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et l'histoire démontre que ce sont d'avantage les injustices et les inégalités qui sont les causes de rébellion, pas vraiment la pauvreté en elle même.
Bref, tu nous expliques que le type qui est aisé, qui a de quoi vivre tout à fait correctement mais qui a moins que ses voisins est et restera malheureux, jaloux toute sa vie et même qu'il sera prêt à toutes les violences pour montrer sa colère et son insatisfaction.coincetabulle a écrit : ↑23 octobre 2019 17:36et l'histoire démontre que ce sont d'avantage les injustices et les inégalités qui sont les causes de rébellion, pas vraiment la pauvreté en elle même.
et en matière d’inégalité, on peut dire que le fossé est actuellement énorme et se creuse toujours plus chaque jour.
Source:Le Figaro.Une semaine après le déclenchement d'une vague de contestation sans précédent depuis des décennies dans un pays considéré comme un des plus stables d'Amérique latine, la mobilisation ne cédait pas.
La gouverneure de la région de Santiago, Karla Rubilar, a fait part de son «émotion» face à la participation massive à cette manifestation qui a réuni, selon elle, «plus d'un million de personnes à Santiago et différentes régions du pays».
Auparavant, la mairie de Santiago a déclaré dans un tweet que, selon la police, «plus de 820.000 personnes» étaient rassemblées dans le centre de la capitale.
Dans sa première réaction, le président conservateur Sebastian Piñera a dit avoir «entendu le message» délivré par les manifestants.
«La foule, joyeuse et pacifique, défile aujourd'hui, avec des Chiliens qui demandent un Chili plus juste et solidaire, cela ouvre de grands chemins d'avenir et d'espérance», a déclaré le chef de l'Etat sur Twitter. «Nous avons tous entendu le message», a-t-il ajouté.
Les manifestants, brandissant des drapeaux chiliens et entonnant des chants popularisés pendant la période de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), se sont rassemblés sur la Plaza Italia, devenue l'épicentre du mouvement de contestation, ainsi que dans plusieurs avenues adjacentes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Ce sera probablement le plus grand rassemblement de tous les temps», s'enthousiasmait Francisco Anguitar, 38 ans, un agent de développement en intelligence artificielle, dans le cortège de Santiago. «Nous demandons justice, honnêteté, éthique au gouvernement. Nous ne voulons pas le socialisme, le communisme, nous voulons moins d'entreprises privées, plus d'Etat», a-t-il ajouté.
Le premier effet de cette mobilisation, «c'est que nous n'aurons plus jamais à subir d'abus, plus jamais. Les gens sont prêts à faire le sacrifice, si nous devons tout arrêter pendant une semaine, un mois, nous allons le faire, peu importe ce que cela nous coûte», a déclaré Carlos Lazo, un retraité de 77 ans.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont également manifesté dans plusieurs autres grandes villes du Chili.
Alors qu'une grande partie du pays et la capitale restaient sous état d'urgence, avec 20.000 policiers et militaires déployés, la manifestation dans la capitale s'est déroulée globalement dans une ambiance festive.
Une atmosphère qui contrastait avec les violentes émeutes qui ont éclaté il y a une semaine, avec des saccages et des pillages de dizaines de stations de métro, de stations-service et de supermarchés.
L'annonce mardi par M. Pinera d'une série de mesures sociales, dont une augmentation du minimum vieillesse, une hausse des impôts des plus riches, et un gel de la hausse de 9,2% de l'électricité, n'a pas eu l'effet escompté.
Plus déterminés que jamais, les protestataires ne relâchaient pas la pression sur le pouvoir chilien.
La plupart du temps, ils y sont arrivé avec l'appui des USA et l'aide de la CIA. Leur arrivée au pouvoir par la force de ces dictatures n'a pas ramener l'ordre, elle a surtout reconcentré la richesse de ces pays par un petit nombre.
Si le chaos s'installe durablement au Chili, avec ou sans les USA, l'armée saura ramener l'ordre et le calme.
