....................................Violences au lycée Joliot-Curie de Nanterre: Neuf gardes à vue levées.
Au total, quatorze jeunes avaient été interpellés mardi puis placés en garde à vue, dans le cadre d’une manifestation de soutien à un professeur de mathématiques. Des arrestations qui ont ému les élus de gauche.
Vingt-quatre heures après la poussée de fièvre, le calme est revenu, ce mercredi, au lycée Joliot-Curie de Nanterre. Le blocus mené mardi matin et émaillé de violences n’a pas été reconduit.
...Ce mercredi soir, cinq jeunes, tous mineurs, sur les quatorze interpellés mardi étaient toujours en garde à vue, mais celles-ci étaient également « en passe d’être levées » selon le parquet de Nanterre. Au final, trois mineurs sont convoqués devant le tribunal pour enfants « en audience de culpabilité pour y répondre de violences aggravées sur personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme »,...............
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Source:Le Parisien.
https://www.leparisien.fr/hauts-de-sein ... RQT4TQ.php
............................................Nanterre: De nouvelles tensions entre jeunes et policiers au lycée Joliot-Curie.
Des gaz lacrymogènes ont été lancés et des affrontements se sont produits entre la police et des jeunes. Ces événements sont la partie visible d'un climat délétère depuis plusieurs mois dans l'établissement.
Ce lundi, les alentours du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine) ont été le théâtre de nouveaux incidents. Vers 9h, alors que de nombreux élèves patientaient devant l'établissement, l'ambiance s'est brusquement tendue. Des gaz lacrymogènes ont été lancés et des affrontements se sont produits entre la police et les jeunes présents, pas forcément tous élèves de l'établissement.
Le Figaro a assisté à une interpellation. La situation s'est ensuite calmée. En cette fin de matinée, les forces de l'ordre sont nombreuses autour du lycée, tandis que des élèves sont rassemblés en petits groupes ici et là.
Déjà, la semaine dernière avait été marquée par des échauffourées. Lundi 10 octobre, des élèves ont organisé un blocus, qui a dégénéré le lendemain en affrontements avec la police. 14 jeunes, dont certains ne sont pas élèves à Joliot-Curie, ont été placés en garde à vue. Trois d'entre eux seront jugés en fin d'année devant le tribunal pour enfants pour «violences aggravées». La tension n'a pas faibli et jeudi, deux autres jeunes ont à leur tour été interpellés. L'établissement a finalement été fermé vendredi.
Les incidents actuels ne sont que les derniers signes révélateurs du climat délétère qui règne dans ce lycée depuis de longs mois. Au premier semestre 2022, le rectorat de Versailles avait demandé à l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (Igesr) de «réaliser un état des lieux» de la situation du lycée Joliot-Curie de Nanterre, en raison de «dysfonctionnements multiples et anciens».
À la suite du rapport de l'Igesr, diverses mesures ont été mises en place en cette rentrée 2022. Le rectorat a aussi décidé de muter quatre enseignants «dans l'intérêt du service». Parmi eux, Kai Terada, professeur de mathématiques, au lycée Joliot-Curie depuis de longues années et militant actif de SUD-Education. La mutation de ce dernier ne passe pas, ni auprès de ses collègues de Joliot-Curie, ni auprès des syndicats, qui se mobilisent fortement.
Le 10 octobre, les élèves entrent dans la danse. Si leur mouvement «témoigne d'un soutien indéfectible envers Tai Kerada», leurs principales revendications sont ailleurs : «retour de l'aide aux devoirs» et «arrêt immédiat des dérives autoritaires de la direction», selon un tract distribué par le Conseil de la vie lycéenne.
Le rectorat de Versailles, lui, évoque également le «soutien» des élèves à l'enseignant, mais aussi des «inquiétudes quant à l'organisation du lycée, les modalités d'évaluation du bac, l'aide aux devoirs, l'organisation pédagogique ainsi que le règlement intérieur et le cadre d'application du principe de laïcité».
Ce dernier motif a fait couler beaucoup d'encre. Les revendications des élèves concernaient-elles le port de vêtements religieux, notamment d'abayas et de qamis ? Aucune mention allant en ce sens n'est inscrite sur les tracts des lycéens. Certains élèves et professeurs dénoncent d'ailleurs une «instrumentalisation». Mais sur place, les élèves interrogés par Le Figaro évoquent sans hésiter ce sujet.
«Des filles ont commencé à porter des tenues larges et elles n'ont pas eu le droit», glisse Camille, élève de première. «Il y a eu une altercation entre une prof et une élève venue en abaya. Tout le monde a été choqué. C'est un peu comme ça que le blocus a commencé aussi», souligne Fatima, élève de terminale, qui assure qu'on lui a déjà demandé de rentrer chez elle en raison de son long manteau.
Selon une note de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) révélée par L'Express , la laïcité est bien un sujet brûlant dans l'établissement. L'année scolaire 2021-2022 avait «déjà été marquée par des tensions en matière d'application des principes de la laïcité au sein du lycée», souligne la DRPP, qui ajoute qu'en début d'année scolaire 2022-2023, à deux reprises, des jeunes filles «ont tenté de pénétrer dans le lycée revêtues d'une abaya».
Dimanche, lors du Grand Jury RTL–LCI–Le Figaro , le ministre Pap Ndiaye a été spécifiquement interrogé sur cette question. Il a évoqué une «série de dysfonctionnements, y compris le port de tenues religieuses».
«Il faut appliquer la loi dans cet établissement comme ailleurs. Procéder éventuellement à des sanctions, mais d'abord dialoguer avec les élèves et les familles. Il n'y a aucune raison d'être plus souple ou plus tolérant dans ce lycée que dans n'importe quel établissement», a insisté le locataire de la rue de Grenelle.
Source:Le Figaro.
https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20221017
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...