Le journaliste Saoudien

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Georges61
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Georges61 » 21 octobre 2018 19:56

Dernier message de la page précédente :

Victor a écrit :
mic43121 a écrit :


Que ce soit un pourris ,un enfoiré ou un islamiste, les saoudiens l'ont torturé et coupé en morceaux dans un pays étranger ..
(qui d'ailleurs n'est pas plus respectable que l'AS)..Comme tu l'écris ,si ce type était rentré chez lui, il serait mort assassiné
sans faire de vagues…Quand je dis que ces gens n'ont aucun respect de la vie ..on le constate.
L'AS n'est pas une démocratie, n'est-ce pas ?
Et bien dans ce type de régime, quand on s'oppose au dirigeant suprême, on risque sa vie !
Faut-il te rappeler comment Staline s'occupait de ceux qu'ils pensaient être contre lui ?
Ou bien plus près de nous, comment finissent les journalistes qui ont osé enquêter sur Poutine ?
On raisonne comme des personnes qui ont toujours vécu dans une véritable démocratie ... (Bien que Mélenchon aimerait bien une presse à ses ordres !) et on oublie comment cela se passe dans les pays non démocratiques !
La presse est déjà aux ordre de nos milliardaires, et c'est déjà pas mal.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Allora » 22 octobre 2018 19:05

Mohammed ben Salmane, le prince "versatile et rancunier" de l'Arabie saoudite

Pour prendre la mesure de la dégringolade de Mohammed ben Salmane, il suffit de se pencher sur ses initiales.

Jusqu'à il y a quelques jours, et en dépit de coups d'éclat déjà tonitruants, "MBS" restait le prince héritier d'Arabie saoudite, appelé à monter sur le trône après son père mais déjà, aux yeux d'une bonne partie de la communauté internationale, artisan des transformations sociales et économiques de son pays.

Depuis qu'a éclaté l'affaire Jamal Khashoggi, du nom de ce journaliste saoudien en exil assassiné et démembré en Turquie, le jeune dirigeant a été rebaptisé.

(...)
Sous le vernis du réformisme, l'autoritarisme

Une fois au pouvoir, Mohammed ben Salmane se lance dans une véritable purge.

Il destitue, emprisonne et assigne à résidence à tour de bras. Le paroxysme de cette "répression sans précédent", selon Nabil Mouline, est atteint lors de l'épisode du Ritz-Carlton, lorsque fin 2017 quelque 200 personnes, dont de nombreux princes, sont confinées de force dans cet hôtel de Riyad dans le cadre d'une opération anticorruption. Se met alors en place ce que le chargé de recherches au CNRS qualifie de "pouvoir dur, autoritaire et fortement personnalisé".

"MBS" signifie désormais, dans les colonnes des médias anglo-saxons comme sur les pancartes des personnes qui manifestent contre son impunité, "Mr Bone Saw", "Monsieur Scie à os".
http://i86.servimg.com/u/f86/16/39/51/81/dictat10.jpg
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par mic43121 » 22 octobre 2018 20:23

Ce soir Merkel a décidé de suspendre les ventes d'armes a l'AS..
Elle demande à l'Europe de faire pareil.
La France et l'Espagne sont visés .;
:perv:
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par vivarais » 23 octobre 2018 17:52

dans cette histoire , il y a quelque chose qui m'interpelle
il est à double nationalité dont américaine
pourquoi est il allé demander des documents dans un consulat d'Arabie en Turquie
et qu'il n'a pas fait cela aux USA
bizarre , tout comme aller se jeter dans la gueule du loup

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par UBUROI » 23 octobre 2018 18:26

vivarais a écrit : dans cette histoire , il y a quelque chose qui m'interpelle
il est à double nationalité dont américaine
pourquoi est il allé demander des documents dans un consulat d'Arabie en Turquie
et qu'il n'a pas fait cela aux USA
bizarre , tout comme aller se jeter dans la gueule du loup
C'est "essentiel" dans cette affaire :mdr3: :mdr3: :mdr3:

