casting

[tisiphoné]

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bah , ils savent pas ce qu 'ils perdent !
allez hija viens à la coloc , on va embêter Spy

et puis tu sais , les hommes c'est versatile , un rien les émoustille , mais un rien les effraie

[hijadellaluna]

allez messieurs, jsuis chaude aussi

[hijadellaluna]

à prendre au second degré hein :oops:

[tisiphoné]

nan nan tu peux plus te rétracter
tu as dit quoi ?
que tu voulais u rendre un homme heureux en somme !!!
ben ! je crois que tu vas trouver !!!
je réitère ton annonce : Hija est prête !!
alors les frileux ? vous êtes où ?

[hijadellaluna]

lol
arrete je vais vriment passer pour une chaudasse,lol :oops:

[Barbapoutre]

lol
arrete je vais vriment passer pour une chaudasse,lol :oops:

C'est plutôt un signe de bonne santé non?

[hijadellaluna]

lol

[tisiphoné]

ben , voilà , tu as l"opinion d'un homme , tu vois Barbapoutre n'a pas été choqué

tu devrais lui demander conseil

[hijadellaluna]

barbapoutre: comment ne pas faire fuir un homme? :roll:

[novisad]

IL suffit d'une rencontre improbable, tout est dans les romans ,mademoiselle .....la vie ,l'amour, la mort ,tout se melange

La grande surface n’était pas très loin du chemin du Bas. On y accédait en empruntant une multitude de petites routes qui serpentaient, s’entrecoupaient, tout en étant hautement inondables ; ce qui en faisait un endroit sur pour la population nomade. En hiver, les voies praticables bougeaient tous les jours, selon les rythmes des marées conjuguées aux averses de pluie. On se repassait les informations pour savoir si cela passait ou pas et la police ne s’y risquait plus ; s’étant déjà fait prendre au piège. Il faut dire qu’à la vue de ces immenses flaques d’eau recouvrant la chaussée, cela nécessitait un œil expérimenté pour déterminer si le passage s’avérerait possible ou pas. Le risque était en cas de mauvais calcul, de se retrouver enlisé en plein milieu, moteur calé sans autre ressource que de descendre a pied ; pantalon retroussé. Ce soir la tandis qu’il revenait, la Loire avait considérablement montée. Ils venaient de traverser une énorme flaque masquée par un virage lorsque s’annonça une petite voiture en face. Son allure dénotait qu’elle ne connaissait pas l’endroit, mais curieusement a la vue du fourgon ; elle accéléra. Ludo qui avait ralenti pour prévenir du piège à venir, du carrément lui barrer la route. C’était une femme, qui finit par s’arrêter, bloquée qu’elle était par l’avant du J7. Par chance, elle ne fit que se heurter au pneu braqué sur elle, au lieu du méchant pare choc. Cela agaça Ludo qui du coup pour s’éviter toute nouvelle manœuvre de la miss, enfonça de plus belle sa roue. La belle tenta bien d’accélérer rageusement, mais un vain patinage la laissa échouée sur le coté. Alors, il attendit, le sourire aux lèvres que la dame veuille bien ouvrir sa vitre :

Bonjour, la route est inondée juste après et votre voiture va être trop basse pour passer ; fit il.

Et il rajouta, venant tout juste d’apercevoir le caducée qui ornait le pare brise, qu’elle risquait fort d’être prise au piège de cette eau stagnante qu’on disait infectée par les égouts et les rats. Surprise que l’on s’intéressa si bien à sa santé, l’inconnue expliqua qu’elle était médecin en recherche d’une famille avec un cas de méningite. Ludo grimaça car ce campement était justement de l’autre coté, sur un îlot un peu isolé et surtout difficilement accessible à cette heure. Il lui expliqua et la sentit se détendre un peu :

Ecoutez, la nuit va tomber et laisser votre voiture ici, est très risqué. Notre camp est situé à l’opposé ; vous pourrez y garer votre voiture. L’on vous emmènera ensuite en fourgon.

Elle acquiesça un peu crispée mais opina de la tête quand même, tandis que Ludo opérait une marche arrière a fin de la dégager. Ludo et Zing partirent donc seuls, accompagnés de la doctoresse. Une certaine tension se faisait sentir dans la cabine de la part des deux hommes vu que la femme, elle avait l’air peu sensible au danger mortel de l’infection soupçonnée. Le camp qu’il cherchait, se trouvait au fond d’un croisement de petits chemins de terre. La, des familles d’une pauvreté extrême vivotaient de petites récupérations, cartons et ferrailles, avec d’anciennes caravanes aux fenêtres remplacées par des tôles vissées. Partout des cabanes faites de palettes récupérées, de plexiglas avec des bouts de tuyaux en guise de cheminée ; seule poésie dans ce paysage désolé.

