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c'est assez dramatique pour l'union européenne. pas de leadership, pas de décision, pas de réponse concertée, pas d'entraide ...
je pense qu'après ça ses jours sont comptés.
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Je serai tenté de dire oui mais...quand ont voit les USA, ils se font concurrence entre états même auprès d'entreprises américaines, tellement bien que les prix deviennent vertigineux pour le moindre matériel...il n'y a pas plus de solidarité et tous le monde commence à se renvoyer la pierre. Que faudrait-il en conclure?coincetabulle a écrit : ↑02 avril 2020 21:14c'est assez dramatique pour l'union européenne. pas de leadership, pas de décision, pas de réponse concertée, pas d'entraide ...
je pense qu'après ça ses jours sont comptés.
coincetabulle a écrit : ↑02 avril 2020 21:14c'est assez dramatique pour l'union européenne. pas de leadership, pas de décision, pas de réponse concertée, pas d'entraide ...
je pense qu'après ça ses jours sont comptés.
BOFF ou beauf....de bar PMU!gare au gorille a écrit : ↑03 avril 2020 01:25coincetabulle a écrit : ↑02 avril 2020 21:14
c'est assez dramatique pour l'union européenne. pas de leadership, pas de décision, pas de réponse concertée, pas d'entraide ...
je pense qu'après ça ses jours sont comptés.
Boff, ça fait longtemps qu'on a compris que les peuples n'avaient rien à attendre de cette union européenne. Un boulet, au moins 750 députés et deux parlements et on se demande bien à quoi ils nous servent aujourd'hui. En pleine crise sanitaire, au moment même ou chaque pays n'a rien trouvé de mieux que remettre en place ses vieilles frontières et chacun pour soi, les technocrates de l'U.E. planchent pour un élargissement à venir avec d'autres pays des Balkans, La Macédoine du Nord et l'Albanie je crois. Tout ça est fabuleux.
https://www.lefigaro.fr/politique/le-ma ... s-20200328Le manque de solidarité est un «danger mortel» pour l'Europe, selon Jacques Delors
Face au coronavirus, le Conseil européen de jeudi a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
Par Sophie de Ravinel
Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne», a averti samedi 28 mars l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, dans une déclaration transmise à l'AFP par l'institut à son nom qu'il a fondé. Âgé de 94 ans, il ne s'exprime que très rarement désormais.
À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : la France vit son 2e week-end de confinement, plus de 800 morts en 24h en Espagne
«Le climat qui semble régner entre les chefs d'État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l'Union européenne», estime l'ancien ministre français de l'Économie, qui a présidé la Commission de 1985 à 1995. «Le microbe est de retour», ajoute ce grand défenseur de l'Europe, qui a suivi, selon l'Institut, les derniers développements au sein de l'Union et sa réponse face à la pandémie, en particulier le Conseil européen de jeudi qui a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
«Pour que l'Union européennes fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce »
Proche de lui et ancien collaborateur à la Commission européenne, Jérôme Vignon souligne que « ces propos sont bien dans la ligne de Jacques Delors qui a rarement pris la parole ces dernières années, sauf pour systématiquement tenter d'encourager à plus de coopération et de solidarité entre les États membres ». « Jacques Delors répétait souvent cette maxime, insiste Jérôme Vignon : 'Pour que l'Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce' ».
Ce conseiller de l'Institut Jacques Delors et ex-président des Semaines sociales de France partage ce diagnostic, regrettant que l'Europe se soit « trop appuyée sur des mécanismes automatiques et des obligations légales, pas assez sur la solidarité entre les nations ». Cette absence de solidarité s'est particulièrement exprimée le 27 mars, lors du dernier Conseil européen, lorsque la question des « emprunts Corona » a été abordée.
« Depuis la crise grecque, 2013-2014, souligne Jérôme Vignon, plusieurs États membres dont la France, ont proposé des émissions publiques d'emprunts lancées conjointement par les États pour faciliter le financement de la dette de ceux qui connaissent les difficultés les plus graves. Jusqu'à présent et encore au cœur de cette crise, regrette-t-il, le noyau central européen s'est refusé à cette mutualisation des dettes alors que lui-même bénéficie pleinement du bon fonctionnement de l'union économique et monétaire. Ils ont préféré assouplir les conditions de recours à des lignes de crédit, ouvertes individuellement à chacun, mais non pas garanties par tous. » « Comme le souligne Jacques Delors, c'est la survie de l'Europe qui est en jeu aujourd'hui », insiste son ancien collaborateur.
