est candidat à la présidentielle. En décembre 2021, lors de son premier meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Eric Zemmour évoquait la "crainte" du "grand remplacement, avec l'islamisation de la France".
Je n'ai pas eu le temps de tout lire, vous pouvez résumer ?
Le "grand remplacement" est une expression qui fait référence à la peur fantasmée d'une invasion de la France par des étrangers extra-européens. Popularisée par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus, cette notion a trouvé un écho à l'international et a notamment été brandie par le terroriste de l'attentat suprémaciste de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en 2019. Cette vision raciste et complotiste de l'immigration, qui ne repose sur aucun fondement scientifique, historique ou statistique, ne résiste pas à l'examen des chiffres démographiques.
En France, au départ cantonnée aux milieux identitaires, l'expression s'est progressivement diffusée sur internet. Elle est aussi relayée depuis une dizaine d'années sur les plateaux télé par Eric Zemmour. L'ancien polémiste n'a pas renoncé à soutenir cette idée depuis qu'il est candidat à l'élection présidentielle. Le terme est d'ailleurs devenu objet de débat au cours de la campagne, lorsque Valérie Pécresse, candidate Les Républicains, l'a employé lors d'un meeting en février.
https://www.francetvinfo.fr/elections/p ... 65228.html
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Absolument : il n’y a de Dieu qu’un (seul) Dieu. Il n’y a pas un Dieu pour les Juifs, un Dieu pour les Chrétiens, un Dieu pour les Musulmans. Selon nos croyances on le nomme différemment Elohim, l’Eternel, Yahve, le Père… Allah (swt). Il est Un et Unique.jardinier a écrit : ↑21 août 2023 21:33Je me considère comme déiste, il n'est qu'un seul Dieu, point à la ligne (je sais depuis que c'est un dogme de l'Islam(chahada)fleur2jasmin a écrit : ↑21 août 2023 20:17 Cela dit nous sommes hors sujet, on a dévié sur Zemmour ce n’est pas l’objet du fil. Désolée pour ce p’tit instant égarement) donc un croyant qu'il dise Dieu ou Allah ou Élohim, Yahvé, l'Éternel .. Enfin toussa toussa ça me va, c'est ensuite que ça se gâte avec les Ibrahim(Abraham de la Genèse) , Rassûl(Prophète) et autre ʿĪsā (Jésus).
Bref tout ce micmac donne obligatoirement un grand nombre de lieux de prières. Et puis c'est tout, il faut faire avec![]()
En tout cas vous venez de prononcer une partie de l’attestation de foi qui consiste à dire = il n’y a de Dieu qu’un seul Dieu. Félicitation vous êtes à demi Musulman (ou du moins en phase pour le devenir…).
Méfiez vous quand même…

Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment. MalcolmX
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Tout à fait. On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 13:24Les cloches ont leur place dans les églises et continueront de sonner. Si leur son gêne quelqu'un, qu'il aille vivre sur une île déserte ! Les églises font partie du patrimoine français et elles le resteront. Ceux et celles qui veulent taire les cloches à tout jamais ne représentent qu'eux-même. On fait beaucoup de choses au nom de la laïcité mais parfois cela devient n'importe quoi.gare au gorille a écrit : ↑22 août 2023 13:09
Ben le problème c'est que nous avons des cloches qui sonnent pour appeler les gens à la messe, pour les mariages et les enterrements etc et que des voix (généralement la gauche écolo) voudraient qu'au nom de l'égalité de traitement et aussi de la laïcité ces cloches cessent de sonner.
Toute la question est de savoir si au nom de l'égalité de traitement nous devons renier notre appartenance à la civilisation chrétienne depuis plus de mille ans pour mettre sur le même pied d'égalité la civilisation nouvellement arrivée en masse et qui est une civilisation musulmane en train de s'étendre sur notre territoire. Et la forcément nous ne serons pas tous d'accord.
Il est nullement question de nier notre civilisation chrétienne, mais il faut aussi savoir vivre avec notre temps. Notre civilisation est de moins en moins croyante, contrairement à nos ancêtres, et nos églises ferment les unes après les autres faute de moyens pour les entretenir. La population musulmane est plus croyante que la population chrétienne en France, à qui la faute ? Aux français eux-mêmes qui préfèrent l'astrologie, l'ésotérisme et les voyants à leur religion.
On défend les crèches dans les églises ou dans les mairies, mais pour beaucoup cela ne représente qu'un élément de décor et ne viennent plus faire un signe de croix devant le petit Jésus.
