gare au gorille a écrit : ↑18 novembre 2023 13:33
Corvo a écrit : ↑18 novembre 2023 12:40
Qu'il écrit celui qui avant aujourd'hui ne savait pas que France Info chaîne pluraliste existait.
Je ne suis pas de la famille de monsieur Corvo, je n'en possède pas les tares que vous nous avez abondamment décrites. France info fait partie de notre paysage audiovisuel, j'en sais assez pour savoir que la pluralité d'opinion n'existe pas sur France Info pas plus d'ailleurs que sur l'ensemble des chaines de l'audiovisuel public. A regarder en cherchant à toujours faire la part des choses.
Je ne vois pas ce que viennent faire ici les pièces rapportées de ma famille qui comme vous sont assez tarées pour voter pour le parti d'extrême droite qu'est le RN.
Vingt fois sur le métier...
CNEWS respectait-elle « l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion » quand elle programmait un camp le jour, et les autres la nuit ?
CNEWS pouvait-elle légalement, à quelques mois des présidentielles mais alors que s’appliquait encore le droit usuel et non le droit pré-électoral, décider de concentrer le temps de parole de la majorité présidentielle, d’une part, et de LFI, d’autre part… entre minuit et 5h59 du matin ? Le temps de parole diurne permettait de jeter tous les feux des projecteurs sur les autres camps politiques (essentiellement à droite et aux extrêmes-droites) ?
Non. Non. Bien sûr que non. I
l est même étonnant que face à la mise en demeure reçue du CSA (devenu Arcom) sur ce point, cette chaîne de télévision ait eu l’idée saugrenue de croire qu’un juge trancherait autrement que ne l’avait fait, d’ailleurs de manière fort modérée, le CSA.
Rappelons d’abord qu’existent des différences dans le temps selon que l’on est loin, ou non, des élections proprement dites.
1/ d’une manière générale, s’impose le « respect de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans les programmes des services de radio et de télévision, en particulier pour les émissions d’information politique et générale » ( voir les articles 1er, 13, 28 et 42 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, modifiée, avec des modalités reprises dans les conventions conclues ensuite avec les exploitants de ces chaînes).
NB : ce paramètre s’impose aussi d’ailleurs à l’ARCOM dans ses propres missions d’attributions d’audience. Voir par exemple CAA de Paris, 13 mars 2017, 16PA01128.
2/ et en particulier se mettent en place des calendriers propres à chaque période préélectorale. Dans le cas de l’élection présidentielle, il s’agit d’appliquer la loi organique du 25 avril 2016, laquelle a sur ce point notamment modifié la n° 62-1292 du 6 novembre 1962, avec des règles plus ou moins égalitaires au fil du temps :
règle de l’équité médiatique au « temps de parole » comme au « temps d’antenne » avant la publication de la liste officielle des candidats par le Conseil constitutionnel,
puis règle de l’équité médiatique s’applique entre candidats (et non plus la stricte égalité antérieure).
puis égalité de temps de parole et d’antenne 15 jours avant le premier tour et entre les deux tours.
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