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par Crapulax » 27 décembre 2017 05:49
...................La cabine téléphonique rangée au rayon des souvenirs...................
Depuis le début des années 70, les cabines téléphoniques faisaient partie du paysage urbain. Si pour les moins de 20 ans, elles ne sont que les fossiles d'une préhistoire numérique qu'ils remarquent à peine, pour la majorité de la population, elles ont été pendant très longtemps un outil indispensable de la vie quotidienne. Emportées par le téléphone mobile, elles se retrouvent désormais reléguées au statut de glorieux avatar de l'histoire des télécoms. "En 2016, le trafic des cabines téléphoniques représentait moins de 0,7% de celui constaté en 2000. Une très grande majorité de cabines n'avait plus aucun trafic", relève-t-on au ministère de la Cohésion du territoire. Un abandon réel puisque le temps moyen d'utilisation était en 2016 de moins d'une minute par cabine et par jour, contre plus d'une heure en 1998, selon les données d'Orange et de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep). Conséquence, pour l'opérateur historique le maintien des cabines représente une perte de 10 millions d'euros par an. Elles généraient encore un chiffre d'affaires de 516 millions d'euros en 2000. "Début décembre, il en restait encore environ 3 000 sur tout le territoire, il en restera un peu plus de 1 000 au 1er janvier 2018, principalement du fait des retards de dé-raccordement électrique", précise l'opérateur.
En 2018, seules 350 seront maintenues en service, uniquement présentes dans les zones blanches le temps que le réseau mobile vienne y prendre le relais. Un nombre jugé insuffisant, tant par les associations de consommateurs que celles d'élus locaux. "Nous ne demandons pas nécessairement le maintien des cabines mais le maintien du service", explique Nadia Ziane, responsable du pôle consommation pour l'association Familles Rurales. Pour certains, "la fin de la cabine téléphonique peut être vue comme la matérialisation d'un abandon", déclare Cédric Szabo, directeur de l'association des maires ruraux de France. Pour certains, "la fin de la cabine téléphonique peut être vue comme la matérialisation d'un abandon", dit-il. Aucun démontage n'est réalisé sans dialogue avec les collectivités selon Orange. Ils "sont réalisés en concertation étroite avec les acteurs locaux, la très grande majorité d'entre eux accueille d'ailleurs cette évolution positivement et en comprennent le sens" précise l'opérateur. Le gouvernement rappelle qu'Orange, qui vient d'être désigné opérateur en charge du service universel pour les trois prochaines années, a vu ses obligations renforcées notamment dans le délai de réparation des pannes de réseau. Les Maisons de service public, créées en 2015, doivent également prendre le relais, en mettant à disposition des téléphones publics mais leur fonctionnement n'offre pas une alternative satisfaisante, estime Familles rurales. Si elles ne serviront plus à communiquer, certaines cabines auront d'autres usages. Les communes ont en effet la possibilité, si elles le souhaitent, de conserver l'habitacle "dans le cadre d'un projet culturel ou artistique", précise Orange, "nous faisons alors don de l'habitacle à la mairie, qui en devient propriétaire". "Dans certaines communes, la cabine est un marqueur, un point identitaire qui permettait aux habitants de communiquer avec le monde. Il y a parfois volonté de la conserver, pour en faire une boîte à lire par exemple", confirme Cédric Szabo.
Source:La Provence.
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...