Dernier message de la page précédente :
mic43121 a écrit : ↑04 février 2023 19:49le chimple a écrit : ↑03 février 2023 13:17Enfin , il était temps , une nouvelle loi d'accompagnement en fin de vie vient d'entrer en vigueur ..
Tu as l'adresse de l'hepad....![:]](https://www.forum-actualite.com/debats/images/smilies/8.gif "Dan.San")
Source:La Dépêche.
Un drame a été évité de peu... Un homme sourd, muet et déficient mental a été poignardé après avoir refusé de donner une cigarette, le 4 février à Chilly-Mazarin (Essonne), selon une information de BFM Paris Ile-de-France.
La victime a été touchée au niveau de l’abdomen et a été transportée à l’hôpital sans que son pronostic vital ne soit engagé. Les faits se sont déroulés aux alentours de 19h45 sur la place de la Libération.
Les faits se sont déroulés vers 19h35, samedi devant une boulangerie, la victime âgée de 23 ans a refusé de donner une cigarette à un individu et l'altercation a pris un tournant violent très rapidement. Le jeune homme a reçu un coup de couteau de cuisine par son agresseur présumé qui a pris la fuite.
Le suspect est finalement interpellé rapidement et est identifié comme un homme inconnu des services de police. Le couteau a été saisi sur les lieux des faits, selon nos confrères. L'individu âgé de 28 ans a été placé en garde à vue.
Source:Le Figaro.
En pleine contestation de la réforme des retraites, il reste quelques bonnes nouvelles. C'est en tout cas ce qu'a souligné la socialiste Anne Hidalgo, en se félicitant de la «dédensification» de Paris.
La capitale a en effet perdu plus de 120.000 habitants en dix ans, selon l'Insee, mais l'édile n'y voit pas un phénomène négatif. Au contraire, c'est «une nécessité, pour qu'on puisse mieux vivre à Paris», a-t-elle assuré au micro de France Info, en citant des quartiers comme Belleville, où la densité au km² est particulièrement élevée.
«Cette dédensification, on l'a construite avec le Grand Paris, s'est aussi réjouie Anne Hidalgo. Si on s'est investi dans le Grand Paris, c'est aussi pour qu'il puisse y avoir du logement pas seulement dans le centre.» Selon l'élue, c'est un moyen d'avoir «plus de parcs, plus de jardins, plus d'air, moins de voitures, plus de nature». Une «bonne nouvelle», en somme, qui «montre» même «l'attractivité de Paris».
«Ce n'est pas une bonne nouvelle qu'une capitale se vide», a tout de même fini par reconnaître la socialiste. Avant d'insister sur la problématique du logement «trop cher» et le besoin, selon elle, de produire «plus de logement social» et d'«encadrer les loyers privés». «Je veux 40% de logements publics permettant à des gens de classe moyenne, travailleurs, de pouvoir revenir s'installer à Paris», a-t-elle conclu.
Source:Le Parisien.
Parfois, il faut savoir se faire discret...
Une automobiliste de 22 ans l’a appris à ses dépens, samedi soir, du côté de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Sa conduite dangereuse, sur la RN184, a éveillé les soupçons des policiers de la Bac (brigade anti criminalité) et le piège s’est refermé sur elle au moment de son arrestation.
Monitrice d’auto-école, la jeune femme, qui n’avait aucun document à présenter sur elle, circulait en fait en dépit d’une suspension de permis de conduire. Son cas va s’aggraver lorsque les policiers relèvent une forte odeur de cannabis à l’intérieur de l’habitacle. Ils vont découvrir finalement plusieurs sachets contenant de la résine et de l‘herbe de cannabis.
Déjà sous contrôle judiciaire lors de son arrestation:
L’automobiliste est immédiatement placée en garde à vue au commissariat. Les recherches approfondies de son véhicule et la perquisition de son domicile permettent de rassembler 1 065 euros d’argent liquide et 480 grammes de résine de cannabis.