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
la religion est une conviction personnelle que l'on ne doit pas afficher de manière ostentatoire individuellementfleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28Tout à fait. On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 13:24
Les cloches ont leur place dans les églises et continueront de sonner. Si leur son gêne quelqu'un, qu'il aille vivre sur une île déserte ! Les églises font partie du patrimoine français et elles le resteront. Ceux et celles qui veulent taire les cloches à tout jamais ne représentent qu'eux-même. On fait beaucoup de choses au nom de la laïcité mais parfois cela devient n'importe quoi.
Il est nullement question de nier notre civilisation chrétienne, mais il faut aussi savoir vivre avec notre temps. Notre civilisation est de moins en moins croyante, contrairement à nos ancêtres, et nos églises ferment les unes après les autres faute de moyens pour les entretenir. La population musulmane est plus croyante que la population chrétienne en France, à qui la faute ? Aux français eux-mêmes qui préfèrent l'astrologie, l'ésotérisme et les voyants à leur religion.
On défend les crèches dans les églises ou dans les mairies, mais pour beaucoup cela ne représente qu'un élément de décor et ne viennent plus faire un signe de croix devant le petit Jésus.
ne pas confondre avec le droit de fêter l AID après en avoir demandé et obtenu l'autorisation comme pour toute manifestation et fête
ne faites pas le jeu de ceux qui veulent diviser les gens
à Hayange le maire RN fait en équilibre à la fois la fête du cochon et aussi la fête du mouton avec la même participation technique de la municipalité
la première année de sa gestion les organisateurs (gauchistes) du festival du film du monde arabe pensaient que le maire l'interdirait
mais comme au contraire il l'a subventionné l'année suivante et encore aujourd'hui ils l'ont délocalisé et éparpillé dans plusieurs communes trop petites pour avoir les infrastructures
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
La laïcité existe dans les bâtiments publics et concerne toutes les religions, sans exception et n'implique que les employés directs de ces administrations (mairie, université, etc.). Cela est tout à fait normal. Mais ce qui ne l'est pas, c'est de vouloir interdire le voile dans la rue qui est à l'encontre de la loi 1905. Si on interdit le voile, alors tous les insignes religieux doivent être également interdit dans ce même lieu. Question d'équité.fleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28Tout à fait. On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 13:24
Les cloches ont leur place dans les églises et continueront de sonner. Si leur son gêne quelqu'un, qu'il aille vivre sur une île déserte ! Les églises font partie du patrimoine français et elles le resteront. Ceux et celles qui veulent taire les cloches à tout jamais ne représentent qu'eux-même. On fait beaucoup de choses au nom de la laïcité mais parfois cela devient n'importe quoi.
Il est nullement question de nier notre civilisation chrétienne, mais il faut aussi savoir vivre avec notre temps. Notre civilisation est de moins en moins croyante, contrairement à nos ancêtres, et nos églises ferment les unes après les autres faute de moyens pour les entretenir. La population musulmane est plus croyante que la population chrétienne en France, à qui la faute ? Aux français eux-mêmes qui préfèrent l'astrologie, l'ésotérisme et les voyants à leur religion.
On défend les crèches dans les églises ou dans les mairies, mais pour beaucoup cela ne représente qu'un élément de décor et ne viennent plus faire un signe de croix devant le petit Jésus.
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
quand avez vous croisez pour la derniere fois une bonne soeur cornette ou un moine en bure ou un curé en soutane dans la ruePatchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 19:42La laïcité existe dans les bâtiments publics et concerne toutes les religions, sans exception et n'implique que les employés directs de ces administrations (mairie, université, etc.). Cela est tout à fait normal. Mais ce qui ne l'est pas, c'est de vouloir interdire le voile dans la rue qui est à l'encontre de la loi 1905. Si on interdit le voile, alors tous les insignes religieux doivent être également interdit dans ce même lieu. Question d'équité.fleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28
Tout à fait. On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).
