L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par UBUROI » 01 août 2019 12:32

Dernier message de la page précédente :

scorpion3917 a écrit :
evariste a écrit : je ne crois pas beaucoup à ces institutions ,ni au gouvernement, ni a des hauts responsables qui mentent , j'ai eu affaire à une institution de ce genre pour des déclarations qui ont été déformées et sorti de leur contexte et là je ne crois plus du tout à ces institutions ,ou des commissions qui sont là comme pour le reste pour protéger l'institution ou des hauts placés point barre
Elles peuvent en effet protéger quand il s agit d affaires sensibles donc politiques.
En dehors de ce contexte ces institutions sont redoutées par les FDO.
Le mouvement GJ en est un exemple parfait.
On peut encore croire en la justice, non? Au moins pour l'instruction des affaires! Les Inspections Générales n'ont pas l'indépendance des juges d'instruction.
La lumière si elle est faite, viendra d'eux.

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gare au gorille
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par gare au gorille » 01 août 2019 13:00

vivarais a écrit : avec le recul on voit que s'ils sont tombés dans la Loire c'est à cause d'un mouvement de foule
cela aurait pu arriver pour u autre motif que l'intervention de la police
cela démontre que le lieu n'était pas adapté à cette manifestation
Ca fait 20 ans que la fête de la musique se déroule en cet endroit. Il est certain que l'endroit n'est pas adapté pour recevoir un quarantaine de grenades lacrymo un soir de fête. Déjà une seule suffit à rendre l'air irrespirable et on ne peut qu'imaginer la panique de ces gens pris au piège.
Mais ce soir la il y avait des fêtes de la musique de partout, sur les quais du bord de mer de Cannes à Nice et sans barrières non plus, mais surtout sans charge policière sur une foule plus ou moins alcoolisée.
Mais on a bien compris la manœuvre de notre premier ministre accouru pour sauver le sinistre Castaner. L'enquête administrative est la pour rejeter la faute sur les organisateurs et dédouaner l'intervention stupide des forces de l'ordre obéissant aux consignes appliquées au G.J.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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Yann Begervil
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Yann Begervil » 01 août 2019 13:06

gare au gorille a écrit : Ca fait 20 ans que la fête de la musique se déroule en cet endroit. Il est certain que l'endroit n'est pas adapté pour recevoir un quarantaine de grenades lacrymo un soir de fête. Déjà une seule suffit à rendre l'air irrespirable et on ne peut qu'imaginer la panique de ces gens pris au piège.
Mais ce soir la il y avait des fêtes de la musique de partout, sur les quais du bord de mer de Cannes à Nice et sans barrières non plus, mais surtout sans charge policière sur une foule plus ou moins alcoolisée.
Mais on a bien compris la manœuvre de notre premier ministre accouru pour sauver le sinistre Castaner. L'enquête administrative est la pour rejeter la faute sur les organisateurs et dédouaner l'intervention stupide des forces de l'ordre obéissant aux consignes appliquées au G.J.



l'endroit n'est pas non plus adapté a recevoir des mecs bourrés et défoncés, sans sécurité .....

Et ce n'est pas très correct de rejeter encore la faute sur les G.J ! :XD:

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scorpion3917
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par scorpion3917 » 01 août 2019 13:58

je replace mon post au bon endroit. Deux gendarmes sommés de s expliquer après des propos moqueurs voire injurieux suite à la découverte du corps de Steve.
Par ailleurs un policier nantais fanfaronne à son tour sur Facebook en insistant sur l impunité dont les policiers bénéficieraient dans ce contexte de manifestations et de répression.
Un état d esprit délétère, assurément.
Source journal 20 minutes.
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
Edmund Burke.

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par UBUROI » 01 août 2019 18:26

scorpion3917 a écrit : je replace mon post au bon endroit. Deux gendarmes sommés de s expliquer après des propos moqueurs voire injurieux suite à la découverte du corps de Steve.
Par ailleurs un policier nantais fanfaronne à son tour sur Facebook en insistant sur l impunité dont les policiers bénéficieraient dans ce contexte de manifestations et de répression.
Un état d esprit délétère, assurément.
Source journal 20 minutes.
Quelle "drôle" d'époque!
Comment en est on arrivé à ce point de rupture: où sont les valeurs républicaines, éthiques, sociétales qui semblaient faire consensus chez nous? Certes, la "fracture sociale" n'est pas récente puisque Chirac en avait fait l'un de ses chevaux de bataille.
J'ai quelques réponses à ces questions:
- n'avons nous été stupéfaits par le 11/9/2011, le terrorisme et ses images d'exactions les plus viles diffusées pour créer la panique chez l'ennemi mécréant, puis après la stupéfaction, une sorte d'habitude ou bien le " faut vivre avec
- n'avons pas été stupéfaits que le 17 novembre et les samedis suivants des Français gilets jaunes sabordaient la République et ses symboles, au motif que les fins de mois étaient difficiles
- le populisme, des présidents imprévisibles qui remettent en cause un ordre établi mondial de paix relative
Toutes ces violences, ces débordements de haine inimaginables dans les années 90, FB et ses réseaux sociaux en forme de poubelle, d'urinoirs sordides, la montée des nationalismes,et sans doute d'autres facteurs plus fins, ont généré une époque de permissivité, d'implosion culturelle et morale, de charivari monstrueux qui s'emballe, et que personne ne semble pouvoir arrêter.