Enrico Letta : « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous ».
Président de l'Institut Jacques Delors, l'italien Enrico Letta s'est exprimé vendredi dans nos pages pour regretter lui aussi et dénoncer l'incapacité des vingt-sept à décider de mesures économiques communes. « Après deux grandes crises, la crise financière et celle des migrants - qu’on a choisi de sous-traiter à la Turquie -, nous sommes face à un risque majeur, dans une Europe affaiblie par le Brexit », prévient Letta qui juge « grave » l'échec de jeudi du Conseil européen. Pour lui, « la responsabilité n’est pas généralisée. Ce n’est pas celle de toute l’Europe, comme on le dit par raccourci. » Il juge en particulier « irresponsables » des pays fondateurs comme les Pays-Bas, « qui cherchent à remplacer le Royaume-Uni dans un rôle de «Doctor No », ou encore l’Autriche. « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous », a-t-il encore ajouté, convaincu que « ce Covid-19 est utilisé dans la propagande, au sein de l’Europe comme en dehors, de ceux qui cherchent à la détruire ».
Je pense quand même que les français s'entraident , il suffit de voir les personnels médical aller au charbon en étant en danger de mort !Kelenner a écrit : ↑02 avril 2020 20:12Faut bien comprendre un truc, c'est que quand la situation est hors de contrôle comme c'est le cas en ce moment, il n'y a plus d'"union" qui tienne, c'est chacun pour sa gueule. On peut vilipender les ricains ou les chinois, à juste titre, mais nous-mêmes on fait la même chose vis-à-vis des plus faibles, et si on doit dépouiller les africains ou les asiatiques pour se procurer des masques, je doute qu'on ait plus de scrupules. Comme on dit "à la guerre comme à la guerre"... faudra juste s'en souvenir à l'avenir.
Exact. mais ils ont des masques...
AH non c'est la contraire, les USAiens adorent ces histoire d'enculeries....le chimple a écrit : ↑03 avril 2020 08:24Je pense quand même que les français s'entraident , il suffit de voir les personnels médical aller au charbon en étant en danger de mort !Kelenner a écrit : ↑02 avril 2020 20:12Faut bien comprendre un truc, c'est que quand la situation est hors de contrôle comme c'est le cas en ce moment, il n'y a plus d'"union" qui tienne, c'est chacun pour sa gueule. On peut vilipender les ricains ou les chinois, à juste titre, mais nous-mêmes on fait la même chose vis-à-vis des plus faibles, et si on doit dépouiller les africains ou les asiatiques pour se procurer des masques, je doute qu'on ait plus de scrupules. Comme on dit "à la guerre comme à la guerre"... faudra juste s'en souvenir à l'avenir.
Oui , il y a quelques crapules .. exemple , il y a plus de masques sur la figure des personnes dans certains quartiers que d'autres beaucoup plus risquées comme les employées de commerces ou même les infirmières !
On constate que les français peuvent compenser l'incompétence de certains politicards ... à condition qu'ils perdent leur manie de ne pas respecter certaines règles de confinement !
Un routier était ce matin exaspéré de voir le triplement des voitures sur les autoroutes et l'absence de' gendarmes aux péages , contrairement aux autres pays ..
C'est vrai qu'il est beaucoup plus facile d'aller taxer une ménagère qui va chercher son pain sans son bout de papier !
C'est aussi vrai que le fait d'imaginer la France en vraie situation de guerre , ce serait le chaos !!
Pour ce qui concerne l'Europe , déjà la République Tchèque qui a subtilisé les masques destinés aux italiens , sanction exemplaire !
Pour ce qui concerne les ricains ,idem et j'espère que ça va peut etre les décider de virer trump !
