Stounk a écrit : Allora a écrit :
oui c'est ça
- comme toute critique de l'islam = islamophobie :roll: , toute critique de la ligne centrale ultralibérale = populisme
ça ne finit par plus rien dire si ce n'est en effet = opposition
donc le mot perd son véritable sens et se noie dans la confusion et la confusion pour bien voter ça ne va pas
En cela, je trouve que les centristo-marcheurs et l'armée de médias qui les accompagnent, après les avoir portés au pouvoir, jouent un jeu dangereux en vidant ces mots de leurs substances. Au fond, ce sont eux qui, en mélangeant tout, en faisant passer toute opposition pour "populiste" ou "extrémiste", préparent le terrain à une élection de véritables extrémistes.
Je pense que ces gens n'ont pas compris le désarroi grandissant des peuples qui a pu s'exprimer pourtant déjà à de nombreuses reprises (victoire du non au référendum de 2005, Brexit, élection de Trump, de victoires électorales "populistes" etc, etc) et le scepticisme vis-à-vis de doctrines et de solutions consistant à toujours plus pourrir la vie des plus modestes en leur expliquant que ces sacrifices sont nécessaires pour que ça aille mieux. Tu parles.
La montée des populismes, c'est un mouvement que l'on trouve (tu fais bien de le signaler ) dans tous les pays occidentaux, des USA à l'UE. C'est donc un mouvement "historique" dont il faut chercher les causes, non dans l'UE, parce que l'UE ne peut pas expliquer l'élection d'un Trump ! mais dans une ou des causes structurelles qui touchent tout l'occident.
Quel est ce mouvement historique global qui peut expliquer cette montée des populismes aussi bien aux USA qu'en Europe ?
Cela me semble évident. C'est la mondialisation économique.
Les excès de la mondialisation économique ont conduit à de très fortes délocalisations et à un déplacement de la croissance économique de l'Occident vers l'Asie.
Les populations les plus fragiles, les moins éduquées comme les ouvriers et les employés ont été les plus durement touchées par cette mondialisation alors que les plus éduqués ont su résister ou ont tiré parti de cette évolution.
Et pour preuve, C'est dans ces populations ouvriers ou employés que l'on trouve la grande part des électeurs de ces mouvements populistes.
Avec une petite différence pour les populismes de gauche (LFI) ou ce sont les fonctionnaires, enseignants et pseudo-intellectuels qui forment le gros du bataillon, En effet un vote vers des partis très à droite est philosophiquement impossible pour eux et ils se tournent en conséquence vers un populisme de "gauche".
En conclusion, je dirais que tu as en partie raison. Il y a bien une sorte d'aveuglement des élites occidentales sur les conséquences négatives de la mondialisation sur toute une partie de la population occidentale.
Le nationalisme, c'est la guerre.
F. Mitterrand.