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par UBUROI » 23 octobre 2018 20:10

UBUROI a écrit :
vivarais a écrit : dans cette histoire , il y a quelque chose qui m'interpelle
il est à double nationalité dont américaine
pourquoi est il allé demander des documents dans un consulat d'Arabie en Turquie
et qu'il n'a pas fait cela aux USA
bizarre , tout comme aller se jeter dans la gueule du loup
C'est "essentiel" dans cette affaire :mdr3: :mdr3: :mdr3:
Humour un peu facile! Alors je reviens sur ce post pour expliquer qua la raison serait la suivante: il devait convoler en justes noces avec une femme turque (il est lui même né en Arabie saoudienne dans une famille d'origine turque) ce qui explique sans doute sa présence en Turquie; devant fournir un document d'état civil saoudien, il s'est rendu au consulat saoudien... d'Istambul

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Allora » 09 novembre 2018 18:38

aux dernières nouvelles : emission C'est dans l'air sur le sujet

extrait :

Semaine après semaine, des informations compromettantes pour Riyad, et parfois des théories et des détails macabres du meurtre, sont distillées par les autorités turques, ou par des articles de presse publiés dans des médias proche du pouvoir. Ainsi alors que le corps de Jamal Khashoggi n'a toujours pas été retrouvé par les enquêteurs, un haut responsable turc a révélé ces derniers jours que deux « nettoyeurs » se sont rendus d'Arabie saoudite en Turquie pour « effacer » les preuves du meurtre « avant que la police turque ne soit autorisée à fouiller les locaux ». « Le fait qu'une équipe de nettoyeurs a été dépêchée d'Arabie saoudite neuf jours après le meurtre suggère que de hauts responsables saoudiens étaient au courant de la mise à mort de Khashoggi », a accusé ce responsable.

Parallèlement, un ami proche de Khashoggi a affirmé lors d’une interview accordée à la BBC que le journaliste était sur le point de révéler des détails sur l'utilisation d'armes chimiques par l'Arabie saoudite au Yémen.Ces révélations interviennent alors que des sources de renseignements distinctes ont indiqué au Sunday Express que la Grande-Bretagne aurait été informée d'un complot autour de l’assassinat du journaliste saoudien, trois semaines avant que ce dernier ne se rende au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul.

Corps dissout dans de l’acide, « nettoyeurs » missionnés par Riyad, complot … Derrière le récit glaçant de l'assassinat de cet opposant saoudien devenu chroniqueur au Washington Post, les critiques des pays occidentaux redoublent contre Riyad et l'avenir du prince héritier « MBS » ainsi que le nouveau jeu d’alliances qu’il a mis en place avec les Etats-Unis semble désormais s’écrire en pointillé. Le 31 octobre, Washington a appelé à mettre fin à la guerre au Yémen, demandant notamment que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par l'Arabie saoudite, et réclamant l'ouverture de négociations de paix d'ici 30 jours.

Alors quelles conséquences l’affaire Jamal Khashoggi va-t-elle avoir dans la région ?
Le journaliste saoudien a-t-il été assassiné parce qu'il en savait trop sur la guerre menée par MBS au Yémen ? L'Arabie saoudite peut-elle provoquer un choc pétrolier ?
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle crise au Proche-Orient ?

https://www.france.tv/france-5/direct.html
http://i86.servimg.com/u/f86/16/39/51/81/dictat10.jpg
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par mic43121 » 09 novembre 2018 19:16

Diogène a écrit : Djamal Kashoggi était en fait une crevure comme beaucoup d'autres dans ces pays. Ami d'Oussama ben Laden, il était allé l'interviewer plusieurs fois au Soudan et en Afghanistan. C'était un frère musulman, proche des filières terroristes soutenues par l'Iran et le Qatar, et un propagandiste de l'intégrisme et du terrorisme qui en découle.
Le dauphin Mohamed bin Salmane l'a probablement fait liquider par un commando de ses fidèles, Kashoggi l'ennuyait par ses articles. Je n'irai pas pleurer sur Kashoggi, un criminel de moins sur terre.

