haluck-horth a écrit :
Ce n'est pas une course, tu as le droit de prendre le temps de lire avant de répondre, surtout si c'est pour être condescendant. Je n'ai pas dit avoir de preuve irréfutable, mais simplement avoir de bonnes raisons de penser ce que je pense, tout comme toi d'ailleurs, et c'est bien pour cela qu'il y a débat.
Je n'avais aucune intention de condescendance, j'ai juste été choqué par ta formulation initiale :
haluck-horth a écrit :
L'exagération a déjà fait preuve de son inutilité, que ce soit sur ce sujet comme sur d'autres. Elle ne sert pas à démontrer mais seulement à ridiculiser et à stigmatiser les raisonnements adverses. Par conséquent cela ne fait souvent qu'attiser les braises. Personnellement je n'en tiendrais pas compte.
Au contraire, j'aurais bien aimé que tu en tiennes compte. Parce que le problème soulevé est le même : doit-on interdire à tous ce qui nuit à quelques uns seulement, mais apporte une solution à un grand nombre ? Doit-on retirer de la vente un médicament qui a tué 3 personnes mais guéri plusieurs millions ?
haluck-horth a écrit :
Pour moi le meilleur compromis est l'adoption pour les couples homosexuels. La société ne peut pas être basées que sur des droits, mais aussi sur des devoirs et une responsabilisation de chacun. Que 2 hommes ou 2 femmes s'aiment et veulent faire leur vie ensemble, c'est un choix, et ce choix implique une conséquence directe, qui est l'incapacité biologique de procréer. Mon avis personnel c'est qu'une société qui permet à tout un chacun d'avoir le beurre, l'argent du beurre et le c** de la crémière, ne véhicule pas de bonnes valeurs. Je n'oblige personne à être de mon avis.
je n'ai pas dit le contraire. J'ai simplement rajouté que si on autorise la PMA pour les homosexuelles, je ne comprendrais pas pourquoi on interdirait la GPA pour les homosexuels... Après effectivement c'est un choix de société. Mon choix se porte plutôt vers l'autorisation.
haluck-horth a écrit :
Qu'il s'agisse de PMA/GPA, de mariage gay, de familles recomposées, il y a toujours une personne qui n'a pas son mot à dire : l'enfant. Là encore pas de preuve irréfutable sur le bien fondé ou non de tel ou tel modèle familial, juste des faits divers qui peuvent alimenter le débat.
Les faits divers ne peuvent alimenter le débat, puisque qu'ils ne représentent qu'eux-même, une situation et un contexte particulier. Si le débat doit être alimenté, il faut qu'il le soit par des études sérieuses, indépendantes et non instrumentalisées.
L'enfant n'a pas son mot à dire, c'est vrai. Mais il n'a pas son mot à dire non plus concernant son lieu de naissance, le foyer dans lequel il arrive, le bulletin que ses parents mettront éventuellement dans l'urne à sa naissance et qui définira une partie de l'environnement de sa jeunesse. Quelle que soit la décision que tu prendras à ce sujet, il y aura des enfants qui en pâtiront, d'autres qui y trouveront leur compte et s'épanouiront... Si demain tu prends un enfant d'hétéros et que tu lui répètes qu'avoir un papa et une maman c'est anormal, il sera aussi perturbé que peut l'être un enfant d'homo aujourd'hui...
haluck-horth a écrit :
Au contraire le débat repose sur le mieux ou le moins pire, et il y a débat justement parce que les gens ne s'accordent pas sur ce qui est le mieux. Ce que l'on souhaite pour nos enfants, c'est le mieux, et j'ose espérer que tu ne penses pas le contraire.
Comme je viens de le dire, je ne pense pas qu'il y ait de "mieux" ou de "pire" dans ce débat, juste un choix de société qui fait que certaines choses deviendront courantes ou pas... Et encore une fois, la base de l'équilibre de l'enfant, c'est de grandir dans un cadre apaisé.
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.