Tout le monde y passe, tout est autorisé en réaction aux exactions des "autres", au physique (violences) comme au verbal; même les théories les plus vulgaires, les plus complotistes, les plus irrationnelles ont leurs adeptes qui osent les défendre au grand jour, sans vergogne, comme si on pouvait maintenant s'autoriser les transgressions les plus inadmissibles.
Et même certains policiers y vont de leur exaspération; d'autres hélas se suicident de plus en plus souvent face à cette société qui "pètent les plombs"

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Allora » 01 août 2019 18:32

et si tout le monde, avant de déblatérer sur les forces de l'ordre, attendait déjà :

=) le résultat de l'autopsie ? dans quel état il était ? a-t-il des traces de coups ou pas ?
=) quelles furent les consignes de la mairie ? il y avait des barrières ? déplacées ou pas ? qui a poussé qui ?
=) quels ordres ont été donnés ?

trop d'inconnues ..
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"Ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'accord avec l'autre qu'on a raison "

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Georges61 » 01 août 2019 18:34

Yann Begervil a écrit :
gare au gorille a écrit : Ca fait 20 ans que la fête de la musique se déroule en cet endroit. Il est certain que l'endroit n'est pas adapté pour recevoir un quarantaine de grenades lacrymo un soir de fête. Déjà une seule suffit à rendre l'air irrespirable et on ne peut qu'imaginer la panique de ces gens pris au piège.
Mais ce soir la il y avait des fêtes de la musique de partout, sur les quais du bord de mer de Cannes à Nice et sans barrières non plus, mais surtout sans charge policière sur une foule plus ou moins alcoolisée.
Mais on a bien compris la manœuvre de notre premier ministre accouru pour sauver le sinistre Castaner. L'enquête administrative est la pour rejeter la faute sur les organisateurs et dédouaner l'intervention stupide des forces de l'ordre obéissant aux consignes appliquées au G.J.



l'endroit n'est pas non plus adapté a recevoir des mecs bourrés et défoncés, sans sécurité .....

Et ce n'est pas très correct de rejeter encore la faute sur les G.J ! :XD:
Qui vous dit qu'ils étaient bourrés et défoncés, vous y étiez ?
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Anne32 » 01 août 2019 18:48

Voilà ce que rapporte France Info
Pas facile de faire le tri
Je souhaite bien du "plaisir" à ceux qui seront en charge du dossier


Des officiers de la police scientifique enquêtent sur l'île de Nantes, le 18 juillet 2019, après la disparition de Steve Maia Caniço, pendant une intervention de police, le soir de la fête de la musique. (SEBASTIEN SALOM GOMIS / SIPA)

franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 01/08/2019 | 17:59
publié le 01/08/2019 | 17:15


il y a 30 minutes
Mort de Steve Maia Caniço : les zones d'ombre qui persistent dans le rapport de l'IGPN

Des réponses et des zones d'ombre. Dans son rapport sur les incidents de la Fête de la musique à Nantes, le 21 juin dernier, l'IGPN dédouane les forces de l'ordre. Leur intervention est jugée "justifiée" et "pas disproportionnée" et l'enquête administrative de la police des polices ne permet pas d'établir un lien entre cette opération et la disparition de Steve Maia Caniço, retrouvé mort lundi dans la Loire. Ce sera désormais à l'enquête judiciaire de déterminer si ce lien existe.

Au-delà de cette question toujours sans réponse, la synthèse du rapport de l'IGPN publiée mardi 30 juillet, vivement critiqué, notamment pour sa "partialité", laisse planer la confusion ou contredit témoignages et analyses. Voici quatre points qui restent à éclaircir.

Y a-t-il eu une "charge" de la police ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. "Aucun élément ne permet d'établir que les forces de police ont procédé à un quelconque bond offensif ou à une manœuvre s’assimilant à une charge qui aurait eu pour conséquence de repousser les participants à la fête vers la Loire", peut-on lire dans la synthèse. A plusieurs reprises, le document, citant les témoignages de membres des forces de l'ordre, fait état de "riposte à des voies de fait" à des "jets de projectiles". Un "usage de la force" jugé "justifié" et "pas disproportionné". Le rapport liste l'utilisation de 33 grenades lacrymogènes, douze tirs de LBD et dix grenades de désencerclement.

Une charge, "c'est une avancée en rang avec des policiers très proches et des boucliers", explique un cadre de l'IGPN à l'AFP. A Nantes, c'était "une avancée avec une possibilité pour les gens de passer sur le côté puisqu'on a même des images de personnes filmant les policiers de dos", poursuit-il.