Jamal Khashoggi : l'ami des princes, devenu trop dangereux
Ancien compagnon de route des djihadistes, le journaliste était devenu le pourfendeur en chef du pouvoir quasi-absolu du prince héritier MBS.

Au cours de ses trois dîners avec Oussama Ben Laden, Jamal Khashoggi lui répéta inlassablement la même requête: «Pourquoi ne pas enregistrer sur mon magnétophone ce que tu viens de me dire en privé?»

C'était en 1995 à Khartoum au Soudan, où le chef d'al-Qaida s'était replié. Mais, la vie de Médine, la sainte, lui manque. Les finances de son organisation naissante sont à sec. «Lorsqu'elle apprend qu'Oussama désire rentrer en Arabie, sa famille se tourne vers un ami de longue date, le journaliste Jamal Khashoggi», raconte Lawrence Wright dans La Guerre cachée, son livre culte sur al-Qaida, publié après les attentats du 11 Septembre aux États-Unis.

Les deux familles se connaissent. Oussama a grandi à Djedda, le grand port sur la mer Rouge, où Jamal venait régulièrement dans les années 1970. Les Ben Laden, dans la construction, et les Khashoggi, sur le marché des armes, pèsent lourd financièrement. L'oncle de Jamal, Adnan Khashoggi, fut un marchand d'armes réputé et un intermédiaire efficace entre les États-Unis et l'Arabie, avant d'être impliqué dans des transactions douteuses adossées à l'affaire dite des «Contra» en Iran.

Les Khashoggi ont de la branche: Mohammed, le père d'Adnan, fut le médecin personnel du roi Abdelaziz al-Saoud, le fondateur de l'Arabie. Et la sœur d'Adnan, Samira, était la mère de Dodi al-Fayed, décédé dans un accident de voiture à Paris avec la princesse Diana. Bref, la cour royale peut faire confiance au journaliste. En privé, Ben Laden admet que «la violence contre son propre pays est improductive». C'est cela que son ami Jamal veut rapporter à la cour des Saoud, où la transaction avec les «déviants» est encore la règle: «Tu rentres en renonçant à la violence.» Mais entre le riz et l'agneau à la sauce saoudienne, Ben Laden refuse le marché. Il ne se liera pas les mains. Dans un délire mégalomaniaque, il exige, au contraire, le départ des troupes américaines du royaume. «Khashoggi sent que son ami perd pied», écrit Lawrence Wright. Jamal rentre bredouille à Riyad.

La vie de cet ancien compagnon de route des djihadistes, devenu promoteur de la démocratie dans le monde arabe, est le reflet des contradictions de son pays: l'Arabie, où il fut - tour à tour ou en même temps - journaliste, conseiller des princes, relais des services de renseignements et dépositaire - via sa famille et son parcours - de lourds secrets.

«Jamal n'était pas un extrémiste, mais un musulman pieux conservateur qui conduisait parfois la prière aux côtés de ses confrères des journaux où il travailla»

Depuis son titre d'éditorialiste auWashington Post, il est devenu le pourfendeur en chef du pouvoir quasi-absolu du nouvel homme fort de Riyad, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS), qui l'a placé sur sa liste noire.

Comme beaucoup de rejetons des riches familles saoudiennes, Jamal étudie aux États-Unis. À son retour au pays, il rejoint les Frères musulmans, cet islam politique, jamais bien en cour en Arabie, où le wahhabisme est la doctrine officielle et concurrente.

Comme beaucoup de jeunes Saoudiens enthousiastes, il soutient à la fin des années 1970 le djihad contre les Soviétiques en Afghanistan, où il réalisera ses premières interviews d'Oussama Ben Laden, dont la «guerre sainte» est financée par Riyad et appuyée logistiquement par la CIA. Mais si des photos le montrent kalachnikov à la main, ses amis assurent qu'il a peu combattu. «Jamal n'était pas un extrémiste, mais un musulman pieux conservateur qui conduisait parfois la prière aux côtés de ses confrères des journaux où il travailla», se souvient l'une d'eux, Shahid Raza, citée par le New York Times, dans un portrait fouillé de Jamal Khashoggi.

