jmarie a écrit :
En fait, la réponse m'est apparue tout naturellement. C'est très simple. Que la personne soit déformée ou qu'elle ait un gêne défectueux (peu importe) de toute façon ça ne change rien.
Si elle est en conflit ,(et qu'elle le vit mal), se disfonctionnement se transformera de toute façon en cancer (ou en dégradation de la maladie...) ou bien, elle n'est pas en conflit, alors dans ce cas elle ne risque pas de voir son disfonctionnement dégénérer en cancer.
C'est là où les chirurgiens se trompent. Ils disent qu'il y a des risques. Mais eux pensent que c'est dû aux gênes alors que non, le déclenchement se fait par le conflit.
D'ailleurs ils faudrait que ces messieurs m'expliquent dans ce cas pourquoi ça ne dégénère pas systématiquement chez tout le monde.... Quel est le déclencheur dans ce cas....Ca n'est pas expliqué de leur côté...
Ce que j'ai surligné est une excellent question, enfin tu te poses ces questions
! Car cela on le sait, il fallait juste se le demander !
Voila l'explication:
Notre organisme est composé d'environ cinq-mille milliards de cellules réparties dans plus de 200 types cellulaires différents qui composent les tissus (cellules sanguines, nerveuses, germinales ...). La prolifération cellulaire au sein de ces tissus est rigoureusement contrôlée au cours de notre vie: certaines cellules (telles que les neurones) ne nécessitent pas un renouvellement constant, d'autres sont perpétuellement en cours de multiplication (cellules sanguines ou de la peau).Le contrôle de cette multiplication cellulaire normale se fait par l'intermédiaire d'un équilibre permanent entre facteurs activateurs (stimulateurs de la division cellulaire) et facteurs inhibiteurs (freins de la division cellulaire). Toute altération de cet équilibre, ou homéostasie cellulaire, peut faire pencher la balance soit du côté inhibiteur, dans ce cas la cellule meurt et disparaît, soit du côté activateur et la cellule se divise de façon incontrôlée et peut donner naissance à un cancer.
Tu comprends le cancer est une prolifération de cellule, dont le corps a perdu le contrôle, normalement il contrôle cela par facteurs activateurs et des facteurs inhibiteurs, c'est a dire par de protéines fabriquées (en fait elles sont codées) par un gène :
Le gène BRCA1 (sigle de Breast cancer 1 -cancer du sein n° 1- à début précoce) est un gène humain qui appartient à une classe de gènes suppresseurs de tumeur, qui maintiennent l'intégrité génomique afin de prévenir la prolifération incontrôlée de cellules mammaires. Ce gène composé de 22 exons va donner naissance par l'intermédiaire d'un ARN messager à une protéine formée de 1863 acides aminés1. La protéine BRCA1 est multifactorielle: elle est impliquée dans la réparation des dommages de l'ADN, l'ubiquitination, la régulation transcriptionnelle, ainsi que dans d'autres fonctions. Les variations du gène ont été impliquées dans un certain nombre de cancers héréditaires, comme le cancer du sein, des ovaires et de la prostate. Le gène BRCA1 est situé sur le bras long (q) du chromosome 17 au niveau de la bande 21, entre les paires de base 38 449 843 et 38 530 933.
En gros, une gène, morceau très petit d'un chromosome lui même composé par une molécule ADN, ce gène subit une excision des introns par des protéines spéciales ce qui donne l'ARN prémessager, celui ci subit la transcription c'est a dire que les exons sont attachés et donne l'ARN messager, celui ci va être traduit par les ribosomes et l'ARNt (je crois) et donner une protéine !
Ainsi le gène BRCA1 code pour une protéine BRCA1 qui elle même contrôle plusieurs phénomènes du corps c'est pourquoi on dit qu'elle est multi-factorielle, parmi lequel la prolifération cellulaire !
Le problème est que a chaque réplication de l'adn dans une cellule c'est a dire a chaque mitose d'une cellule, il y a un risque de mutation, c'est a dire qu'un nucléotide de l'ADN peut etre remplacé par un autre ou subir une délétion....et donc modifiée le brin ADN et donc par cascades finir par modifier la protéine BRCA1 or l'une de ces mutations peut conduire a une protéine BRCA1 dont la fonction va être modifier par rapport a sa fonction d'origine et donc mené a une prolifération et un cancer !
Certaines variations du gène BRCA1 conduisent à un risque accru de cancer du sein. Les chercheurs ont identifié plus de 600 mutations du gène BRCA1, dont beaucoup sont associées à un risque accru de cancer.
Ces mutations peuvent être des changements dans une ou un petit nombre de paires de base de l'ADN. Ces mutations peuvent être identifiées par PCR et séquençage de l'ADN.
Dans certains cas, de larges segments d'ADN sont modifiés. Ces modifications peuvent être une suppression ou une duplication d'un ou plusieurs exons du gène. Les méthodes classiques de détection des mutations (séquençage) sont incapables de révéler ces mutations9 et on doit utiliser d'autres méthodes pour les analyser : la Q-PCR10, la MLPA (Multiplex Ligation-dépendants Probe Amplification)11 et la QMPSF (Quantitative Multiplex PCR of Shorts Fluorescents Fragments)12. De nouvelles méthodes ont récemment été proposées : la HDA (HeteroDuplex Analysis) par multi-électrophorèse capillaire ou également la CGH-array (Comparative Genomic Hybridization-array) basée sur l'hybridation comparative du génome13.
Généralement, un gène BRCA1 muté donne une protéine qui ne fonctionne pas correctement car elle est anormalement courte. Les chercheurs pensent que les protéines BRCA1 défectueuses ne sont pas capables de bloquer les mutations qui se produisent sur d'autres gènes. Ces défauts s'accumuleraient et pourraient permettre aux cellules de se reproduire de façon incontrôlée pour former une tumeur.
En plus de cancer du sein, des mutations du gène BRCA1 peuvent également accroître le risque de cancer de l'ovaire et de la prostate. En outre, des lésions précancéreuses (dysplasies) de la trompe de Fallope ont été liées à des mutations des gènes BRCA1.
C'est pour cela que c'est si difficile a soigner, comment atteindre un gène, celui se trouve sur un chromosome présent lui même dans toutes les cellules du corps, c'est a dire 5000 milliards de cellules, comment veux tu le réparer si dès la fécondation ayant donner la cellule œuf c'etait déjà trop tard !
"Nos théories sont des représentations symboliques qui jamais ne s'identifient au monde. Entre les deux, aussi raffinée que soit notre connaissance, la distance n'est jamais nulle".
Michel Paty