Ce que montrent les vidéos de témoins et ce qu'expliquent plusieurs policiers. Dans une enquête publiée le 12 juillet, Libération explique, vidéos de témoins à l'appui, qu'il s'agissait bien d'une "charge préparée, qui a pour but de disperser le rassemblement festif". Sur les images, on voit des policiers avancer, en ligne, en tenue de maintien de l'ordre, avec parmi eux un maître-chien.



Dès le mardi 25 juin, le syndicat SGP-FO, cité par Ouest France, employait par ailleurs le terme de "charge" au sujet de cette intervention. "Le quai de Loire est sans protection, l’endroit par définition où il ne faut pas charger", réagissait le syndicat, pointant la responsabilité du commissaire qui dirigeait les opérations. L'ordre d'intervenir de la sorte était "une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger, et les usagers".

Selon les révélations de Mediapart, jeudi 1er août, un policier, qui analyse les conclusions du rapport de l'IGPN pour le site d'information, estime que l'usage, en si peu de temps (vingt minutes), de plusieurs dizaines de grenades lacrymogènes, de désencerclement et de LBD correspond à "un emploi massif et inhabituel". "Ils ont 'saturé' l'espace. Ce qui pose bien évidemment question", déclare-t-il. "Lorsque l'IGPN dit qu'il n'y a pas eu de charge, elle joue sur les mots, poursuit ce fonctionnaire de police auprès de Mediapart. Effectivement, une charge suit tout un protocole avec des sommations. Ce qui n'a pas été le cas. Il n'empêche qu'il y a eu une opération de police avec un emploi massif d'armes, de classes intermédiaires, certes, mais d'armes."

Quelle est la chronologie de l'intervention ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Il est compliqué de retracer une chronologie précise des événements en lisant la synthèse du rapport de l'IGPN. Les fonctionnaires de police entendus ne précisent pas tous, et pas systématiquement, les horaires des faits évoqués. Selon les échanges radio entre les membres des forces de l'ordre, les "violences contre les policiers et leurs ripostes" se sont "échelonnées de 4h31 à 4h52" dans la nuit du 21 au 22 juin.

En outre, des caméras du centre de supervision urbaine de Nantes permettent de "constater à 4h37 une première salve de lacrymogènes lancés ou tirés depuis la chaussée perpendiculaire à la Loire, avec un épais nuage de fumée blanche". Puis à 4h41 et 4h50, "des nouveaux jets de gaz lacrymogène". Un commissaire divisionnaire par intérim, qui n'est pas directement sur le terrain, rapporte tout de même avoir vu "à 4h36, un nuage de lacrymogène se diriger vers la Loire". Il ordonne alors de cesser les tirs de lacrymogène. Mais le rapport note que de nouveaux tirs sont effectués à 4h41 et 4h50.

Cité par l'AFP, un cadre de l'IGPN tente par ailleurs de résumer le déroulement de l'intervention de police. A 4 heures du matin, une vingtaine de policiers se rendent sur le quai Wilson, sur les bords de Loire à Nantes, pour faire respecter l'heure limite de diffusion de la musique. Neuf organisateurs s'exécutent. Le dixième refuse. "Entre 4h00 et 4h15, ils parlementent", explique le cadre. "A 4h15, les deux derniers DJ appellent à se rassembler et à s'opposer à l'arrêt de la musique", précise-t-il.

Ils éteignent le son une première fois et les policiers se retirent. Mais "la musique reprend beaucoup plus forte et des jets de projectiles commencent à voler sur des policiers pas équipés, qui n'avaient pas de casque". A 4h30, après s'être équipés, les policiers reprennent leur position et à 4h37 répliquent aux jets de cailloux et bouteilles.

Ce que racontent les témoins et ce que montrent les vidéos. Les témoignages confirment les discussions, l'arrêt de la musique et sa reprise, mais le son aurait été baissé et serait passé dans un autre registre : la chanson Porcherie du groupe Bérurier noir remplaçant la techno. Les images ne montrent pas si des projectiles sont lancés sur les forces de l'ordre, mais selon les vidéos et l'enquête de Libération, il est 4h32 lorsque les policiers, équipés de casques et boucliers avancent en ligne au contact des personnes rassemblées. "Un nuage de gaz lacrymogène est clairement visible sur les images", à cette heure-là. Soit quelques minutes avant l'horaire évoqué par l'IGPN.

Deux minutes plus tard, à 4h34 et ce régulièrement jusqu'à la fin des images, à 4h52, d'autres tirs de lacrymogène sont relevés. "Durant plus de vingt-et-une minutes, les policiers ont donc utilisé continuellement des grenades lacrymogènes", explique Libération.