couvrir sa chevelure n'est pas interdit d'ailleurs les juives orthodoxes le font avec intelligence
c'est les vetements signes ostentatoire d'une religion qui sont interdits
on ne s'opposera jamais si vous portez la main de fatima meme si vous risquez de vous la faire arracher par une racaille
question d'équité : on interdit bien les crèches de noel dans l'espace public
cessez la victimisation
en france on veut et on est pour l'égalité
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Ben alors si même vous n'avez pas confiance dans les chiffres donnés par votre parti où va t'on !...gare au gorille a écrit : ↑22 août 2023 14:41Patchouli38 a écrit : ↑22 août 2023 14:18
Nous somme issus d'une civilisation chrétienne mais nous en avons perdu les valeurs. Les français ne savent même plus à quoi correspond l'Ascencion, la Pentecôte si ce n'est que c'est un jour férié. Noël = cadeaux, la naissance de Jésus est relégué aux oubliettes. La crèche n'est là que pour décorer le sapin. Pâques symbolise la chasse aux oeufs, mais plus à la Résurrection de Jésus. Posez-donc la question aux français sur ce qu'est Pâques, ils vous répondront : oeuf et lapin en chocolat, cloches et chevreau cuits !
C'est plutôt l'extrême-droite qui confronte ces deux civilisations l'une contre l'autre, ainsi que les radicaux religieux. La majorité des musulmans appliquent leur foi de la manière la plus pacifique sans s'occuper du voisin, tout comme les juifs, les bouddhistes, etc. Leur seul défaut : leur nombre.
Tenez, lisez donc cet article, et vous verrez qu'on est encore loin de la confrontation entre les musulmans et les catholiques :
"France
AA / Paris / Ümit Dönmez
En 2019-2020, 29 % des personnes âgées de 18 à 59 ans se déclarent catholiques, 10 % musulmanes et 10 % se déclarent affiliées à d’autres religions, tandis que 51 % se disent sans religion, selon l’enquête Trajectoires et Origines, citée par l'Insee dans son rapport publié jeudi 30 mars 2023.
L'institut de statistique rapporte que "cette distance à la religion varie considérablement selon le lien à l’immigration". Ainsi, alors que 58 % des personnes sans ascendance migratoire sur deux générations se disent sans religion, c'est le cas pour seulement 19 % des immigrés arrivés après 16 ans et 26 % des descendants de deux parents immigrés.
L'Insee indique aussi "les immigrés venant de pays de tradition musulmane sont les plus inscrits dans la religion", alors que ceux originaires de pays européens à dominante chrétienne - à l’exception du Portugal - ou d’Asie déclarent moins souvent une affiliation religieuse.
Par ailleurs, les musulmans représentent 10 % de la population en France métropolitaine, mais sont nettement plus présents parmi les immigrés (44 %) et les descendants de deux parents immigrés (48 %), lit-on dans le rapport.
- Les pratiques et l'identité religieuses
Concernant les pratiques religieuses, la fréquentation régulière des lieux de culte varie entre 8 % pour les catholiques, un peu plus de 20 % pour les autres chrétiens, les musulmans et les bouddhistes, et 34 % pour les juifs, selon l'Insee qui précise que "les transmissions religieuses entre générations diffèrent grandement selon les religions".
Ainsi, 91 % des personnes élevées dans une famille musulmane suivent la religion de leurs parents, contre 84 % de celles élevées dans une famille juive et 67 % de celles élevées dans une famille catholique.
L'Insee rapporte également qu'au "sein d’une même religion, les pratiques diffèrent selon le lien à la migration". Ainsi, alors que 6 % des catholiques sans ascendance migratoire vont à la messe régulièrement, 15 % des immigrés d’origine portugaise, espagnole ou italienne, 24 % des catholiques ultramarins résidant en France métropolitaine et jusqu’à 55 % des immigrés d’Afrique centrale exercent cette pratique.
Concernant, le rôle des lieux de culte, l'institut statistique que celui-ci est différent dans l’islam où les pratiques privées, à domicile ou dans la vie quotidienne, sont beaucoup plus fréquentes.
"Seuls 20 % des musulmans fréquentent régulièrement la mosquée. La dissociation entre la fréquentation des lieux de culte et l’importance déclarée de la religion dans la vie montre que cet indicateur mesure mal la religiosité des musulmans", lit-on dans le rapport, précisant que la religion est citée comme l’une des dimensions constitutives de leur identité par 7 % des personnes âgées de 18 à 49 ans en 2019-2020.
"Cette place de la religion dans l’identité est nettement plus significative pour les juifs (54 %) et les musulmans (30 %) que pour les catholiques (6 %), mais elle a reculé en onze ans parmi les musulmans", précise l'Insee.
- Le jeûne et le voile
Notant que "la religiosité hors des établissements religieux se manifeste par la pratique de la prière et le respect de différentes normes, notamment alimentaires ou vestimentaires", l'Insee rapporte que les musulmans pratiquent la prière le plus fréquemment : 58 % au moins une fois par semaine tandis que 21 % ne prient jamais.