UBUROI a écrit : ↑03 avril 2020 05:05BOFF ou beauf....de bar PMU!gare au gorille a écrit : ↑03 avril 2020 01:25
Boff, ça fait longtemps qu'on a compris que les peuples n'avaient rien à attendre de cette union européenne. Un boulet, au moins 750 députés et deux parlements et on se demande bien à quoi ils nous servent aujourd'hui. En pleine crise sanitaire, au moment même ou chaque pays n'a rien trouvé de mieux que remettre en place ses vieilles frontières et chacun pour soi, les technocrates de l'U.E. planchent pour un élargissement à venir avec d'autres pays des Balkans, La Macédoine du Nord et l'Albanie je crois. Tout ça est fabuleux.
Marre de lire cette prose boffiste!
Ce n'est pas avec ce discours "entendu" du populiste nazional anti européen que l'Union se renforcera. C'est quand même marrant d'entendre des dagagiste dire que l'Union est un mal alors que depuis toujours on a montré que l'Union fait la force. Mais cette Union est plus difficile à faire vivre que de se retrancher dans son bunker nazional qui n'épargnera personne contre les agressions économiques des grands prédateurs comme Trump ou le Chinois, les agressions financières des marchés et leurs bulles, contre les migrations dues au réchauffement climatique et aux terrorisme.
Je lis avec dégoût cette prose des Gag et autres goupillons à la solde des nazionalistes.
Je préfère les efforts des défenseurs de l'Union aux sabotages des "chacun pour soi"
Ils sont contre les parlements nationaux, et le parlement européen, ils sont pour la dictature en fait, le Pepule serait incarnée dans la Marine comme il le serait dans un Orban despote.
Je préfère Delors et ses coups de gueule pour plus de solidarité européenne:
https://www.lefigaro.fr/politique/le-ma ... s-20200328Le manque de solidarité est un «danger mortel» pour l'Europe, selon Jacques Delors
Face au coronavirus, le Conseil européen de jeudi a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
Par Sophie de Ravinel
Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne», a averti samedi 28 mars l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, dans une déclaration transmise à l'AFP par l'institut à son nom qu'il a fondé. Âgé de 94 ans, il ne s'exprime que très rarement désormais.
À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : la France vit son 2e week-end de confinement, plus de 800 morts en 24h en Espagne
«Le climat qui semble régner entre les chefs d'État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l'Union européenne», estime l'ancien ministre français de l'Économie, qui a présidé la Commission de 1985 à 1995. «Le microbe est de retour», ajoute ce grand défenseur de l'Europe, qui a suivi, selon l'Institut, les derniers développements au sein de l'Union et sa réponse face à la pandémie, en particulier le Conseil européen de jeudi qui a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
«Pour que l'Union européennes fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce »
Proche de lui et ancien collaborateur à la Commission européenne, Jérôme Vignon souligne que « ces propos sont bien dans la ligne de Jacques Delors qui a rarement pris la parole ces dernières années, sauf pour systématiquement tenter d'encourager à plus de coopération et de solidarité entre les États membres ». « Jacques Delors répétait souvent cette maxime, insiste Jérôme Vignon : 'Pour que l'Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce' ».
Ce conseiller de l'Institut Jacques Delors et ex-président des Semaines sociales de France partage ce diagnostic, regrettant que l'Europe se soit « trop appuyée sur des mécanismes automatiques et des obligations légales, pas assez sur la solidarité entre les nations ». Cette absence de solidarité s'est particulièrement exprimée le 27 mars, lors du dernier Conseil européen, lorsque la question des « emprunts Corona » a été abordée.
« Depuis la crise grecque, 2013-2014, souligne Jérôme Vignon, plusieurs États membres dont la France, ont proposé des émissions publiques d'emprunts lancées conjointement par les États pour faciliter le financement de la dette de ceux qui connaissent les difficultés les plus graves. Jusqu'à présent et encore au cœur de cette crise, regrette-t-il, le noyau central européen s'est refusé à cette mutualisation des dettes alors que lui-même bénéficie pleinement du bon fonctionnement de l'union économique et monétaire. Ils ont préféré assouplir les conditions de recours à des lignes de crédit, ouvertes individuellement à chacun, mais non pas garanties par tous. » « Comme le souligne Jacques Delors, c'est la survie de l'Europe qui est en jeu aujourd'hui », insiste son ancien collaborateur.
Enrico Letta : « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous ».