La police est-elle responsable des chutes dans la Loire ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. La synthèse du rapport de l'IGPN mentionne bien des personnes tombées à l'eau en même temps que se déroulait l'intervention, mais "aucune des personnes n'a déclaré être tombée à l'eau du fait de l'action de la police".

Le télégramme de fin de mission, remis par la DDSSP à l'issue de l'intervention policière sur le quai Wilson, fait uniquement état de quatre personnes tombées à l'eau entre 3 heures et 5 heures du matin. Le rapport tient cependant compte des déclarations des pompiers et de l'association Sécurité nautique Atlantique, affrétée par la mairie de Nantes pour patrouiller dans la zone ce soir-là. "Durant cette nuit, entre huit et quatorze personnes sont tombées dans la Loire sans que l'on puisse être certain du décompte effectué par les sauveteurs", explique l'IGPN. La première personne a chuté à 3h34, soit une heure avant les affrontements.

Entre 4h36 et 4h39, plusieurs appels signalent des personnes tombées dans la Loire. Le chef scaphandrier de la Sécurité nautique Atlantique est ensuite informé "qu'une personne aurait coulé et deux autres auraient été à la dérive. [...] A 7h54, la police informait que la personne disparue avait été retrouvée dans la ville de Nantes".

Selon le rapport toujours, "aucune des personnes repêchées" ce soir-là n'a par ailleurs déclaré être tombée à l'eau du fait de l'action de la police. "La seule certitude étant que trois personnes étaient tombées préalablement à l'intervention des forces de l'ordre", ajoute l'IGPN.

Ce que racontent les témoins et ce que montrent les vidéos. Dès le début des vidéos, à 4h32, des personnes présentes crient aux policiers "y a de l'eau derrière !" et deux minutes plus tard "y a des mecs à l'eau !". Les policiers arrêtent alors d'avancer, mais les tirs de gaz lacrymogène se poursuivent, sans que l'on sache qui donne les ordres.

FRANCE 2
Contrairement à l'IGPN, les témoins, dont certains sont tombés à l'eau, font bien le lien entre l'intervention et les chutes dans la Loire. "Je voyais à peine à un mètre car je m'étouffais à cause de la fumée", raconte Alexandre, 24 ans, à Trax. Perdu dans le nuage de gaz, il finit par tomber dans le fleuve et se luxe l'épaule. A Presse Océan, Jérémy, tombé non loin d'Alexandre, raconte la même chose : "J'avais le visage et les yeux qui me brûlaient à cause du gaz lacrymogène. Dans la fumée, on ne voyait pas à un mètre. À un moment, j'ai mis le pied dans le vide et je suis tombé dans l'eau".

Dans un communiqué publié mercredi 31 juillet, la CGT-police juge par ailleurs "difficilement concevable d'imaginer que la réaction des fêtards qui ont chuté dans la Loire ne soit pas liée à l'action de la police".

Qui est responsable de la sécurisation du quai ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Dans la synthèse de son rapport, l'IGPN pointe sans détour la responsabilité de la municipalité dans la sécurisation du quai Wilson, sur l'île de Nantes. "La ville n'avait mandaté que deux agents d'une société privée de sécurité afin d'empêcher la foule attirée par les sound systems de tomber dans le fleuve proche". Et au paragraphe suivant : "Elle a fait positionner des barriérages le long d'une partie seulement du quai Wilson, alors que les sound systems ont été installés jusqu'au bout du quai."

Ce que répond la mairie. Le maire adjoint de Nantes en charge de la sécurité, Gilles Nicolas, rétorque point par point, auprès de Libération et de 20 Minutes. Selon lui, le quai Wilson, où étaient installés les sound systems, est une "propriété du port autonome" et donc de l'Etat. "Sa sécurisation relève des pouvoirs de police du préfet", ajoute-t-il. Quant aux agents de sécurité, leur mission était d'assurer "la liaison avec le poste de secours situé, lui, sur un terrain communal", au hangar à bananes.

Un témoin a-t-il été écarté de l'enquête ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Un chapitre de la synthèse liste les personnes auditionnées. Agents de sécurité, agents de la protection civile, fonctionnaires de police… "Un témoin" est mentionné, mais pas son témoignage n'est pas cité. Le document note qu'il a effectué un "signalement sur la plateforme de l'IGPN pour se plaindre des jets de lacrymogènes de la part des forces de l'ordre durant dix minutes, ayant entraîné des chutes et autres malaises". Mais l'intéressé n'a donné "aucune suite" au mail envoyé par l'IGPN.

Ce que dit ce témoin. Il s'est reconnu, car le rapport précise que ce "témoin" était sur les lieux avec sa compagne et sa sœur, ce qu'il a lui-même déclaré. A Presse Océan et au Monde, Romain G., photographe, affirme avoir effectué son signalement à l'IGPN le 27 juin, récépissé à l'appui. Sur les recommandations de la police des polices, il raconte s'être rendu, le même jour, au commissariat central de Nantes, pour déposer plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui". Il raconte que son dépôt de plainte s'est avéré compliqué. Au bout de "deux heures d'attente" et alors que l'IGPN est dans les locaux, c'est un brigadier qui enregistre sa plainte. Elle sera ensuite transmise au procureur de la République, qui indique l'avoir jointe avec celles des 89 participants à la soirée techno.

