CrazyMan a écrit : ↑21 juin 2021 18:39
C'est de l'ethnocentrisme pur et dur. "Je suis un français, je vis dans un pays développé, je suis développé, donc les moins développés sont des sauvages". On peut caricaturer comme ceci...
Gilles Kepel :c 'est pour vous
" Aujourd' hui les faits n' ont plus d'importance ,ce qui compte , c'est la vision du monde que l' on défend "
voila ce qui se passe a la fac depuis 20 ans , et dont vous êtes un brillant produit
Cette enquéte est un vrai bijou
https://www.lepoint.fr/politique/derive ... 299_20.php
Refus du CNRS. Ce rapport que le CNRS n'a pas voulu faire, d'autres l'ont établi. Des universitaires de
l'Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires ont méthodiquement recensé des preuves de ces approches militantes, glanées au fil des thèses, des revues universitaires, des programmes de recherche, des enseignements, ou des annonces de recrutement. Pour constituer ce rapport sur les manifestations idéologiques à l'université et dans la recherche, de 140 pages
parmis les chiffres
« Sciences Po propose cinq cours sur les collectivités locales, contre vingt-cinq cours sur le genre. »
« Suivre une mode est encore le meilleur moyen d’exister et de se faire inviter dans des colloques. »
Pierre-Henri Tavoillot Philosophe
Pascal Perrineau Politologue, professeur à Sciences Po Paris
« L’extrême gauche américaine vit dans l’abstraction du monde des idées et dans le luxe des campus réservés aux élites. »
Pascal Bruckner Écrivain et philosophe
page 34
vocabulaire militant de plus en plus envahissant
32 695 occurences des mots " racisme" " discrimination "
de 1970 a 2000 ....environ 1 %
au 20 mars 2021..... 8 %
« Pas de vagues ». Du côté des présidents d'université, la culture du « pas de vagues » semble s'être confortablement installée.
Ainsi l'université Grenoble-Alpes n'a pas hésité à financer des opérations discutables comme le « mois décolonial », mais la présidence figure aux abonnés absents dès lors qu'il s'agit de s'en expliquer.
Même silence du côté de la Conférence des présidents d'université (CPU), qui avait publié en février un communiqué expliquant que « "l'islamo-gauchisme" n'est pas un concept. C'est une pseudo-notion dont on chercherait en vain un commencement de définition scientifique, et qu'il conviendrait de laisser, sinon aux animateurs de CNews, plus largement, à l'extrême droite qui l'a popularisé. Utiliser leurs mots, c'est faire le lit des traditionnels procureurs prompts à condamner par principe les universitaires et les universités ».