gare au gorille a écrit : Victor a écrit : C'est une mauvaise nouvelle car ce pouvoir d'achat va être utilisé pour l'achat de biens d'équipement venant essentiellement d'Asie. Cela ne va pas apporter grand chose de positif à notre économie. Au contraire, une hausse du coût du travail (alors que le coût horaire du travail en France est au top des grands pays industriels) va encore plus favoriser les délocalisations et le chômage.
Ben peut être qu'il faudrait changer de politique et que celle de tes amis n'est pas la bonne. Il y a un truc qui s'appelle le protectionnisme intelligent qui permet de remettre un peu d'équilibre entre la production intérieure et les importations en provenance de pays ne respectant pas les mêmes règles sociales. Il est sur qu'en ce moment relancer le commerce c'est déséquilibrer encore plus notre balance commerciale. Ce n'est la faute ni de nos entreprises ni de nos travailleurs, c'est surtout la faute de cette mauvaise politique qui organise les concurrences les plus déloyales possibles.
Surement pas facile notamment dans le domaine de l'habillement quotidien de faire renoncer les Français à acheter chinois.
La production intérieure dans ce domaine ne peut s'attaquer que modérément à ce créneau,hormis les produits hauts de gamme.
N'y a t-il pas contradiction dès lors que l'on craint de voir le commerce relancé et réclamer plus de pouvoir d'achat.
Je ne pense pas que demain on achetera un vétement made in France malgré un pouvoir d'achat renforcé.
Pas sur que la remise en question de la politique économique soit à remettre en cause.
le Crédit d'impôt compétitivité - «depuis fin 2013, la compétitivité-coût de la France s'est améliorée de plus de 4% par rapport aux autres pays de l'OCDE», rappelle le ministère des Affaires étrangères -
le déficit de notre balance commerciale est surtout dû à la facture énergétique comme le précise le Figaro économie du 7 février:
Le déficit de la balance commerciale a atteint 59,9 milliards d'euros l'an dernier. La facture énergétique représente quasiment les deux tiers de ce montant.
la facture pétrolière, qui s'est élevée l'an dernier à 46 milliards d'euros. Elle pèse désormais «près des deux tiers de notre déficit commercial», soulignent les services du secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Après plusieurs années de baisse, cette facture a fortement augmenté en 2017 (+24%) et 2018 (+17%) «en raison de la nette remontée du prix du pétrole et de l'augmentation des quantités importées». La bonne tenue des importations, s'expliquant par une consommation intérieure qui résiste bien aux aléas conjoncturels, pèse également sur le déficit.
Les chiffres publiés ce jeudi montrent également que le nombre d'entreprises exportatrices a progressé légèrement en 2018 à un peu plus de 125.000 (après 124.100 l'an dernier). Cette petite hausse est une bonne nouvelle mais elle reflète encore la difficulté pour les PME tricolores à croître et donc à s'attaquer aux marchés internationaux.
Combien d'emplois détruits par les délocalisations et combien d'emplois créés par les entreprises étrangères s'installant chez nous. A ma connaissance il n'existe pas d'études dans ce domaine.La publicité faite sur je ne sais plus qu'elle société et 1200 chômeurs à la clé mais quasiment motus à la même période sur les 1000 emplois crées par la création d'une usine Toyota dans le nord.
Alors je souhaite que la politique gouvernementale aille à son terme pour juger des résultats.