Les policiers découvrent aussi que la jeune femme se trouve ce samedi sous contrôle judiciaire suite à une première interpellation remontant à la semaine précédente, et ce pour les mêmes faits.
Si elle tente d’abord de se faire passer pour une victime, sans lien avec la découverte de stupéfiants dans son véhicule, l’intéressée reconnaîtra finalement les faits lors de ses auditions. Elle a notamment admis avoir livré à quatre reprises des stupéfiants, en Ile-de-France, et ce depuis juillet 2022.
Une version confirmée par l’exploitation de son téléphone et son GPS.
Déferrée, elle était convoquée ce mardi après-midi en comparution immédiate. Elle a écopé de dix mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et est donc ressortie libre du tribunal avec obligation de soins et de travail.
Source:Le Parisien.
Un gendarme de l’Hérault a tué mardi soir, avec un fusil d’assaut, le nouveau partenaire de son ex-compagne, un pompier professionnel, avant de se suicider, a indiqué ce mercredi le parquet de Montpellier, confirmant une information de Midi libre.
Les faits se sont déroulés en début de soirée dans le petit village de Viols-le-Fort, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Montpellier, au domicile de l’ex-compagne du gendarme où se trouvait son nouveau partenaire, pompier professionnel, a précisé dans un courriel adressé à l’AFP le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent.
« La victime a été abattue de 6 à 7 balles tirées sans doute en rafale à l’aide d’un fusil d’assaut de calibre 5,56. Il s’agissait d’une arme personnelle du mis en cause qui était tireur sportif », a indiqué le magistrat, en précisant que l’habitation était la propriété commune du gendarme et de son ancienne compagne.
La Section de recherche de la gendarmerie de Montpellier a été saisie de la procédure.
Source:Le Parisien.
Lorsqu’il a envoyé les papiers d’identité de Bobi au Guinness des records, Leonel Costa, un portugais de 38 ans, pensait au mieux que son chien serait le doyen encore en vie de la race canine.
Ce Rafeiro do Alentejo, une race de chien de garde de bétail portugaise, a fêté ses 30 ans le 1er février dernier dans le village rural de Conqueiros, faisant de lui le chien le plus âgé de tous les temps, selon l’institution qui recense les records insolites. Il bat ainsi le précédent record détenu par Bluey, lui aussi chien de bétail mais Australien, qui vécut 29 ans de 1910 à 1939.
Histoire de lever les doutes concernant son âge, l’institution précise que la naissance de Bobi a été enregistrée en 1992 auprès du Service médical vétérinaire de la municipalité de Leiria (Portugal) et son âge, vérifié par le SIAC, une base de données des animaux de compagnie portugaise gérée par l’Union nationale des vétérinaires.
Selon Leonel, le sérum de jouvence de son chien est avant tout « l’environnement calme et paisible » dans lequel il vit. « Loin des villes ». « Bobi n’a jamais été enchaîné ni attaché à une laisse, et a toujours aimé se promener librement dans les forêts et les terres agricoles entourant la maison de la famille Costa », peut-on lire sur le site du Guinness.
Autre facteur ayant contribué à sa longévité hors du commun (l’espérance de vie moyenne d’un Rafeiro est habituellement de 12 à 14 ans) : son alimentation. Son maitre explique que son estomac raffiné ne tolère que la « nourriture humaine », de préférence trempé dans l’eau avant, afin d’y enlever tout assaisonnement.
« Entre une boîte de pâtée pour animaux ou un morceau de viande, Bobi n’hésite pas », confie ce dernier. Son fidèle compagnon boit également un litre d’eau par jour.
Il échappe à la mort peu après sa naissance:
Un régime plutôt efficace si l’on en croit l’espérance de vie des chiens de la famille Costa : Gira, la mère de Bobi, a vécu jusqu’à 18 ans et un autre de leurs chiens, Chicote, jusqu’à 22 ans. « Mais Bobi est unique en son genre », estime Leonel. Il n’aurait d’ailleurs jamais dû connaître les plaisirs de la vie à la ferme, selon le Guiness.