Président de l'Institut Jacques Delors, l'italien Enrico Letta s'est exprimé vendredi dans nos pages pour regretter lui aussi et dénoncer l'incapacité des vingt-sept à décider de mesures économiques communes. « Après deux grandes crises, la crise financière et celle des migrants - qu’on a choisi de sous-traiter à la Turquie -, nous sommes face à un risque majeur, dans une Europe affaiblie par le Brexit », prévient Letta qui juge « grave » l'échec de jeudi du Conseil européen. Pour lui, « la responsabilité n’est pas généralisée. Ce n’est pas celle de toute l’Europe, comme on le dit par raccourci. » Il juge en particulier « irresponsables » des pays fondateurs comme les Pays-Bas, « qui cherchent à remplacer le Royaume-Uni dans un rôle de «Doctor No », ou encore l’Autriche. « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous », a-t-il encore ajouté, convaincu que « ce Covid-19 est utilisé dans la propagande, au sein de l’Europe comme en dehors, de ceux qui cherchent à la détruire ».
UBUROI a écrit : ↑03 avril 2020 05:05BOFF ou beauf....de bar PMU!gare au gorille a écrit : ↑03 avril 2020 01:25
Boff, ça fait longtemps qu'on a compris que les peuples n'avaient rien à attendre de cette union européenne. Un boulet, au moins 750 députés et deux parlements et on se demande bien à quoi ils nous servent aujourd'hui. En pleine crise sanitaire, au moment même ou chaque pays n'a rien trouvé de mieux que remettre en place ses vieilles frontières et chacun pour soi, les technocrates de l'U.E. planchent pour un élargissement à venir avec d'autres pays des Balkans, La Macédoine du Nord et l'Albanie je crois. Tout ça est fabuleux.
Marre de lire cette prose boffiste!
Ce n'est pas avec ce discours "entendu" du populiste nazional anti européen que l'Union se renforcera. C'est quand même marrant d'entendre des dagagiste dire que l'Union est un mal alors que depuis toujours on a montré que l'Union fait la force. Mais cette Union est plus difficile à faire vivre que de se retrancher dans son bunker nazional qui n'épargnera personne contre les agressions économiques des grands prédateurs comme Trump ou le Chinois, les agressions financières des marchés et leurs bulles, contre les migrations dues au réchauffement climatique et aux terrorisme.
Je lis avec dégoût cette prose des Gag et autres goupillons à la solde des nazionalistes.
Je préfère les efforts des défenseurs de l'Union aux sabotages des "chacun pour soi"
Ils sont contre les parlements nationaux, et le parlement européen, ils sont pour la dictature en fait, le Pepule serait incarnée dans la Marine comme il le serait dans un Orban despote.
Je préfère Delors et ses coups de gueule pour plus de solidarité européenne:
https://www.lefigaro.fr/politique/le-ma ... s-20200328Le manque de solidarité est un «danger mortel» pour l'Europe, selon Jacques Delors
Face au coronavirus, le Conseil européen de jeudi a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
Par Sophie de Ravinel
Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne», a averti samedi 28 mars l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, dans une déclaration transmise à l'AFP par l'institut à son nom qu'il a fondé. Âgé de 94 ans, il ne s'exprime que très rarement désormais.
À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : la France vit son 2e week-end de confinement, plus de 800 morts en 24h en Espagne
«Le climat qui semble régner entre les chefs d'État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l'Union européenne», estime l'ancien ministre français de l'Économie, qui a présidé la Commission de 1985 à 1995. «Le microbe est de retour», ajoute ce grand défenseur de l'Europe, qui a suivi, selon l'Institut, les derniers développements au sein de l'Union et sa réponse face à la pandémie, en particulier le Conseil européen de jeudi qui a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
«Pour que l'Union européennes fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce »
Proche de lui et ancien collaborateur à la Commission européenne, Jérôme Vignon souligne que « ces propos sont bien dans la ligne de Jacques Delors qui a rarement pris la parole ces dernières années, sauf pour systématiquement tenter d'encourager à plus de coopération et de solidarité entre les États membres ». « Jacques Delors répétait souvent cette maxime, insiste Jérôme Vignon : 'Pour que l'Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce' ».
