Va-t-on désespérer Neuilly avec l'intervention de ce comité sans aucun pouvoir mais dont les remontrances pourraient faire de la peine ?Les cas "choquants" de certains patrons "attisent la violence".
Condamnant la violence d'un côté, François Fillon n'oublie pour autant de vilipender les patrons et leur arrogance. Il affirme que les cas "choquants" de rémunération de certains chefs d'entreprise pouvaient "attiser la violence" et conduire à "des comportements qui sont dangereux pour l'économie française toute entière". Et d'ajouter que le comité d'éthique, dont le gouvernement a demandé la création à la présidente du Medef, Laurence Parisot, "doit pouvoir être saisi de cas qui sont des cas choquants".
Ou risque-t-on des décès par "mort de rire" chez ceux qui seront l'objet de cette répression impitoyable ?