papibilou a écrit : ↑26 mai 2025 13:01Même Hélène Carrère d'Encausse, spécialiste de la Russie était convaincue que Poutine n'attaquerait pas l'Ukraine car " il n'était pas idiot". Combien d'observateurs étaient convaincus que le pays le plus vaste de la terre n'aurait pas de velléités de tenter l'aventure ukrainienne alors que Poutine venait déjà de s'approprier de la Crimée et d'une partie de la Géorgie.Fonck1 a écrit : ↑25 mai 2025 23:09
non le risque tait bien là et beaucoup se méfiaient de lui à part tes gourous, qui eux "admiraient" ou "plébiscitaient", encore Marianni il y a quelques jours.
les anglais savent depuis longtemps.
ils avertissent depuis longtemps.
tout le monde le sait.
il n'y a que vous pur minimiser le truc.
Optimisme sans doute.
En revanche, maintenant on sait. Et on commence à comprendre que les empires c'est fait pour s'agrandir:
- Xi avec Taiwan en attendant plus,
- Trump avec le Groenland ou le Canada
- Poutine avec les pays baltes.
Tout à fait, contrairement aux inepties purement obsessionnelles de monsieur Fonck personne ne prévoyait que Poutine puisse prendre la décision d'envahir l'Ukraine si ce n'est les services secrets américains qui avaient observé des mouvements de troupes mais que personne ne voulaient prendre au sérieux.
Mais encore une fois pour Poutine, entrer en Ukraine et renverser le gouvernement avant que l'Ukraine ne pactise avec l'OTAN était une option tout à fait envisageable compte tenu d'une proportion d'Ukrainiens russophile et de la puissance supposée de l'armée russe. Je suis sur que Poutine pensait qu'en quelques semaines, avant même la moindre réaction internationale, le pouvoir Ukrainien serait balayé et l'Ukraine retombait dans le giron Russe en instituant un pouvoir russophile à la tête du pays.
Maintenant on sait que Poutine peut facilement passer à l'action, mais s'il pouvait y avoir une certaine logique pour Poutine de décider une action en Ukraine, il parait complètement illogique avec une armée déjà à la peine que Poutine puisse décider d'attaquer dans le même temps la Finlande et donner ainsi une légitimité instantanée à une entrée en guerre de l'OTAN qui n'aurait plus aucune excuse pour ne pas intervenir.
Poutine connait maintenant le potentiel militaire qui est le sien, ou ce qu'il en reste et il connait très bien le potentiel militaire que peut déployer contre lui l'OTAN.