"Les bouddhistes comptent le moins de croyants qui ne prient jamais (15 %), mais ils ne sont que 32 % à prier au moins une fois par semaine", lit-on encore dans le rapport, ajoutant que parmi les personnes se déclarant catholiques, 44 % ne prient jamais et seulement 15 % prient au moins une fois par semaine.
Concernant les pratiques de jeûne, l'institut statistique rapporte que celles-ci "sont pratiquement tombées en désuétude dans les confessions chrétiennes", alors qu'uniquement 3 % des catholiques et 5 % des autres chrétiens disent respecter strictement les périodes de jeûne de leur religion et 13 % les respecter « plus ou moins ».
"En revanche, 75 % des musulmans respectent le jeûne strictement et 15 % « plus ou moins », lit-on encore dans le rapport.
S'agissant des normes vestimentaires, l'institut statistique rapporte que 26 % des femmes musulmanes âgées de 18 à 49 ans disent porter un voile, parmi lesquelles neuf sur dix disent le porter toujours.
"Cette pratique, qui concerne 36 % des femmes musulmanes immigrées et 17 % des descendantes de deuxième génération, est la plus courante chez les immigrées de Turquie et du Moyen-Orient (46 %)", lit-on encore dans le rapport, précisant que par rapport à 2008-2009, "le port du voile est devenu plus fréquent pour toutes les origines et toutes les générations".
Il est plus fréquent chez les femmes musulmanes en couple, ainsi que chez les femmes musulmanes inactives. Il est moins fréquent pour les femmes musulmanes, cadres et professions intermédiaires, précise l'Insee".
https://www.aa.com.tr/fr/monde/la-franc ... ee/2860474
Un conseil, arrêtez de vous contenter des chiffres et des affirmations que balance votre parti, affirmations et chiffres très souvent erronés, incomplets ou voire carrément exagérés ! Apprenez à faire vos recherches par vous-mêmes.
Ben je pourrais vous donner le même conseil, vous passez votre temps à afficher des articles de propagandes anti-RN ! Mais sinon, ou donc m'avez vous aperçu brandir un chiffre que je tirerais de mon parti ??
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
sauf que là ce ne sont pas des chiffres donnés par le RN mais par un journaleuxCorvo a écrit : ↑23 août 2023 06:36Ben alors si même vous n'avez pas confiance dans les chiffres donnés par votre parti où va t'on !...gare au gorille a écrit : ↑22 août 2023 14:41
Ben je pourrais vous donner le même conseil, vous passez votre temps à afficher des articles de propagandes anti-RN ! Mais sinon, ou donc m'avez vous aperçu brandir un chiffre que je tirerais de mon parti ??
le RN se concentre sur autre chose ; former des gens pour gouverner en 2027 et pour la future gestion des villes supplémentaires qu'il gagnera en 2026
il ne passe pas son temps a dénigrer les autres partis
quand à sa campagne électorale macron et les autres le font tres bien pour lui "meme les racailles de banlieues)

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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
"Mais sinon, ou donc m'avez vous aperçu brandir un chiffre que je tirerais de mon parti ??"vivarais a écrit : ↑23 août 2023 07:03sauf que là ce ne sont pas des chiffres donnés par le RN mais par un journaleux
le RN se concentre sur autre chose ; former des gens pour gouverner en 2027 et pour la future gestion des villes supplémentaires qu'il gagnera en 2026
il ne passe pas son temps a dénigrer les autres partis
quand à sa campagne électorale macron et les autres le font tres bien pour lui "meme les racailles de banlieues)![]()
Quand vous aurez compris le sens de mon post faites moi signe.
Modifié en dernier par Corvo le 23 août 2023 07:08, modifié 1 fois.
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
ces chiffres viennent de l'INSEE.vivarais a écrit : ↑23 août 2023 07:03sauf que là ce ne sont pas des chiffres donnés par le RN mais par un journaleux
le RN se concentre sur autre chose ; former des gens pour gouverner en 2027 et pour la future gestion des villes supplémentaires qu'il gagnera en 2026
il ne passe pas son temps a dénigrer les autres partis
quand à sa campagne électorale macron et les autres le font tres bien pour lui "meme les racailles de banlieues)![]()
C'est ça le problème avec vous, vous ne lisez rien et ne vous instruisez jamais.
