Transfert a écrit : ↑25 mars 2024 16:20
UBUROI a écrit : ↑25 mars 2024 10:04
Les godillots comme toi, sous perfusion de Bolloré ne jouent pas dans la même division. Tu peux pas comprendre, c'est trop complexe.
Mon cher Ubu, vous qui semblez toujours prompt à donner de grandes leçons de morale et d'éthique, je vais vous poser un dilemne: vous avez entre les mains un terroriste qui a posé une bombe dans un lieu public, bombe qui va faire des dizaines de morts et de mutilés, innocents, hommes ,femmes, enfants, vieillard
. Et malgré votre gentillesse, votre amabilité, votre humanité, il refuse de vous dire où et quand aura lieu l'hécatombe.
Vous faites quoi? Vous attendez le massacre, mais bon,"c'est pas de ma faute, il était têtu, il voulait rien dire" où vous lui forcez "un peu" la main?
Qu'est-ce qui est pire? Torturer une pourriture pour le faire avouer ou laisser des dizaines d'innocents se faire déchiqueter?
La question ne se pose pas ainsi, s'agissant de l'attentat de Moscou:
- l'attentat a eu lieu
- le FSB et Poutine étaient prévenus des risques dur des salles de concert d'un attentat de l'EI-K, depuis le 7/3/24
- Et EI-K le revendique
- ni la garde nationale, ni le FSB ne sont présents en préventif comme notre VPirate
- pire pendant une 1/2 heure ils défouraillent et mettent le feu, s'en vont par la porte sans être inquiétés.
Pour ton scénario, bien sûr que, étant en France, dans un état de droit, je suis soumis au droit pénal et son article 222-1
Je fais partie des Français qui sont contre la torture
...La possibilité de la torture est acceptée par plus d'un Français sur deux, dans le contexte des attentats jihadistes de 2015, selon un sondage de l'Acat à l'occasion de son rapport annuel sur le phénomène tortionnaire dans le monde.
"On se doutait qu'il y avait une acceptation de plus en plus grande de la torture, dans le contexte de la montée du terrorisme, mais on ne se rendait pas compte que l'évolution était aussi dramatique", a commenté pour l'AFP le délégué général de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture, Jean-Etienne de Linares.
Ainsi, 54% des Français interrogés considèrent comme justifié qu'un policier envoie des décharges électriques sur une personne soupçonnée d'avoir posé une bombe prête à exploser pour la faire parler. Ils n'étaient que 34% en 2000 (sondage CSA pour Amnesty International).
Pour 36% des personnes interrogées, on peut accepter "dans certains cas" le recours à des actes de torture, une hausse de 11 points par rapport à 2000. Et 18% d'entre elles se sentiraient capables de pratiquer la torture dans des cas exceptionnels.
"Par rapport à l'interdit absolu de torturer, les digues cèdent les unes après les autres: acceptabilité plus grande dans l'opinion, discours guerrier, complaisance à l'égard d'Etats pratiquant la torture comme le Maroc... De renoncement en renoncement, un terreau se met en place et qui sait ce qu'il se passera s'il y a un, cinq, dix attentats de plus", a déploré Jean-Etienne de Linares.
Cette évolution d'une partie de l'opinion publique française, vue comme une "tolérance croissante à l'égard de la pratique de la torture d'Etat", va de pair avec une méconnaissance du phénomène tortionnaire, selon l'Acat.
"Les Français ne se rendent pas compte qu'un Etat sur deux est un Etat tortionnaire qui utilise au quotidien ces méthodes pour opprimer ses opposants et faire avouer des suspects de droit commun", souligne Jean-Etienne de Linares.
https://www.acatfrance.fr/