..............................................Nouvelle nuit de violences urbaines à Creil et Nogent-sur-Oise.......................................
La maison d’un élu nogentais, déjà attaquée la veille, a de nouveau été prise pour cible par un cocktail Molotov. Dans les deux communes, les forces de l’ordre ont été visées par des tirs de mortiers artisanaux.
C’est notamment dans la rue Henri-Dunant, à Creil, vers minuit, qu’ont été pris à partie les policiers.
De l'avis des policiers du commissariat local, la situation est assez rare. « Des violences urbaines à Creil, on connaît, à Nogent aussi. Mais les deux en même temps, cela commence à faire beaucoup », souffle l'un d'eux.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nouvelles violences urbaines ont agité ces deux communes du sud de l'Oise. La veille, déjà, des faits similaires s'étaient produits à Nogent, où la clôture de l'adjoint à la sécurité était prise pour cible.
Les premiers heurts ont eu lieu dans le secteur du quartier de la Commanderie, où l'adjoint nogentais, Claude Robert, a de nouveau été victime d'un jet de cocktail Molotov dans son jardin. Prévenue, la police se rend sur place avant d'être victime de tirs de mortiers. « Plutôt de loin, c'était moins violent que ce que nous avons subi à Creil », commente un officier.
Car vers minuit, c'est dans la rue Henri-Dunant, sur le Plateau Rouher, à Creil, connu comme la place principale du trafic de stupéfiants dans la commune, que sont attirées les forces de l'ordre.
« Sept à huit feux de poubelles avaient été allumés et une fois sur place nous nous sommes fait bombarder par une cinquantaine de jeunes qui tiraient au mortier », poursuit le policier. Une jeune policière a été légèrement blessée.
« C'est un peu l'effet pervers du déconfinement »:
Après les faits de la veille et l'incendie de la voiture du maire de Creil, la semaine dernière, la tension commence à monter dans le Bassin creillois.
« C'est un peu l'effet pervers du déconfinement, soupire-t-on au commissariat. À Creil, ce sont sans doute les dealers qui se vengent du dispositif que nous avons mis en place durant deux mois. À Nogent, sans doute des représailles suite aux gardes à vue en cours. » Quatre personnes avaient été interpellées suite aux incidents de la veille.
Mais pour ce commissariat qui souffre déjà de problème d'effectif récurrent, la situation devient compliquée. « Nous avons demandé des renforts de la zone nord, ainsi que de la part des CRS, sans savoir si nous les obtiendrons. »
« Quelques jeunes qui pensent que le quartier leur appartient »:
Sur les réseaux sociaux, la très grande majorité des habitants de ces quartiers se plaignent de voir leurs nuits gâchés par quelques agitateurs. À l'image de Samir, qui habite le Plateau Rouher à Creil.
« Quand la police ne fait pas son travail, commet des violences, il faut en parler. Mais il faut aussi dire quand ils font correctement les choses, s'indigne-t-il. Là ils essayent seulement de stopper le trafic de drogue et ça énerve les responsables. Tous ça pour quelques jeunes qui pensent que le quartier leur appartient. »
Source:Le Parisien.
http://www.leparisien.fr/oise-60/oise-u ... 325297.php
Aux mains de l'Etat,la force s'appelle Droit....Aux mains de l'individu,elle se nomme le crime....
Si tu m'as pris pour un clown tu t'es trompé de Carnaval...
..J'apprécie tellement les Chips que parfois je leurs fais des bisous...