Il y eu
les souffrances du jeunes Werther on a maintenant
les souffrances de ce pauvre Victor , c'est tendance :
La complaisance, l’exhibitionnisme, l’étalage de ses malheurs, de ses souffrances sont, dans notre époque postmoderne, l’ordinaire des « grands » comme des sans-grades ; les premiers pour ce faire, ambition littéraire oblige, prennent la plume, se confient à Mireille Dumas et, bien sûr, vendent leur rata sur les plateaux littéraires ou au 20 heures ; les seconds doivent se contenter de servir d’attractions de foire, comme les femmes à barbe d’autrefois, chez le sémillant Delarue ou ses clones. Nos contemporains ont besoin d’émotions en barquettes prêtent à être réchauffées sur leur micro-ondes à écran plat. Voyeurisme minable qui sans doute les console de leur propre misère, de leur souffrance, de leur solitude : tous unis dans le malheur.