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l'environnement pourri n'est pas une excuse à l'immoralité lorsqu'il s'agit d'exploiter la misère d'ailleurs pour s'engraisser personnellement ; il faut bien se dire à un moment donné que l'économie est un cycle, et qu'à force de creuser le chômage et la pauvreté, on ne fait que se tirer une balle dans le piedroland a écrit :Globalement les entreprises sont très rationnelles. Elles profitent un max de l'environnement dans lequel elles baignent, sachant que le gagnant ce sera celui qui se rapprochera le plus de la limite sans la franchir.lotus95 a écrit : oui, ce n'est que la théorie ; là on ne parle pas de licenciements isolés qui interviennent pour des motifs divers et variés, on ne parle pas non plus de TPE/PME ...
on parle de stratégie de licenciements "industrialisés" dans les grandes entreprises destinés à influer sur les cours boursiers et permettre à des poignées d'individus de s'en mettre plein les poches ... on parle de multinationales qui se portent très bien et licencient ... on parle de politiques et de l'UE qui confortent ces pratiques ... on parle de la dichotomie entre ces actionnaires qui prospèrent et la pauvreté qui s'étend
L'environnement des entreprises c'est en grande partie l'état qui le fixe. Si celui-ci fixe un environnement pourrit, les entreprises auront une attitude pourrie c'est pas plus compliqué que ça.
Le meilleur environnement c'est celui ou une entreprise a intérêt a fabriquer en France, embaucher, former, inventer, exporter. Cet environnement c'est pas en faisant crouler les entreprises sous les lois et règlements débiles et sous les taxes qu'on le cré..
Ok, il y a eu clairement un excès de mondialisation et libre échangisme béat et idéologique sans contreparti. Mais certain s'en sont mieux sortis que nous. Preuve qu'une bonne partie de nos problème est interne, et non pas l'UE, l'Euro, le pétrole, Trump, la finance, les boches ou tout ce qu'on se trouve comme excuse pour faire des âneries en toutes bonne conscience.
Par exemple, l'idéologie absurde de la politique de la demande consistant à s'enrichir en dépensant, personne ne nous l'a imposée.
si l'employeur n'est pas marié à ses salariés, le consommateur ne l'est pas plus avec l'entreprise qui cherche à vendre ses produits ; et sans consommation ...
Il y a matière à aboutir à une politique sociale et fiscale plus juste, mais cela ne peut pas consister à ouvrir largement les vannes et pratiquer un arrosage général ... la politique devrait au contraire être l'art du juste équilibre
Que les autres s'en sortent mieux sur le plan économique est une chose, qui tient à de multiples facteurs qui font que la comparaison n'est pas aussi évidente ... mais sur le plan social, rien n'est moins sûr parce que cacher sa misère sous le tapis n'est pas preuve de meilleures performances
La politique de la demande, même si je ne suis pas pour une logique de surconsommation, est adaptée à la France dont la croissance est portée par la consommation intérieure.