Le service d'information et de communication de la police nationale assure qu'il était impossible à l'IGPN d'intégrer "la plainte judiciaire à la procédure administrative" et que Romain G. sera donc entendu ultérieurement. La police assure ensuite l'avoir relancé "par mail, le 28 juin, à 8h56 et 30 secondes", afin qu'il apporte une éventuelle contribution à l'enquête administrative, ce que réfute l'intéressé, qui certifie n'avoir "jamais reçu ce mail". "Ce serait stupide de ma part d'entamer une démarche et d'y renoncer. La preuve : c'est que je suis allé porter plainte", assure Romain G.
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par scorpion3917 » 01 août 2019 19:41

Sait on combien il y avait de personnes sur les bords de la Loire au moment de l intervention et combien de policiers sont intervenus dés le départ et combien de gaz lacry a été utilisé ?
La seule chose qui permet au mal de triompher est l inaction des hommes de bien.
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Victor » 01 août 2019 19:50

scorpion3917 a écrit : Sait on combien il y avait de personnes sur les bords de la Loire au moment de l intervention et combien de policiers sont intervenus dés le départ et combien de gaz lacry a été utilisé ?
En fait les deux salauds qui sont certainement responsables de la mort de ce jeune sont les deux DJ qui ont remis la "musique" (en fait de la merde plutôt que de la musique) à fond après un premier arrêt et tous ces autres salauds de jeunes qui ont attaqué et jeté des projectiles sur les FDO.
La prochaine fois, ces jeunes cons dégénérés réfléchiront à deux fois aux conséquences de leur connerie sans limite.
Le nationalisme, c'est la guerre.
F. Mitterrand.

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par UBUROI » 01 août 2019 21:45

Les juges devront s'intéresser à ce timing:
franceinfo : Quelle est votre réaction sur les interrogations des citoyens par rapport à l'intervention de la police ?

Jean-Marc Bailleul* : Ce que j'ai entendu, c'est qu'il y a forcément un lien entre l'action de la police et la mort de Steve. C'est justement toute la difficulté et le Premier ministre l'a relevée : il y a une confusion sur l'ordonnancement des choses entre l'intervention de la police et la disparition de Steve. Le rapport pointe du doigt que son téléphone a arrêté de borner à partir de 3h26 du matin. Or, l'intervention de la police avec des gaz lacrymogènes se fait à partir de 4 heures. Il y a donc une interrogation à ce sujet-là. Peut-être a-t-on attendu le résultat de l'autopsie pour savoir si on pouvait y voir un lien de cause à effet entre l'intervention de la police et la mort de Steve, avec par exemple des traces. Manifestement, ça ne doit pas être le cas et il faut donc poursuivre les investigations, que toute la vérité soit faite en toute transparence sur cette affaire. Cependant, en tant que syndicaliste mais aussi citoyen et père de famille, je ne peux pas laisser dire qu'il y a d'emblée un lien de cause à effet entre l'intervention de la police et la mort de Steve.
*secrétaire général du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par gare au gorille » 01 août 2019 22:31

Anne32 a écrit : Voilà ce que rapporte France Info
Pas facile de faire le tri
Je souhaite bien du "plaisir" à ceux qui seront en charge du dossier


Des officiers de la police scientifique enquêtent sur l'île de Nantes, le 18 juillet 2019, après la disparition de Steve Maia Caniço, pendant une intervention de police, le soir de la fête de la musique. (SEBASTIEN SALOM GOMIS / SIPA)

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il y a 30 minutes
Mort de Steve Maia Caniço : les zones d'ombre qui persistent dans le rapport de l'IGPN

Des réponses et des zones d'ombre. Dans son rapport sur les incidents de la Fête de la musique à Nantes, le 21 juin dernier, l'IGPN dédouane les forces de l'ordre. Leur intervention est jugée "justifiée" et "pas disproportionnée" et l'enquête administrative de la police des polices ne permet pas d'établir un lien entre cette opération et la disparition de Steve Maia Caniço, retrouvé mort lundi dans la Loire. Ce sera désormais à l'enquête judiciaire de déterminer si ce lien existe.

Au-delà de cette question toujours sans réponse, la synthèse du rapport de l'IGPN publiée mardi 30 juillet, vivement critiqué, notamment pour sa "partialité", laisse planer la confusion ou contredit témoignages et analyses. Voici quatre points qui restent à éclaircir.