Lors de sa naissance, le père de Leonel avait décidé de ne pas garder le chiot et le reste de la portée. Mais caché derrière des bûches, Bobi a échappé au sort cruel réservé à ses quatre frères qui ont été enterrés vivants. « Malheureusement, à cette époque, il était considéré comme normal par les personnes âgées qui ne pouvaient pas avoir plus d’animaux à la maison (…) d’enterrer les animaux dans un trou pour qu’ils ne survivent pas », raconte Leonel.
Lorsque ses parents ont finalement découvert Bobi, il était trop tard, le jeune chien avait déjà ouvert les yeux et faisait partie de la famille.
Aujourd’hui, la présence du fidèle compagnon permet à Leonel, qui avait huit ans lorsqu’il est né, de garder un souvenir de ses parents et de son enfance. « Le regarder, c’est comme se souvenir des personnes qui faisaient partie de notre famille et qui ne sont malheureusement plus là (…) Bobi représente ces générations », conclut-il.
Source:Le Figaro.
Après les œufs, les poissons et l'eau du Rhône, il s'avère désormais que les cours d'école aussi contiennent des polluants éternels issus de la vallée de la chimie.
Des PFAS, produits par les usines Arkema et Daikin, qui souillent les alentours du site, ont été retrouvés en quantités élevées dans le sol de plusieurs écoles des communes alentour. Et notamment celui du groupe scolaire Dunand, à Irigny, avec des concentrations très supérieures à la norme néerlandaise, prise en référence en l'absence de barème français.
C'est ce que révèle une série d'analyses menées par la société d'ingénierie Antea à la demande de cinq communes du secteur. Les prélèvements ont été réalisés à moins de cinq centimètres de profondeur dans les écoles. Les résultats, consultés par Le Figaro, ont été présentés au mois de novembre lors d'une réunion publique en présence de l'ARS et la Dreal.
Ils montrent une concentration, mesurée dans un laboratoire néerlandais certifié Eurofins, de 33 microgrammes de différents PFAS cumulés par kilo de terre pour le prélèvement réalisé sur la butte qui se trouve entre l'école élémentaire et l'école maternelle du groupe scolaire Dunand, «à proximité immédiate des établissements», précise la maire, Blandine Freyer (DVC).
Trois fois plus que la norme néerlandaise:
C'est 30% de plus que la valeur guide danoise «permettant de garantir que les utilisations des terres à accès libre pour des utilisations sensibles sont sans danger pour la santé humaine (par exemple les jardins privés, les jardins d'enfants et les terrains de jeux)». Dans ce texte de 2021, le Danemark précise qu'une «attention particulière est accordée à l'exposition directe des jeunes enfants».
Les concentrations en PFNA (acide perfluorononanoïque) sont par ailleurs trois fois supérieures à la norme néerlandaise et dépassent de cinq fois celles de Hawaï.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a établi en juillet 2020 un lien «entre l'exposition aux PFAS et les effets sur le système immunitaire chez les enfants», notamment une moins bonne réponse aux vaccins, sans qu'il soit toutefois possible de dire si l'exposition augmente la fréquence des maladies.
Légère diminution du poids à la naissance, taux élevés de cholestérol et perturbation du fonctionnement du foie ont également été décelés.
«Le dépassement de 3 valeurs de référence provenant de différents pays pour l'échantillon prélevé à l'école du quartier d'Yvours révèle qu'un impact par les PFAS, notamment par le PFNA et le PFUnA, est avéré, conclut Antea. Pour autant, ces résultats ne permettent pas de définir si un risque existe pour les usagers de l'école».
«Au-delà des résultats, il faut voir les usages. S'il s'agit de se balader ou de courir sur ces sols, les normes internationales sont respectées», nuance Jérôme Moroge, maire de Pierre-Bénite, où les analyses sur le sol du stade du Brotillon font apparaître des taux de PFNA plus de deux fois supérieurs aux normes néerlandaises.