Donc on est pas en démocratie, les peuples n'ayant que le pouvoir de choisir de voter pour des candidats avec le même programme?
??? Je ne comprends pas ton commentaire.
Non ce sont des militaires qui crées le chaos pour prendre le pouvoir c’est différents.
je vois pas bien le rapport, je fais juste un constat. la misère est évidement un terreau favorable mais ce qui décide les gens à se révolter, la plupart du temps c'est le sentiment d'injustice.Victor a écrit : ↑24 octobre 2019 16:34Bref, tu nous expliques que le type qui est aisé, qui a de quoi vivre tout à fait correctement mais qui a moins que ses voisins est et restera malheureux, jaloux toute sa vie et même qu'il sera prêt à toutes les violences pour montrer sa colère et son insatisfaction.coincetabulle a écrit : ↑23 octobre 2019 17:36
et l'histoire démontre que ce sont d'avantage les injustices et les inégalités qui sont les causes de rébellion, pas vraiment la pauvreté en elle même.
et en matière d’inégalité, on peut dire que le fossé est actuellement énorme et se creuse toujours plus chaque jour.
Pour moi qui suis misanthrope, qui n'aime donc guère le genre humain, tout cela n'est guère une surprise.
Mais j'espère au moins, que par souci de cohérence intellectuelle, tu ne te déclares pas humaniste ???
L'augmentation des tickets de métro est la goutte qui a fait déborder le vase.Victor a écrit : ↑22 octobre 2019 19:13Ce qui est vraiment terrible à notre époque, ce sont les fake news et les réseaux sociaux.
Ce sont très certainement les réseaux sociaux qui sont à l'origine de cette crise au Chili.
Auparavant, la "poudre sociale" était bien moins explosive. Aujourd'hui, le moindre mécontentement même mineur, même venu d'une simple légère hausse d'un ticket de métro (certainement tout à fait légitime) peut générer de terribles révoltes à coup de quelques fake news bien senties et du terrible booster que sont les réseaux sociaux.
Les pays démocratiques vont devenir de moins en moins gouvernables (on l'a bien vu en France avec la crise des GJ). A terme, la seule solution sera la mise en place de régimes politiques et sociaux à la chinoise, parti unique, contrôle complet de l'internet et de la population.
Les réseaux sociaux et ce genre de crises nous amènent inéluctablement vers un monde terrible comme celui décrit dans "1984" de Orwell.
Tu penses que ce sont les militaires chiliens qui auraient manipulé les réseaux sociaux pour enflammer la populace et ainsi déclencher des émeutes ?crepenutella a écrit : ↑27 octobre 2019 00:28Non ce sont des militaires qui crées le chaos pour prendre le pouvoir c’est différents.
sentiment d'injustice ou simple jalousie ?coincetabulle a écrit : ↑27 octobre 2019 11:05je vois pas bien le rapport, je fais juste un constat. la misère est évidement un terreau favorable mais ce qui décide les gens à se révolter, la plupart du temps c'est le sentiment d'injustice.Victor a écrit : ↑24 octobre 2019 16:34
Bref, tu nous expliques que le type qui est aisé, qui a de quoi vivre tout à fait correctement mais qui a moins que ses voisins est et restera malheureux, jaloux toute sa vie et même qu'il sera prêt à toutes les violences pour montrer sa colère et son insatisfaction.
Pour moi qui suis misanthrope, qui n'aime donc guère le genre humain, tout cela n'est guère une surprise.
Mais j'espère au moins, que par souci de cohérence intellectuelle, tu ne te déclares pas humaniste ???
Donc au Chili ce sont des jaloux et au Vénézuéla de malheureuses victimes de la tyrannie ? Un peu de sérieux, tu vaux mieux que ça.Victor a écrit : ↑29 octobre 2019 18:51sentiment d'injustice ou simple jalousie ?coincetabulle a écrit : ↑27 octobre 2019 11:05
je vois pas bien le rapport, je fais juste un constat. la misère est évidement un terreau favorable mais ce qui décide les gens à se révolter, la plupart du temps c'est le sentiment d'injustice.