Y a-t-il eu une "charge" de la police ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. "Aucun élément ne permet d'établir que les forces de police ont procédé à un quelconque bond offensif ou à une manœuvre s’assimilant à une charge qui aurait eu pour conséquence de repousser les participants à la fête vers la Loire", peut-on lire dans la synthèse. A plusieurs reprises, le document, citant les témoignages de membres des forces de l'ordre, fait état de "riposte à des voies de fait" à des "jets de projectiles". Un "usage de la force" jugé "justifié" et "pas disproportionné". Le rapport liste l'utilisation de 33 grenades lacrymogènes, douze tirs de LBD et dix grenades de désencerclement.

Une charge, "c'est une avancée en rang avec des policiers très proches et des boucliers", explique un cadre de l'IGPN à l'AFP. A Nantes, c'était "une avancée avec une possibilité pour les gens de passer sur le côté puisqu'on a même des images de personnes filmant les policiers de dos", poursuit-il.

Ce que montrent les vidéos de témoins et ce qu'expliquent plusieurs policiers. Dans une enquête publiée le 12 juillet, Libération explique, vidéos de témoins à l'appui, qu'il s'agissait bien d'une "charge préparée, qui a pour but de disperser le rassemblement festif". Sur les images, on voit des policiers avancer, en ligne, en tenue de maintien de l'ordre, avec parmi eux un maître-chien.



Dès le mardi 25 juin, le syndicat SGP-FO, cité par Ouest France, employait par ailleurs le terme de "charge" au sujet de cette intervention. "Le quai de Loire est sans protection, l’endroit par définition où il ne faut pas charger", réagissait le syndicat, pointant la responsabilité du commissaire qui dirigeait les opérations. L'ordre d'intervenir de la sorte était "une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger, et les usagers".

Selon les révélations de Mediapart, jeudi 1er août, un policier, qui analyse les conclusions du rapport de l'IGPN pour le site d'information, estime que l'usage, en si peu de temps (vingt minutes), de plusieurs dizaines de grenades lacrymogènes, de désencerclement et de LBD correspond à "un emploi massif et inhabituel". "Ils ont 'saturé' l'espace. Ce qui pose bien évidemment question", déclare-t-il. "Lorsque l'IGPN dit qu'il n'y a pas eu de charge, elle joue sur les mots, poursuit ce fonctionnaire de police auprès de Mediapart. Effectivement, une charge suit tout un protocole avec des sommations. Ce qui n'a pas été le cas. Il n'empêche qu'il y a eu une opération de police avec un emploi massif d'armes, de classes intermédiaires, certes, mais d'armes."

Quelle est la chronologie de l'intervention ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Il est compliqué de retracer une chronologie précise des événements en lisant la synthèse du rapport de l'IGPN. Les fonctionnaires de police entendus ne précisent pas tous, et pas systématiquement, les horaires des faits évoqués. Selon les échanges radio entre les membres des forces de l'ordre, les "violences contre les policiers et leurs ripostes" se sont "échelonnées de 4h31 à 4h52" dans la nuit du 21 au 22 juin.

En outre, des caméras du centre de supervision urbaine de Nantes permettent de "constater à 4h37 une première salve de lacrymogènes lancés ou tirés depuis la chaussée perpendiculaire à la Loire, avec un épais nuage de fumée blanche". Puis à 4h41 et 4h50, "des nouveaux jets de gaz lacrymogène". Un commissaire divisionnaire par intérim, qui n'est pas directement sur le terrain, rapporte tout de même avoir vu "à 4h36, un nuage de lacrymogène se diriger vers la Loire". Il ordonne alors de cesser les tirs de lacrymogène. Mais le rapport note que de nouveaux tirs sont effectués à 4h41 et 4h50.

Cité par l'AFP, un cadre de l'IGPN tente par ailleurs de résumer le déroulement de l'intervention de police. A 4 heures du matin, une vingtaine de policiers se rendent sur le quai Wilson, sur les bords de Loire à Nantes, pour faire respecter l'heure limite de diffusion de la musique. Neuf organisateurs s'exécutent. Le dixième refuse. "Entre 4h00 et 4h15, ils parlementent", explique le cadre. "A 4h15, les deux derniers DJ appellent à se rassembler et à s'opposer à l'arrêt de la musique", précise-t-il.

Ils éteignent le son une première fois et les policiers se retirent. Mais "la musique reprend beaucoup plus forte et des jets de projectiles commencent à voler sur des policiers pas équipés, qui n'avaient pas de casque". A 4h30, après s'être équipés, les policiers reprennent leur position et à 4h37 répliquent aux jets de cailloux et bouteilles.

Ce que racontent les témoins et ce que montrent les vidéos. Les témoignages confirment les discussions, l'arrêt de la musique et sa reprise, mais le son aurait été baissé et serait passé dans un autre registre : la chanson Porcherie du groupe Bérurier noir remplaçant la techno. Les images ne montrent pas si des projectiles sont lancés sur les forces de l'ordre, mais selon les vidéos et l'enquête de Libération, il est 4h32 lorsque les policiers, équipés de casques et boucliers avancent en ligne au contact des personnes rassemblées. "Un nuage de gaz lacrymogène est clairement visible sur les images", à cette heure-là. Soit quelques minutes avant l'horaire évoqué par l'IGPN.