Potagers urbains,stades et parcs touchés:
L'impact est «modéré» sur la cour de l'école de la Selette et le stade municipal d'Yvours ou des prélèvements ont aussi été analysés, poursuite Antea. Idem pour l'école Ampère et le stade de la Clavelière à Oullins. Les parcs Leclerc, à la Mulatière, Clavel, à Vernaison, et Manillier, à Oullins, comportent aussi des traces de perfluorés à des taux variables. Les élus déplorent l'absence de consignes claires de l'ARS et de la préfecture.
«J'ai demandé mais l'État ne dit rien, ne recommande rien et moi je ne suis pas compétente pour, s'agace Blandine Freyer. Ils ont estimé qu'il n'y a pas de danger, car pas de cadre réglementaire». Et d'assurer que l'inspection académique a été mise au courant. Le rectorat s'est refusé à tout commentaire.
De leur côté, les services de l'État insistent sur la batterie d'analyses en cours dans l'eau, l'air, les végétaux et la chair des animaux réalisés depuis les révélations du documentaire Vert de Rage de France 2, il y a huit mois. D'ailleurs à La Mulatière, le potager urbain révèle des traces en quantité supérieure à la norme hawaïenne. À Pierre-Bénite, la terre n'est pas touchée mais les tomates et les salades oui. «On pense que c'est lié à l'arrosage puisqu'il y en a dans l'eau souterraine, précise Jérôme Moroge. Désormais, nous arrosons avec de l'eau potable pour voir s'il y a un changement ».
Plusieurs forages pour l'arrosage de végétaux et d'espaces verts sont en effet touchés. Pour rappel, les analyses de la préfecture en matière d'eau potable montraient un dépassement, sur le champ captant de Ternay, de la future norme qui entrera en vigueur en 2026. L'eau distribuée est supérieure à 0,1 µg/L (et approche parfois 0,2 µg/L).
Les services de l'État, n'ayant pas validé les protocoles de l'étude des élus locaux, se refusent à les commenter et ne devraient pas produire d'étude supplémentaire sur les points testés. La préfecture s'assure de l'échange continu avec les collectivités, notamment via le comité d'élus locaux, dont la prochaine réunion est prévue le 22 février.
La mairie d'Irigny a quant à elle demandé de nouvelles analyses, de l'autre côté de la butte, qui donne dans la cour où les enfants jardinent et creusent, probablement à plus de cinq centimètres de profondeur...
je crois que ma femme me ment pour queje n'aille pas en EHPADle chimple a écrit : ↑06 février 2023 13:31
Nan !
Mécréant que tu es !
C'est Wauquiez , président du conseil général Auvergne Rhône Alpes qui a décrété ça dans ses Ephad !!!!!
Source:Le Figaro.
Un ancien bâtonnier de Guadeloupe Me Charles Nicolas a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour blanchiment aggravé, abus de confiance aggravé et escroquerie, a indiqué mercredi 8 février à l'AFP Clarisse Taron, procureure de la République de Fort-de-France.
Me Nicolas était depuis 48 heures en garde à vue dans les locaux de la section de recherche de la gendarmerie à Pointe-à-Pitre, avec son épouse, également avocate, mise en examen pour blanchiment dans la même affaire.
Charles Nicolas est aussi sous le coup d'une demande d'interdiction d'exercer son métier d'avocat, «mais la demande doit être validée par la commission disciplinaire de l'ordre des avocats de Guadeloupe», a précisé la procureure de Fort-de-France.
L'affaire, objet d'une enquête depuis 2020, concerne «au minimum 200 victimes» toujours selon la procureure. Elle est passée sous l'égide de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) de Fort-de-France, car elle est «complexe et volumineuse».
Des honoraires disproportionnés:
Selon Clarisse Taron, le préjudice financier s'élève à environ 11 millions d'euros. «On leur reproche d'avoir obtenu des sommes importantes de la part des victimes de préjudices corporels» dont ils s'occupaient, via des honoraires disproportionnés notamment. En novembre, des perquisitions au domicile de Me Nicolas avaient été ordonnées, donnant lieu à des saisies notamment de véhicules de luxe.
