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Chacun est tributaire de l'époque dans laquelle il vit. Cela est très vrai. Lorsque j'avais 20 ans, il était très facile de changer de boulot que ce soit pour une question de salaire ou pour les conditions de travail.Kelenner a écrit : Il faudrait sortir un petit peu des clichés, il ne suffit pas de "se battre" pour s'en sortir, chacun est tributaire de l'époque dans laquelle il vit. Et dans ce cadre-là, un jeune d'aujourd'hui qui grandit dans un monde où il faut être surdiplomé, avec un chômage à plus de 10 %, des prix de l'immobilier qui ont littéralement explosé, des avantages sociaux qui se réduisent comme peau de chagrin et une perspective de retraite qui s'éloigne de plus en plus ont besoin de bien plus que leur simple "volonté" pour vivre décemment. Tout le monde veut travailler, à de très rares exceptions près, ce n'est absolument pas le problème. On a hérité d'une situation rendue compliquée par des choix politiques désastreux, chose que la génération des baby-boomer n'a globalement pas eu à subir. Bien entendu je schématise, mais je pense quand même que le minimum qu'on puisse attendre de ces gens qui grâce à nous ont pu prendre leur retraite à 60 ans (chose que nous n'aurons jamais) et ont vécu sous le règne de la croissance et du plein-emploi, c'est un minimum de respect.
Aujourd'hui avec les délocalisations, non seulement l'industrie n'emploi plus mais le secteur des services n'offre plus rien. On a des entres d'appel en Inde, au Maroc... Etre jeune en 2013 est plus difficile qu'a mon époque.
Avec 26 millions de chômeurs en Europe, on ne peut même plus tenter sa chance ailleurs.
A ceux qui disent Yaka faucon, les jeunes devraient opposer une révolte salutaire, Foutez le bordel et n'hésitez pas a vous débarrasser des réacs. Il s'agit de votre avenir, le notre est derrière nous.