Journaliste ou relais des moukhabarat, les renseignements saoudiens, s'interrogèrent tout de même des confrères? Jamal devient, en effet, le protégé du prince Turki al-Faysal, qui fut le très fin patron des services saoudiens pendant 24 ans, avant d'être nommé ambassadeur en Grande-Bretagne, puis aux États-Unis, où l'accompagnera le journaliste. «Je suis stupéfait par le silence de Turki, depuis la disparition de son ami», confie un homme d'affaires français. À la tête d'un centre de recherches, le prince Turki, que l'on aperçoit l'été à la terrasse du Fouquet's à Paris, se tait, par peur des représailles de son cousin MBS.

Pétri de contradictions, Jamal Khashoggi, lui, ne s'est jamais vraiment tu. Deux mois après sa nomination à la tête du journal al-Watan en 2003 - propriété d'un prince comme c'est souvent le cas - il est renvoyé pour avoir critiqué un ouléma ayant légitimé des attaques contre les non-musulmans.

Au fil des ans, l'éditorialiste, affable, reconnaissable à sa démarche nonchalante, accumule les déceptions.

À l'égard du djihad en Afghanistan, où les talibans, une fois au pouvoir, s'entre-déchirent. Envers son ami, Oussama Ben Laden, imperméable à toute inflexion de son combat antiaméricain. «Tu donnes aux Américains le droit de te poursuivre», lui répétait Khashoggi. Pourtant, lorsque le chef d'al-Qaida tombe sous les balles d'un commando américain au Pakistan, Jamal observe le deuil d'Abou Abdallah, le nom de guerre de Ben Laden. «J'ai succombé en pleurant, le cœur brisé par toi Abou Abdallah», écrit-il peu après sur son compte Twitter, qui compte aujourd'hui 1,7 million d'abonnés. «Tu étais magnifique et plein de bravoure aux beaux jours de l'Afghanistan, avant que tu succombes à la haine et à la passion», ajoute Jamal Khashoggi.

À partir de 2011, l'échec des Printemps arabes nourrit son amertume. Ses amitiés «fréristes», qu'il avouait ou cachait au gré de ses interlocuteurs, lui font jouer la carte de l'islam politique en Égypte et en Tunisie. Jamal fraie avec ses voisins du Qatar, où on le croisait lors de conférences à Doha, principal sponsor politique et financier d'une mouvance à laquelle la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis voulaient, eux aussi, croire.

Jamal ferraille contre les pouvoirs corrompus et plaide pour un accroissement de la participation politique, y compris dans les monarchies du Golfe, où le pouvoir, justement, ne se partage pas. Mais, autre contradiction du personnage, Khashoggi trouve peu à redire lorsque ces mêmes monarchies envoient leurs tanks mater la révolte de la majorité chiite du Bahreïn contre un pouvoir sunnite allié de Riyad, qui ne veut rien lâcher. L'éditorialiste épouse l'obsession des dirigeants du Golfe contre le «méchant loup» iranien, qui les déstabilise.

Si Jamal Khashoggi a bel et bien été tué sur ordre du palais à Riyad, le journaliste n'a pourtant jamais été un dangereux opposant révolutionnaire. Loyal à un régime qui l'avait promu, «Khashoggi n'a jamais appelé à davantage que des réformes graduelles au sein de la monarchie», écrit le New York Times, «mais son penchant pour une écriture libre et sa volonté de réformes politiques en Arabie exprimée depuis l'étranger l'ont mis en collision avec le prince héritier» Mohammed Ben Salman.

À l'été 2017, alors que des opposants commencent à être embastillés, quelques semaines seulement avant que des princes amis, comme Walid Ben Talal ou des fils de l'ancien roi Abdallah, soient à leur tour détenus au Ritz Carlton de Riyad sous le prétexte d'une vaste purge anticorruption, Khashoggi fait ses valises pour les États-Unis. On vient de lui retirer son édito dans un quotidien saoudien. Et pour l'inciter à cesser ses critiques, certains de ses cousins ont interdiction de quitter le royaume.

