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..........................................32 hôpitaux français lancent une étude sur les effets de la chloroquine...........................................Le CHU d’Angers pilote cette étude qui concernera 1300 patients volontaires sur tout le territoire. Elle va mesurer les effets sur le Covid-19 de la chloroquine, le traitement controversé du professeur Raoult.
Les patients traités dans cette étude auront 75 ans et plus. C’est dans cette population où le risque de dégradation est suffisamment élevé pour mesurer l’efficacité de la chloroquine.
Source:Le Parisien.Le CHU d'Angers a annoncé les contours d'une étude lancée conjointement avec 32 hôpitaux français pour mesurer les effets sur le Covid-19 de l'hydroxychloroquine, le traitement controversé du professeur Raoult.
Les premiers résultats de cette étude qui concerne 1 300 patients volontaires répartis sur tout le pays seront connus dans « quelques semaines. »
Qu'elle est l'efficacité de l'hydroxychloroquine, plus connue sous le nom de chloroquine sur le Covid-19 ? Il y a quelques jours, le professeur Didier Raoult a mis en ligne sur le site Internet de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille une nouvelle étude sur l'hydroxychloroquine.
Selon lui, elle confirme « l'efficacité » de ce traitement contre le coronavirus. Sauf que cette affirmation a aussitôt été contestée par de nombreux scientifiques.
Le principal reproche ? L'étude ne comprend pas de groupe contrôle, c'est-à-dire des patients à qui l'on n'administre pas le traitement étudié. Du coup, il est difficile d'établir une comparaison pour déterminer si c'est bien le traitement qui est à l'origine de l'amélioration.
C'est pourquoi cette étude nommée Hycovid, qui sera conduite depuis le CHU d'Angers par le professeur Vincent Dubee médecin infectiologue et le professeur Mercat, va tenter de déterminer avec certitude l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur le Covid-19.
Le CHU d'Angers va donc tester en double aveugle les effets de la chloroquine. C'est-à-dire prescrire à un groupe de patients la chloroquine et à un autre un placebo. Ce CHU dispose d'un stock d'hydroxychloroquine pour des recherches qu'il effectue déjà sur d'autres pathologies mais aussi du placebo adéquat pour faire un comparatif sur les groupes témoins.
« Cette étude sera réalisée dans des conditions qui ne laisseront pas de place au doute », affirme le professeur Vincent Dubée.
Les patients traités dans cette étude avec le consentement auront 75 ans et plus. C'est dans cette population où le risque de dégradation est suffisamment élevé pour mesurer l'efficacité de l'étude.
Celle-ci sera financée pour 850 000 euros dont 600 000 par le CHU d'Angers, et le reste par les hôpitaux partenaires. Un appel aux dons a aussi été lancé par le CHU sur mecenat@chu-angers.fr
http://www.leparisien.fr/societe/corona ... 291403.php