.......................En Italie, les adhérents du M5S approuvent le projet de coalition avec le Parti démocrate.....................
Ce vote va permettre à Giuseppe Conte de finaliser cette alliance entre deux partis que tout opposait il y a deux semaines encore.
Le chef du Mouvement 5 étoiles, Luigi Di Maio, annonce les résultats de la consultation des adhérents de son parti, mardi 3 septembre.
L’alliance est scellée. Mardi 3 septembre, les adhérents du Mouvement 5 étoiles (M5S) ont approuvé le projet de coalition gouvernementale avec le Parti démocrate (PD). Dans un vote en ligne, ils se sont prononcés à 79,3 % en faveur de cette alliance, a déclaré à la presse Luigi Di Maio, chef de file du mouvement, qui a salué un « vote par plébiscite ».
Giuseppe Conte, qui a été chargé jeudi de former un nouveau gouvernement, espère ainsi achever mercredi la mise sur pied de cette nouvelle coalition. Il devra ensuite obtenir la confiance des deux chambres, afin de clore le chapitre d’une crise politique italienne de plusieurs semaines.
Le M5S, mouvement populiste fondé il y a une dizaine d’années précisément pour s’opposer au PD, parti de l’ex-premier ministre Matteo Renzi, s’est finalement rallié à lui pour éviter un retour aux urnes, après la rupture, le mois dernier, de son alliance avec la Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini. Il y a deux semaines encore, tout opposait les deux partis : les grands travaux comme le Lyon-Turin (le M5S avait voté contre, accélérant la chute du gouvernement précédent), la politique sécuritaire ou encore le rapport aux institutions européennes en qui le PD a toujours eu confiance.
Quel rôle pour Di Maio ?
Le M5S et le PD ont pourtant dévoilé mardi un programme en 26 points qui met l’accent sur une augmentation des investissements pour relancer l’économie. Ils réclament en outre davantage de souplesse dans la mise en œuvre des règles budgétaires européennes, qu’ils jugent d’une « rigidité excessive ».
Ils s’engagent aussi à:
Instaurer un salaire minimum ;
Eviter la hausse de la TVA prévue pour janvier ;
Augmenter le budget de l’éducation comme celui de la recherche.
Leur programme commun prône, en outre, la taxation des bénéfices des géants du Web et la création d’une banque publique pour stimuler le développement du sud de la péninsule. La réforme de la législation sur les conflits d’intérêts y figure également, tout comme la « révision » des concessions autoroutières.
Les deux partis doivent désormais s’entendre sur la composition du gouvernement et sur le rôle de Luigi Di Maio. Le chef de file du M5S occupait les fonctions de vice-président du Conseil ainsi que celles de ministre de l’industrie et du travail dans le gouvernement sortant ; il semble peu probable qu’il les conserve.
Un vote en ligne critiqué:
Le vote des adhérents, surnommé la « roulette Rousseau » par le quotidien La Repubblica, avait fait grincer des dents en Italie. « Le sort d’un nouveau gouvernement, avant d’être décidé, comme le prévoit la Constitution, par un vote de confiance des deux chambres du Parlement, est suspendu à la consultation des inscrits à une plate-forme informatique gérée par une société privée sans aucun contrôle », avait critiqué Mariastella Gelmini, chef des députés de Forza Italia (FI), le parti de Silvio Berlusconi.
L’ancien magistrat de la Cour constitutionnelle Sabino Cassese avait relevé, pour sa part, dans les colonnes du Corriere della Sera, le paradoxe d’un vote de 50 000 à 60 000 personnes, sur les quelque 100 000 inscrites sur la plate-forme Rousseau, qui aurait pu contredire le vote de 11 millions d’Italiens ayant choisi le M5S lors des législatives de mars 2018. Une situation que les adhérents du M5S n’ont, finalement, pas provoquée.
Source:Le Monde.
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...