Deux minutes plus tard, à 4h34 et ce régulièrement jusqu'à la fin des images, à 4h52, d'autres tirs de lacrymogène sont relevés. "Durant plus de vingt-et-une minutes, les policiers ont donc utilisé continuellement des grenades lacrymogènes", explique Libération.

La police est-elle responsable des chutes dans la Loire ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. La synthèse du rapport de l'IGPN mentionne bien des personnes tombées à l'eau en même temps que se déroulait l'intervention, mais "aucune des personnes n'a déclaré être tombée à l'eau du fait de l'action de la police".

Le télégramme de fin de mission, remis par la DDSSP à l'issue de l'intervention policière sur le quai Wilson, fait uniquement état de quatre personnes tombées à l'eau entre 3 heures et 5 heures du matin. Le rapport tient cependant compte des déclarations des pompiers et de l'association Sécurité nautique Atlantique, affrétée par la mairie de Nantes pour patrouiller dans la zone ce soir-là. "Durant cette nuit, entre huit et quatorze personnes sont tombées dans la Loire sans que l'on puisse être certain du décompte effectué par les sauveteurs", explique l'IGPN. La première personne a chuté à 3h34, soit une heure avant les affrontements.

Entre 4h36 et 4h39, plusieurs appels signalent des personnes tombées dans la Loire. Le chef scaphandrier de la Sécurité nautique Atlantique est ensuite informé "qu'une personne aurait coulé et deux autres auraient été à la dérive. [...] A 7h54, la police informait que la personne disparue avait été retrouvée dans la ville de Nantes".

Selon le rapport toujours, "aucune des personnes repêchées" ce soir-là n'a par ailleurs déclaré être tombée à l'eau du fait de l'action de la police. "La seule certitude étant que trois personnes étaient tombées préalablement à l'intervention des forces de l'ordre", ajoute l'IGPN.

Ce que racontent les témoins et ce que montrent les vidéos. Dès le début des vidéos, à 4h32, des personnes présentes crient aux policiers "y a de l'eau derrière !" et deux minutes plus tard "y a des mecs à l'eau !". Les policiers arrêtent alors d'avancer, mais les tirs de gaz lacrymogène se poursuivent, sans que l'on sache qui donne les ordres.

FRANCE 2
Contrairement à l'IGPN, les témoins, dont certains sont tombés à l'eau, font bien le lien entre l'intervention et les chutes dans la Loire. "Je voyais à peine à un mètre car je m'étouffais à cause de la fumée", raconte Alexandre, 24 ans, à Trax. Perdu dans le nuage de gaz, il finit par tomber dans le fleuve et se luxe l'épaule. A Presse Océan, Jérémy, tombé non loin d'Alexandre, raconte la même chose : "J'avais le visage et les yeux qui me brûlaient à cause du gaz lacrymogène. Dans la fumée, on ne voyait pas à un mètre. À un moment, j'ai mis le pied dans le vide et je suis tombé dans l'eau".

Dans un communiqué publié mercredi 31 juillet, la CGT-police juge par ailleurs "difficilement concevable d'imaginer que la réaction des fêtards qui ont chuté dans la Loire ne soit pas liée à l'action de la police".

Qui est responsable de la sécurisation du quai ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Dans la synthèse de son rapport, l'IGPN pointe sans détour la responsabilité de la municipalité dans la sécurisation du quai Wilson, sur l'île de Nantes. "La ville n'avait mandaté que deux agents d'une société privée de sécurité afin d'empêcher la foule attirée par les sound systems de tomber dans le fleuve proche". Et au paragraphe suivant : "Elle a fait positionner des barriérages le long d'une partie seulement du quai Wilson, alors que les sound systems ont été installés jusqu'au bout du quai."

Ce que répond la mairie. Le maire adjoint de Nantes en charge de la sécurité, Gilles Nicolas, rétorque point par point, auprès de Libération et de 20 Minutes. Selon lui, le quai Wilson, où étaient installés les sound systems, est une "propriété du port autonome" et donc de l'Etat. "Sa sécurisation relève des pouvoirs de police du préfet", ajoute-t-il. Quant aux agents de sécurité, leur mission était d'assurer "la liaison avec le poste de secours situé, lui, sur un terrain communal", au hangar à bananes.

Un témoin a-t-il été écarté de l'enquête ?
Ce que dit le rapport de l'IGPN. Un chapitre de la synthèse liste les personnes auditionnées. Agents de sécurité, agents de la protection civile, fonctionnaires de police… "Un témoin" est mentionné, mais pas son témoignage n'est pas cité. Le document note qu'il a effectué un "signalement sur la plateforme de l'IGPN pour se plaindre des jets de lacrymogènes de la part des forces de l'ordre durant dix minutes, ayant entraîné des chutes et autres malaises". Mais l'intéressé n'a donné "aucune suite" au mail envoyé par l'IGPN.