Outre son statut d'ancien bâtonnier, Me Nicolas est connu en Guadeloupe pour des campagnes de communication sur les réseaux sociaux mais aussi sur de nombreux panneaux publicitaires en bord de route indiquant : «Vous êtes victimes ? Nous défendons vos droits à l'indemnisation». L'avocat de l'ancien bâtonnier, Me Philippe Edmond-Mariette, n'était pas joignable dans l'immédiat.
Source:Le Figaro.
Deux syndicats de Pôle emploi, le SNU-FSU et FO, ont déclenché un droit d'alerte au niveau national pour «danger grave et imminent» concernant la sécurité des agents, la direction prenant acte vendredi tout en ne notant pas d'augmentation «soudaine» des incidents.
«La direction de Pôle emploi n'a pas pris la mesure du danger qui pèse en permanence sur les agents, notamment depuis le meurtre, en janvier 2021, d'une salariée à Valence», écrivent dans un communiqué le SNU Pôle emploi et FO, respectivement deuxième et troisième syndicats de l'opérateur public.
Parmi «les causes du danger» identifiées pour les agents en contact avec les usagers, ils listent l'«absence d'évaluation des impacts de la réforme de l'assurance chômage sur les demandeurs d'emploi», la «mise à distance des usagers», la «conception et organisation des accueils» ou encore la «charge excessive des agents».
La CFDT, premier syndicat de l'opérateur public, n'a pas été associée à ce droit d'alerte qu'elle juge «préventif», a indiqué sa représentante Catherine Laumont, ajoutant ne pas «nier la montée des tensions dans les accueils et le risque de tensions à venir au regard de la baisse de la durée d'indemnisation» du chômage.
«La sécurité des agents et des usagers est une priorité».
De son côté, la direction de Pôle emploi souligne auprès de l'AFP qu'après le drame de Valence (Drôme), elle a «incité l'ensemble des agents à faire des déclarations de signalements pour chaque incident (incivilité, agressions verbales, etc...) et reste très attentive à leurs évolutions».
«Cependant, nous ne relevons pas d'augmentation soudaine et de spécificité Pôle emploi mais un contexte sociétal avec de plus en plus d'incivilités et d'agressions, en particulier dans les services publics», poursuit Pôle emploi.
L'opérateur ajoute prendre acte du droit d'alerte, prévu par l'article L.2312-60 du Code du travail, assurant qu'il va, «dans le respect des procédures légales, réaliser une enquête» avec les personnes qui ont déclenché l'alerte «même si nous ne partageons pas la vision de ces organisations syndicales». Il souligne que «la sécurité des agents et des usagers est une priorité» et assure mettre en place des mesures «dans le cadre d'une stratégie globale».
Pôle emploi cite notamment «la protection des sites avec le renforcement des équipements de sûreté, la généralisation de la vidéo protection dans les agences et le développement d'outils d'alerte», pour que les agents signalent des «situations urgentes», ou la «formation des collaborateurs à la désescalade et à la gestion des tensions».
Source:Le Parisien.
Le corps retrouvé calciné découvert par les enquêteurs à l’entrée de la presqu’île de Crozon, est bien celui d’Héléna Cluyou, disparue le 29 janvier à Brest, confirme ce samedi le procureur de la République de Brest. L’étudiante de 20 ans n’avait plus donné signe de vie depuis le 29 janvier, à 5h20 du matin, à la sortie du One Club, une discothèque du port de Brest (Finistère).
« Le corps retrouvé cette semaine est bien celui d’Héléna », a confirmé Camille Miansoni à l’occasion d’une conférence de presse, précisant que, d’après les premières constatations, « le corps a été brûlé après le décès ».
Pour l’heure, l’autopsie réalisée « n’a pas permis de déterminer avec précisions la cause du décès », a-t-il complété, mais « l’état du corps n’a pas permis de repérer des traces tangibles de violences, peut-être que les analyses à venir nous permettront d’en savoir davantage ».