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Le terme de laïcité n'a pas la même signification pour tous.fleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28
On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).
Pour certains la laïcité c'est séparer l'état et le religieux. Mais est ce une manière de protéger l'état contre les excès de la religion ou est ce une façon de protéger les religions ?
À l'origine, il est indiscutable que les partisans de la laïcité voulaient éloigner la religion ( catholique essentiellement) de la vie politique. La vivacité du combat entre les partisans de la laïcité et ses détracteurs ont conduit à des compromis. Ainsi la soutane des prêtres a été un point soulevé mais qui n'a finalement pas été retenu. En effet la france rurale surtout, pratiquante à cette époque soutenait volontiers " son" curé. On a donc volontairement accepté de mettre de côté la problématique vestimentaire.
La problématique Islamique ne se posait pas à l'époque.
Reste à savoir si on doit aujourd'hui adapter la loi à cette religion dont les tentatives d'entrisme ( voile, abaya, burkini, menus halal etc..) eussent, je pense, hérissées les fondateurs de la notion de laïcité ou si on doit la laisser ainsi qu'elle a été conçue ?
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
effectivement, ces débats ne se sont pas posés vis à vis de la religion musulmane.papibilou a écrit : ↑23 août 2023 11:34Le terme de laïcité n'a pas la même signification pour tous.fleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28
On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).
Pour certains la laïcité c'est séparer l'état et le religieux. Mais est ce une manière de protéger l'état contre les excès de la religion ou est ce une façon de protéger les religions ?
À l'origine, il est indiscutable que les partisans de la laïcité voulaient éloigner la religion ( catholique essentiellement) de la vie politique. La vivacité du combat entre les partisans de la laïcité et ses détracteurs ont conduit à des compromis. Ainsi la soutane des prêtres a été un point soulevé mais qui n'a finalement pas été retenu. En effet la france rurale surtout, pratiquante à cette époque soutenait volontiers " son" curé. On a donc volontairement accepté de mettre de côté la problématique vestimentaire.
La problématique Islamique ne se posait pas à l'époque.
Reste à savoir si on doit aujourd'hui adapter la loi à cette religion dont les tentatives d'entrisme ( voile, abaya, burkini, menus halal etc..) eussent, je pense, hérissées les fondateurs de la notion de laïcité ou si on doit la laisser ainsi qu'elle a été conçue ?
mais les lois sont le pied de la république.
si les lois ne sont pas adaptées à la religion musulmane, car trop envahissante dans l'espace public, alors il faut légiférer.
mais auront ils assez de courage et de mesure?
difficile d'y répondre.
c'est à cause de ces "vides juridiques" que les clivages perdurent, mais ça arrange bien les politiques qui s'en servent comme d'un chiffon rouge.
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« Ainsi s'éteint la liberté, sous une pluie d'applaudissements. » Star Wars, épisode III
"nul bien sans peine".....
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Re: La France construit-elle "des milliers de mosquées alors qu'elle démolit ses églises" ?
Ah bon ? Première nouvelle. En tout cas ce n’est pas ce que dit la loi ! Un individu peut manifester sa foi en public, en l’occurrence par le port de signes religieux : kippa, croix, voile…vivarais a écrit : ↑22 août 2023 18:36la religion est une conviction personnelle que l'on ne doit pas afficher de manière ostentatoire individuellementfleur2jasmin a écrit : ↑22 août 2023 18:28
Tout à fait. On veut faire adopter des lois qui vont à l’encontre du principe même de laïcité.Pour certains la laïcité est synonyme de négation du religieux. Ils veulent gommer toute appartenance religieuse, tout qui se rapporte de près ou de loin à la religion : signes extérieurs, les signes religieux visibles dans l’espace public (entre autres). Même si on tape sur l’Islam la grande et majeure partie du temps, ne croyez pas que cela n’a pas de répercussion sur les autres religions. La religion Chrétienne s’en trouve elle aussi éclaboussée. (Hélas!).
ne pas confondre avec le droit de fêter l AID après en avoir demandé et obtenu l'autorisation comme pour toute manifestation et fête
Après j’ai bien compris que vous cherchez à restreindre cette liberté religieuse. Vous souhaitez légiférer encore et toujours + afin d’interdire en tous lieux les signes religieux et l’expression religieuse.
Navrée de vous décevoir mais c’est juste un doux rêve car « sur le papier » c’est irréalisable et je pense qu’au fond vous en avez bien conscience….
Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment. MalcolmX