berger141 a écrit : La HATVP comme le Parquet financier ont été créé par Hollande avec des juges qui n'ont pas été choisis par hasard.
Cette Justice dite impartiale sert naturellement les intérêts de Macron, le fils spirituel de Hollande. C'est facile à comprendre.
Mon pauvre ami, le PNF c'est un parquet avec des procureurs (22) qui sont des magistrats mais pas des juges.
Et ces assertions à ras du slip que tu portes taille basse n'honorent pas ce débat. Hollande a fait en sorte que le CSM donne des avis sur les nominations qui sont devenus de véritables VETOS.
De même le CSM n'est plus une institution à la botte de l'exécutif
Réforme de 2013 / CSM / HOLLANDE
Le CSM devrait comprendre "des magistrats, en majorité" – c'est déjà le cas – et des personnalités extérieures, proposées par "un collège indépendant", et non plus par le pouvoir politique. Leurs noms seront approuvés par les commissions des lois de l'Assemblée et du Sénat à la majorité des trois cinquièmes ; les commissions n'avaient jusqu'ici qu'un droit de veto. Enfin, un avis conforme, et non plus consultatif, du CSM sera nécessaire pour la nomination des magistrats du parquet. Une pratique déjà observée par le précédent garde des sceaux, Michel Mercier.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... UqZebmV.99
Tu pourras lire dans le PORTAIL DE LA JUSTICE QQ infos sur le réforme du CSM... mais cet effort te paraîtra sans doute insurmontable, préférant comme d'hab abreuver les autres, ceux qui bossent un minimum ici, de tes monuments d'inepties:
http://www.justice.gouv.fr/le-garde-des ... 28868.html
Sur le PNF:
La chancellerie a arrêté son choix sur l'équipe du procureur financier : il y a urgence, le nouveau procureur national doit prendre ses fonctions le 1er février, et le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) doit rendre auparavant un avis sur ces nominations, avis que la ministre s'est engagée à respecter.
Le ministère a ainsi proposé une équipe de six magistrats du parquet, après avoir écarté l'hypothèse d'une candidature de Catherine Pignon, la procureure générale d'Angers, bonne technicienne financière mais très liée à l'ancienne majorité et dont la possible nomination avait effrayé une partie du monde judiciaire.
Christiane Taubira a de nouveau choisi une femme pour diriger le parquet financier : Eliane Houlette, 61 ans, pour l'heure avocat général à Paris et chargée des affaires civiles, des mineurs et de la famille, mais qui a été premier substitut à la section financière et commerciale de Paris de 1993 à 2001 et connaît bien ses dossiers. Mme Houlette, qui passerait du même coup hors hiérarchie, le plus haut grade de la magistrature, est également commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes publiques et réputée pour son indépendance.
Elle serait assistée par deux procureurs adjoints, Michel Pelegry et Ulrika Weiss. Michel Pelegry, pour l'heure directeur de projet au secrétariat général du ministère de la justice, est entré dans la magistrature en 1991, après avoir travaillé à l'Office national des forêts et au conseil général de Gironde. Il a dirigé l'inspection générale des services pénitentiaires de 2008 à 2011 - et a longtemps joué au rugby.
DEUX VICE-PROCUREURS
Ulrika Delaunay-Weiss est depuis 2009 procureur de Compiègne, elle était auparavant substitut auprès du procureur général de Paris Laurent Le Mesle. Elle a résumé samedi 11 janvier les travaux de l'un des ateliers au colloque parisien sur « la justice du XXIe siècle ».
Les deux procureurs adjoints seront accompagnés de deux vice-procureurs, Patrice Amar et Monica d'Onofrio. Patrice Amar est déjà vice-procureur au pôle financier de Paris, rue des Italiens, au sein de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs). Monica d'Onofrio a été juge à Melun avant d'être nommée à Evry, où elle est aujourd'hui vice-procureure de la République. Enfin l'équipe sera complétée par Ariane Amson, substitut au pôle financier de Paris aux côtés de Patrice Amar. C'est elle qui a requis contre Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), dans l'affaire de la caisse noire du patronat.
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... 2i5yDmx.99