Une procédure pour harcèlement sexuel classée sans suite en 2017:
Le principal suspect dans cette affaire, Sylvain L., est décédé des suites de sa double tentative de suicide. Il n’a pas pu être entendu par les enquêteurs. Selon les premiers éléments rapportés par le procureur de la République, la rencontre entre la victime et Sylvain L., aurait eu lieu le dimanche 29 janvier vers 6h45, soit un peu plus d’une heure après la disparition d’Helena. « Aucun élément ne permet d’établir qu’ils se connaissaient », a ajouté le procureur à leur sujet.
Selon le magistrat le suspect était une « personne socialement et professionnellement insérée », qui « n’était pas dans les radars de la justice ». Il a cependant évoqué une procédure ancienne classée sans suite pour harcèlement sexuel en 2017. Son véhicule avait été retrouvé incendié la semaine dernière dans une quartier sensible de Brest.
Source:Le Figaro.
Coup de théâtre lors de la conférence de presse de la Camera della Moda...
Mercredi 8 février, alors que l'institution de la mode italienne annonçait à Milan la prochaine semaine des défilés qui se tiendra du 21 au 27 février, la créatrice italo-haïtienne Stella Jean a pris à partie le président de la chambre Carlo Capasa.
Une intervention durant laquelle elle a dénoncé l'interruption des financements alloués au collectif de jeunes créateurs italiens multiculturels We Are Made in Italy (WAMI) qu'elle a co-fondé en 2020 aux côtés de Francine Ngonmo (présidente de l'association Afro Fashion) et du créateur Edward Buchanan. La styliste de 44 ans a déploré l'incapacité de ses membres d'achever leurs collections et de les présenter, comme prévu par la Camera della Moda, en ouverture de la Fashion Week de Milan.
«Lorsque le président Capasa a découvert le nombre de créateurs italiens non-Blancs, il nous a offert son soutien pendant quatre éditions étalées sur deux ans», a déclaré Stella Jean...Puis d'ajouter:
«Après cela, en septembre, considérant les dénonciations que nous avons faites, nous nous sommes retrouvés livrés à nous-même,la Camera della Moda n'a plus voulu être liée à ce collectif indépendant.» Après quoi, Stella Jean a annoncé se retirer elle-même du calendrier de la Fashion Week, et entamer une grève de la faim jusqu'à ce que son interlocuteur garantisse que cette décision n'aura aucune répercussion sur les créateurs concernés...Une forme de protestation inédite dans le secteur de la mode.
Militantisme à la Fashion Week:
«Je ne peux pas être la première et la seule cheffe d'entreprise noire de la Camera della Moda» s'indigne Stella Jean. Très engagée en faveur d'une mode diverse, inclusive et éthique, la créatrice italo-haïtienne a l'habitude de manifester ses engagements à travers des prises de paroles comme aux Nations Unies ou à la Commission Européenne, mais aussi via des actes concrets.
Dans le sillage du mouvement Black Lives Matters en 2020, elle avait décidé de ne plus présenter ses défilés à Milan tant qu'elle serait la seule créatrice noire inscrite sur ce calendrier. Après son un retour en septembre 2022 et en réaction à l'arrêt des subventions allouée au collectif WAMI, la créatrice militante réitère.
En réponse, le président de la chambre Carlo Capasa a rappelé que le collectif WAMI a été soutenu durant quatre saisons, y compris pendant la pandémie, et qu'il s'est vu offrir une place lors du salon Fashion Hub (qu'il a décliné) ainsi que dans le calendrier de la Fashion Week. Une invitation que la plupart de ses membres ne pourront donc pas honorer, faute de moyens pour acheter les matières et produire leurs vêtements.
Dans un communiqué adressé le lendemain au média Business of Fashion, le président dit regretter la décision de Stella Jean et de WAMI, et espérer qu'ils changent d'avis. À cette heure, seuls deux membres de WAMI, Zineb Hazim and Karim Daoudi, présenteront leurs nouvelles collections lors de la Fashion Week de Milan.