Ce que dit ce témoin. Il s'est reconnu, car le rapport précise que ce "témoin" était sur les lieux avec sa compagne et sa sœur, ce qu'il a lui-même déclaré. A Presse Océan et au Monde, Romain G., photographe, affirme avoir effectué son signalement à l'IGPN le 27 juin, récépissé à l'appui. Sur les recommandations de la police des polices, il raconte s'être rendu, le même jour, au commissariat central de Nantes, pour déposer plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui". Il raconte que son dépôt de plainte s'est avéré compliqué. Au bout de "deux heures d'attente" et alors que l'IGPN est dans les locaux, c'est un brigadier qui enregistre sa plainte. Elle sera ensuite transmise au procureur de la République, qui indique l'avoir jointe avec celles des 89 participants à la soirée techno.

Le service d'information et de communication de la police nationale assure qu'il était impossible à l'IGPN d'intégrer "la plainte judiciaire à la procédure administrative" et que Romain G. sera donc entendu ultérieurement. La police assure ensuite l'avoir relancé "par mail, le 28 juin, à 8h56 et 30 secondes", afin qu'il apporte une éventuelle contribution à l'enquête administrative, ce que réfute l'intéressé, qui certifie n'avoir "jamais reçu ce mail". "Ce serait stupide de ma part d'entamer une démarche et d'y renoncer. La preuve : c'est que je suis allé porter plainte", assure Romain G.
Ben déjà rien qu'à l'écoute du récit de ce témoin on peut déjà se faire une idée de la partialité de l'enquête qui s'est déroulé en écartant des le début un témoignage gênant. Ajouter les mensonges des procureurs puisqu'on sait maintenant que les procureurs peuvent mentir sans encourir aucune sanction si le mensonge va dans le sens voulu par le gouvernement et vous aurez un tableau parlant de la situation. En fait le mot d' ordre c'est une couverture des actions des forces de l'ordre de manière automatisée et par tous les moyens, héritage des méthodes utilisées pour faire taire les gilets jaunes et les dissuader de toute participation à de nouvelles manifs.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par latresne » 01 août 2019 23:17

En respectant les autorisations concernant les horaires ,il n'y aurait certainement pas eu ce drame .Sauf si le jeune homme est tombé en amont tt seul en dehors de la bousculade .Ce qu'on ne saura jamais .QQ'un a signalé la responsabilité des DJ,ce qui est exact.

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Allora
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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par Allora » 01 août 2019 23:42

Victor a écrit : La prochaine fois, ces jeunes cons dégénérés réfléchiront à deux fois aux conséquences de leur connerie sans limite.
pour une fois bien d'accord !! pour ça et le style de "musique "
latresne a écrit : En respectant les autorisations concernant les horaires ,il n'y aurait certainement pas eu ce drame .Sauf si le jeune homme est tombé en amont tt seul en dehors de la bousculade .Ce qu'on ne saura jamais .QQ'un a signalé la responsabilité des DJ,ce qui est exact.
:twisted:
Pour le DJ bizarre on en parle peu aux infos
pourtant sans la musique peut-être que des cris auraient été entendus .. :naah:
Il doit se planquer lui ..là il n'aime plus le bruit d'un coup!!



Mort de Steve Maia Caniço : le préfet de Loire-Atlantique interdit tout rassemblement samedi à Nantes


La préfecture estime qu’il existe « un risque important que soient commises des actions violentes dans le centre-ville » de Nantes lors des rassemblements non autorisés en hommage au jeune homme.

https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html

tant mieux !!
manquerait plus que ça en effet des débordements de la casse et encore les FDO aux 1º loges subissant des provocations pour prouver leur violence :divers125
Modifié en dernier par Allora le 01 août 2019 23:45, modifié 1 fois.
http://i86.servimg.com/u/f86/16/39/51/81/dictat10.jpg
"Les prophètes font parler Dieu, comme un ventriloque fait parler sa marionnette" P. Gripari.
"Ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'accord avec l'autre qu'on a raison "

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par dud49 » 02 août 2019 06:21

Rassemblement interdit à Nantes, ça risque de mettre de l'huile sur le feu tout ça encore. Ils sont dingues. :shock:

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Re: L'IGPN saisie après une opération de police à Nantes.

Message par UBUROI » 02 août 2019 06:42

dud49 a écrit : Rassemblement interdit à Nantes, ça risque de mettre de l'huile sur le feu tout ça encore. Ils sont dingues. :shock:
Qui? qui "sont" dingues? Quel idiot, à la lecture des messages envoyés sur FB, croit à une marche blanche dans cette belle ville de Nantes, habituée aux exactions populassières.

Bien raison d'interdire!

La justice, pas les inspections internes, avec 2 juges mène l'enquête...sur tous les aspects de cette affaire.
Du calme les Mouettes

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