Ce conseiller de l'Institut Jacques Delors et ex-président des Semaines sociales de France partage ce diagnostic, regrettant que l'Europe se soit « trop appuyée sur des mécanismes automatiques et des obligations légales, pas assez sur la solidarité entre les nations ». Cette absence de solidarité s'est particulièrement exprimée le 27 mars, lors du dernier Conseil européen, lorsque la question des « emprunts Corona » a été abordée.
« Depuis la crise grecque, 2013-2014, souligne Jérôme Vignon, plusieurs États membres dont la France, ont proposé des émissions publiques d'emprunts lancées conjointement par les États pour faciliter le financement de la dette de ceux qui connaissent les difficultés les plus graves. Jusqu'à présent et encore au cœur de cette crise, regrette-t-il, le noyau central européen s'est refusé à cette mutualisation des dettes alors que lui-même bénéficie pleinement du bon fonctionnement de l'union économique et monétaire. Ils ont préféré assouplir les conditions de recours à des lignes de crédit, ouvertes individuellement à chacun, mais non pas garanties par tous. » « Comme le souligne Jacques Delors, c'est la survie de l'Europe qui est en jeu aujourd'hui », insiste son ancien collaborateur.
Enrico Letta : « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous ».
Président de l'Institut Jacques Delors, l'italien Enrico Letta s'est exprimé vendredi dans nos pages pour regretter lui aussi et dénoncer l'incapacité des vingt-sept à décider de mesures économiques communes. « Après deux grandes crises, la crise financière et celle des migrants - qu’on a choisi de sous-traiter à la Turquie -, nous sommes face à un risque majeur, dans une Europe affaiblie par le Brexit », prévient Letta qui juge « grave » l'échec de jeudi du Conseil européen. Pour lui, « la responsabilité n’est pas généralisée. Ce n’est pas celle de toute l’Europe, comme on le dit par raccourci. » Il juge en particulier « irresponsables » des pays fondateurs comme les Pays-Bas, « qui cherchent à remplacer le Royaume-Uni dans un rôle de «Doctor No », ou encore l’Autriche. « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous », a-t-il encore ajouté, convaincu que « ce Covid-19 est utilisé dans la propagande, au sein de l’Europe comme en dehors, de ceux qui cherchent à la détruire ».
Le manque de solidarité est un «danger mortel» pour l'Europe, selon Jacques Delors
Face au coronavirus, le Conseil européen de jeudi a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
donc vous confirmez ce que je dis depuis toujours que l'europe du flan et en réalité une tour de babel du chacun pour soi et pas d'unité
donc une fois de plus la balle est dans mon camp
car contrairement à vous je suis réaliste et que même si je profite de toutes les opportunités des accords européens ; je reste conscient que c'est un géant aux pieds d'argile qui s'écroulera à la moindre poussée
quelque chose qui a des cultures différentes pas la même monnaie partout , des systèmes sociale et fiscale différents , qui adapte les directives européennes à sa propre constitution ;çà ne peut pas techniquement marcher
Delors revient sur ce sujet ..UBUROI a écrit : ↑03 avril 2020 05:05BOFF ou beauf....de bar PMU!gare au gorille a écrit : ↑03 avril 2020 01:25
Boff, ça fait longtemps qu'on a compris que les peuples n'avaient rien à attendre de cette union européenne. Un boulet, au moins 750 députés et deux parlements et on se demande bien à quoi ils nous servent aujourd'hui. En pleine crise sanitaire, au moment même ou chaque pays n'a rien trouvé de mieux que remettre en place ses vieilles frontières et chacun pour soi, les technocrates de l'U.E. planchent pour un élargissement à venir avec d'autres pays des Balkans, La Macédoine du Nord et l'Albanie je crois. Tout ça est fabuleux.
Marre de lire cette prose boffiste!
Ce n'est pas avec ce discours "entendu" du populiste nazional anti européen que l'Union se renforcera. C'est quand même marrant d'entendre des dagagiste dire que l'Union est un mal alors que depuis toujours on a montré que l'Union fait la force. Mais cette Union est plus difficile à faire vivre que de se retrancher dans son bunker nazional qui n'épargnera personne contre les agressions économiques des grands prédateurs comme Trump ou le Chinois, les agressions financières des marchés et leurs bulles, contre les migrations dues au réchauffement climatique et aux terrorisme.
