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C'est l'effet domino : A Paris et dans les grandes villes, la spéculation fait monter artificiellement les prix. Mécaniquement, les prix des logements et terrains montent artificiellement en périphérie des villes. Evidemment au fin fond de la creuse la spéculation n'a aucun impact, mais elle touche quasiment tout le territoire,plus ou moins en fonction l'attractivité de la zone.Victor a écrit :Tu pourrais préciser ce que tu appelles la spéculation immobilière ...sofasurfer a écrit :
Tu n'as rien compris,il s'agit de limiter la spéculation immobilière, pas de donner des aides!
A Paris, c'est évident compte tenu du niveau de hausse des prix. Des investisseurs-spéculateurs (surtout étrangers) achètent des appartements et ne les louent même pas et les revendent quelques années plus tard.
Mais à part Paris ... La plupart des investisseurs dans le neuf, je parle bien du neuf, achètent avec un dispositif Pinel dans le but de réduire leurs impôts pendant leur période d'activité pour ensuite soit revendre le bien une fois la période du plan Pinel atteinte ou bien le conserver pour leur faire un complément de retraite une fois qu'ils seront en retraite.
C'est un investissement qui est moyennement rentable, relativement risqué. Je ne pense pas que l'on puisse parler de spéculation immobilière pour ce type d'investissement.
Cette dernière participe a la paupérisation des français et à la concentration des richesses. Il y a 30 ans, 70% des foyers étaient propriétaires, aujourd'hui ils sont moins de 50%, Cela participe aux dépenses publiques pour les APL, HLM et autres, c'est en définitive un très mauvais calcul pour l'équilibre des comptes publics...