À Washington, Jamal connaît du monde, beaucoup de monde: journalistes, parlementaires, agents du renseignement, membres des think-tanks. Le Washington Postl'engage comme contributeur régulier. Il dénonce l'autoritarisme de MBS et s'en prend à son petit cercle de conseillers courtisans. Mais loin des sables saoudiens, Jamal se sent en sécurité. «Oh Maggie, tu es ridicule», lance-t-il à sa vieille amie Maggie Mitchell Salem, qui le met en garde contre une visite à l'ambassade saoudienne à Washington, où MBS a placé son frère, Khaled Ben Salman, pour consolider la lune de miel naissante avec Donald Trump et son gendre Jared Kushner. Régulièrement, des diplomates saoudiens le rencontrent, lui transmettant des messages appelant à la modération ou l'invitant même à rentrer au pays. Un piège dans lequel l'homme du sérail ne voulait pas tomber. Jusqu'à sa visite le 2 octobre au consulat saoudien d'Istanbul, d'où il n'est jamais réapparu.

Dans le New Yorker, Dexter Filkins se rappelle sa dernière conversation par courriel avec Jamal Khashoggi, six jours avant sa disparition. «Il m'avait envoyé des messages détaillant les dernières détentions de journalistes en Arabie, en disant qu'il espérait que cette histoire allait m'intéresser.»

Pour les commanditaires de sa disparition, Jamal était devenu une voix dissidente trop écoutée aux États-Unis. Là même où MBS fit un show en mars lors de ses trois semaines de visite entre la Silicon Valley, la Maison-Blanche et le Texas. Jamal n'était plus l'apparatchik que l'on pouvait utiliser. Il était devenu une ombre insupportable. À titre posthume, le Washington Posta publié jeudi sa dernière chronique écrite, juste avant sa disparition. «Le monde arabe fait face à sa propre version du rideau de fer, imposé non pas par des acteurs externes, mais à cause des forces nationales se disputant le pouvoir.» Des forces prêtes à tout face aux opposants, trop dans la lumière.
Si Kashoggi avait été arrêté , jugé et exécuté en Arabie Saoudite, on en parlerait à peine. Ce qui est très ennuyeux pour le pouvoir saoudien, c'est la méthode: arrêter, torturer, exécuter, découper et faire disparaître ce gars dans un consulat saoudien dans un pays ami est spectaculaire, choquant et inacceptable. Mohamed bin Salmane va passer un mauvais moment, la pression internationale va s'exercer sur l'Arabie Saoudite et il y a des grandes chances que le Conseil de Régence réuni depuis plusieurs l'élimine. Personne ne le regrettera lui non plus, mort aux cons n'est ce pas.



je pense qu'approuver un assassinat sur commande (un despote tyranique) dans un pays étranger (malgré l'ambassade)
C'est dire bravo à MBS….et lui cirer les pompes..
:XD:
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Jiimmy » 10 novembre 2018 00:08

mic43121 a écrit : Ça renforce mon opinion sur la valeur d'une vie pour ces gens là..
:(
Ne dites pas ça, en terme d'assassinats ciblés nous sommes les champions du monde (nous occidentaux, bien aidés il est vrai par les drones us qui enlèvent des vie quotidiennement avec moults dégâts collatéraux à chaque fois). C'est dire la valeur d'une vie pour nous.
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par oups » 10 novembre 2018 16:47

Jiimmy a écrit :
mic43121 a écrit : Ça renforce mon opinion sur la valeur d'une vie pour ces gens là..
:(
Ne dites pas ça, en terme d'assassinats ciblés nous sommes les champions du monde (nous occidentaux, bien aidés il est vrai par les drones us qui enlèvent des vie quotidiennement avec moults dégâts collatéraux à chaque fois). C'est dire la valeur d'une vie pour nous.
Et "nous " ceci et "nous " cela ! Et si vous arretiez un peu de " nous " impliquer dans VOS considerations
Ici et sauf erreur de ma part vous n'etes legitime qu'a parler en un seul nom , le votre ! Ce n'est bien sûr que MON avis :]