Je lis avec dégoût cette prose des Gag et autres goupillons à la solde des nazionalistes.
Je préfère les efforts des défenseurs de l'Union aux sabotages des "chacun pour soi"
Ils sont contre les parlements nationaux, et le parlement européen, ils sont pour la dictature en fait, le Pepule serait incarnée dans la Marine comme il le serait dans un Orban despote.
Je préfère Delors et ses coups de gueule pour plus de solidarité européenne:
https://www.lefigaro.fr/politique/le-ma ... s-20200328Le manque de solidarité est un «danger mortel» pour l'Europe, selon Jacques Delors
Face au coronavirus, le Conseil européen de jeudi a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
Par Sophie de Ravinel
Le manque de solidarité fait «courir un danger mortel à l'Union européenne», a averti samedi 28 mars l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, dans une déclaration transmise à l'AFP par l'institut à son nom qu'il a fondé. Âgé de 94 ans, il ne s'exprime que très rarement désormais.
À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : la France vit son 2e week-end de confinement, plus de 800 morts en 24h en Espagne
«Le climat qui semble régner entre les chefs d'État et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l'Union européenne», estime l'ancien ministre français de l'Économie, qui a présidé la Commission de 1985 à 1995. «Le microbe est de retour», ajoute ce grand défenseur de l'Europe, qui a suivi, selon l'Institut, les derniers développements au sein de l'Union et sa réponse face à la pandémie, en particulier le Conseil européen de jeudi qui a montré les divisions entre les 27, en particulier entre pays du Nord et du Sud.
«Pour que l'Union européennes fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce »
Proche de lui et ancien collaborateur à la Commission européenne, Jérôme Vignon souligne que « ces propos sont bien dans la ligne de Jacques Delors qui a rarement pris la parole ces dernières années, sauf pour systématiquement tenter d'encourager à plus de coopération et de solidarité entre les États membres ». « Jacques Delors répétait souvent cette maxime, insiste Jérôme Vignon : 'Pour que l'Union européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce' ».
Ce conseiller de l'Institut Jacques Delors et ex-président des Semaines sociales de France partage ce diagnostic, regrettant que l'Europe se soit « trop appuyée sur des mécanismes automatiques et des obligations légales, pas assez sur la solidarité entre les nations ». Cette absence de solidarité s'est particulièrement exprimée le 27 mars, lors du dernier Conseil européen, lorsque la question des « emprunts Corona » a été abordée.
« Depuis la crise grecque, 2013-2014, souligne Jérôme Vignon, plusieurs États membres dont la France, ont proposé des émissions publiques d'emprunts lancées conjointement par les États pour faciliter le financement de la dette de ceux qui connaissent les difficultés les plus graves. Jusqu'à présent et encore au cœur de cette crise, regrette-t-il, le noyau central européen s'est refusé à cette mutualisation des dettes alors que lui-même bénéficie pleinement du bon fonctionnement de l'union économique et monétaire. Ils ont préféré assouplir les conditions de recours à des lignes de crédit, ouvertes individuellement à chacun, mais non pas garanties par tous. » « Comme le souligne Jacques Delors, c'est la survie de l'Europe qui est en jeu aujourd'hui », insiste son ancien collaborateur.
Enrico Letta : « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous ».
Président de l'Institut Jacques Delors, l'italien Enrico Letta s'est exprimé vendredi dans nos pages pour regretter lui aussi et dénoncer l'incapacité des vingt-sept à décider de mesures économiques communes. « Après deux grandes crises, la crise financière et celle des migrants - qu’on a choisi de sous-traiter à la Turquie -, nous sommes face à un risque majeur, dans une Europe affaiblie par le Brexit », prévient Letta qui juge « grave » l'échec de jeudi du Conseil européen. Pour lui, « la responsabilité n’est pas généralisée. Ce n’est pas celle de toute l’Europe, comme on le dit par raccourci. » Il juge en particulier « irresponsables » des pays fondateurs comme les Pays-Bas, « qui cherchent à remplacer le Royaume-Uni dans un rôle de «Doctor No », ou encore l’Autriche. « Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous », a-t-il encore ajouté, convaincu que « ce Covid-19 est utilisé dans la propagande, au sein de l’Europe comme en dehors, de ceux qui cherchent à la détruire ».