Il s’arrêta bien à l’entrée, inquiet de la boue noirâtre et immonde qui tapissait le camp. Pris soudain d’une intuition, il baissa le regard en direction des pieds de la doctoresse et en détourna aussitôt les yeux ; celle ci portait une paire d’élégants escarpins.Apres avoir essuyé un regard narquois de la dame, il échangea un regard pitoyable vers le Zing. Celui ci ayant compris le burlesque de la situation, appuya sur le klaxon pour héler quelqu’un. Le klaxon n’ayant rien de majestueux, ils restèrent un peu stupides, n’osant descendre. Lorsque la doctoresse se leva enfin, ils hésitèrent entre fou rire et effroi, en la voyant enfoncer ses talons dans la glaise en direction de la première cabane. Zing apostropha violemment un homme qui passait, indifférent. Un commis, ces semi clochards qui échouaient comme hommes a tout faire au service des familles manouches ; en quête d’une ambiance familiale. Celui ci courut vers le médecin et l’emmena vers une caravane plus éloignée. A l’inverse du chemin du bas, l’endroit était désert et offrait un spectacle déprimant. Le spectre de la terrible maladie planait, les rendant tous deux nerveux. Une bonne demi heure passa avant qu’un groupe ne sorte de la caravane, entourant la doctoresse.

Si c’est une méningite, bonjour les dégâts, fit Ludo pensif.

Sur, répondit Zing.

Le médecin approcha et demanda ou l’on pouvait téléphoner.

Chez nous, au chemin du bas, rien d’autres dans le coin, un problème docteur ?

Oui, le bébé est décédé et ils ne s’en étaient pas rendus compte, croyant qu’il était simplement fiévreux. Il faut dire que cela fait une heure que je cherchais mon chemin ; complètement perdue. Il n’y a aucun panneau de rue dans le coin ?

Non, ils servent de cibles de tir, une fois criblés, ils tombent et cela arrange tout le monde.

C’est Beyrouth ici, fit elle ironique.

Pourquoi, vous connaissez le Liban ?

L’Afrique, oui ; soupira elle, soudain songeuse.

Je vous trouve bien jeune, non ?

Je fais jeune mais je ne le suis pas et j’ai débuté par l’humanitaire.

Ben ici, c’est aussi une sorte d’Afrique, fit Ludo mystérieux d’un coup lui aussi.

Vous n’êtes pas, elle marqua un temps d’hésitation pour finalement lâcher ; gitan !

Non, rétorqua t’il sèchement !

Elle le scruta différemment tout en se hissant d’un coup de rein énergique sur le siège du fourgon alors qu’ils démarraient déjà, pas mécontent de quitter l’endroit.

Les médecins ne se déplacent guère par ici. Ces gens m’ont dit avoir appelé des collègues en vain, un temps précieux a été gaspillé et on aurait pu sauver cet enfant ; lâcha t’elle durement.

Faut dire que les autres médecins ne vous ressemblent pas. Ils ne se hasardent pas dans le coin et surtout ne forcent jamais le passage d’un fourgon.

C’est pour cela que vous me trouviez bien jeune, dit elle intriguée.

Ma foi, répondit il énigmatique.

[Barbapoutre]

Je suis sans doute un cas à part mais j'apprécie cette bonne santé

Mais maintenant vu mon âge, je suis hors casting.

J'espère que tu trouveras quelqu'un à la hauteur de ton tempérament

[hijadellaluna]

lol

ouais..........
bon ben je continues le casting alors

[novisad]

C'est bien la problematique de la jeunesse d'aujourd'hui ..de croire a des castings ;quel romantisme :content68 :content68 :content68 :content68

Je suis content d'etre vieux du coup ....AH les femmes de cinquante ans, c'est bien autre chose

[hijadellaluna]

au cas où tu n'aies pas compris...

ce casting est ironique

[Barbapoutre]

au cas où tu n'aies pas compris...

ce casting est ironique

[tisiphoné]

au cas où tu n'aies pas compris...

ce casting est ironique

ça aurait bien été la première fois , qu'il comprenne du premier coup