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Jiimmy » 10 novembre 2018 16:57

oups a écrit :

Et "nous " ceci et "nous " cela ! Et si vous arretiez un peu de " nous " impliquer dans VOS considerations
Ici et sauf erreur de ma part vous n'etes legitime qu'a parler en un seul nom , le votre ! Ce n'est bien sûr que MON avis :]
Je me permets de le faire car, outre le fait que vous le fassiez vous-même lorsqu'il s'agit des autres, je considère qu'un dirigeant est à l'image de sa nation et que celle-ci se doit donc d'assumer la responsabilité morale des actes qui sont commis en son nom.

De la même façon que vous blâmez les populations Arabes ou Africaines du fait des exactions de leurs dirigeants, je fais de même, nous concernant, du fait des exactions de nos dirigeants.
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Re: Le journaliste Saoudien

Message par oups » 10 novembre 2018 17:56

Jiimmy a écrit :
oups a écrit :

Et "nous " ceci et "nous " cela ! Et si vous arretiez un peu de " nous " impliquer dans VOS considerations
Ici et sauf erreur de ma part vous n'etes legitime qu'a parler en un seul nom , le votre ! Ce n'est bien sûr que MON avis :]
Je me permets de le faire car, outre le fait que vous le fassiez vous-même lorsqu'il s'agit des autres, je considère qu'un dirigeant est à l'image de sa nation et que celle-ci se doit donc d'assumer la responsabilité morale des actes qui sont commis en son nom.

De la même façon que vous blâmez les populations Arabes ou Africaines du fait des exactions de leurs dirigeants, je fais de même, nous concernant, du fait des exactions de nos dirigeants.
Et voila vous recommencez, "nous concernant " ecrivez vous juste au dessus :(
Cela dit, les arabes , les africains ( les deux sans majuscules :icon_winks:) et les autres dont les francais (dont MOI ) ont juste les dirigeants dont ils se dotent .Soit on en est satisfait , soit on s'y fait , soit on en change , c'est comme pour le papier peint des chiottes , le chef au boulot et les voitures diesel :]

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Diogène » 10 novembre 2018 18:52

Aux dernières nouvelles, Kashoggi a été évacué par les égouts après avoir été dissous dans l'acide.
Le fonctionnariat et l'assistanat sont du vol en bandes organisées (Diogène, le 2 octobre 2019).
Et puis le site de campagne de Joe Biden est ICI, lisez avant de raconter des âneries.

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Georges61 » 10 novembre 2018 19:09

Diogène a écrit : Aux dernières nouvelles, Kashoggi a été évacué par les égouts après avoir été dissous dans l'acide.
Donc, ils l'ont dissous dans l'acide, puis ils l'on évacué par les égouts. Ils sont vraiment fort ces Saoudiens. :mdr3: :mdr3:
Je ne sais pas si Dieu existe, mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse!

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par Diogène » 11 novembre 2018 14:13

C'est évidemment un excellent traitement pour les terroristes islamo-gauchistes. Avec ce système, pas besoin de recruter des gardiens de prison aux QI trop faibles. :siffle:
Le fonctionnariat et l'assistanat sont du vol en bandes organisées (Diogène, le 2 octobre 2019).
Et puis le site de campagne de Joe Biden est ICI, lisez avant de raconter des âneries.

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Re: Le journaliste Saoudien

Message par latresne » 11 novembre 2018 14:34

barça a écrit :
mic43121 a écrit : Ça renforce mon opinion sur la valeur d'une vie pour ces gens là..
:(
Ne dites pas ça, en terme d'assassinats ciblés nous sommes les champions du monde (nous occidentaux, bien aidés il est vrai par les drones us qui enlèvent des vie quotidiennement avec moults dégâts collatéraux à chaque fois). C'est dire la valeur d'une vie pour nous.

Vous avez sans doute des preuves que la France découpe et dissout des opposants ?

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