sujet général Gilets Jaunes

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bister
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par bister » 01 mai 2020 09:47

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Ah bah surtout pas vous, vous êtes plutôt fonctionnaire à la ramier dans vos rapport avec les autres

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Corvo
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Corvo » 01 mai 2020 09:54

bister a écrit :
01 mai 2020 09:47
Ah bah surtout pas vous, vous êtes plutôt fonctionnaire à la ramier dans vos rapport avec les autres


En parlant de ramier si vous aviez pris le temps de lire...

"Le maire (PS) de Metz, Dominique Gros a publié un communiqué à 20h20. Dans ce texte, après avoir expliqué qu'il a rencontré des manifestants ce samedi, il dénonce vivement les écueils de "ce type de rassemblement, sans organisation ni service d’ordre, qui donne une fois encore lieu à des débordements inacceptables.

Malgré le travail exceptionnel et le professionnalisme des forces de l’ordre, des casseurs s’en sont pris à notre mobilier urbain ; ainsi, ce sont des panneaux de signalisation, des arceaux à vélos, des bacs à fleurs, des corbeilles à papier, une vitre de l’Arsenal, qui sont mis à sac et détruits, c’est ce qui fait le vivre ensemble qui est pris pour cible.
Je dénonce avec la plus extrême vigueur ces comportements de voyous et regrette dès à présent que ce soit l’impôt des Messines et des Messins qui doive être mobilisé pour réparer les dégâts."

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Anaïs » 01 mai 2020 11:34

L'ENTRAIDE - La deuxième loi de la jungle

https://youtu.be/ChkzJPO45qc
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par lepicard » 01 mai 2020 11:43

gare au gorille a écrit :
30 avril 2020 23:27
lepicard a écrit :
30 avril 2020 21:14

Ah bon ?!!!! c'est tout ????? du coup : fais moi " gouzi gouzi " ♪ ♫ :mdr3: :mdr3: :mdr3:

Ce qui est bien avec les anti gilets jaunes de la macronie c'est qu'ils sont facilement à bout d'arguments et si tu enlèves les insultes ils n'ont plus rien à dire.
Nous n'avons meme pas besoins d'arguments , les faits parlent d'eux meme .....
d'ailleurs vos salades à propos d'argument , ça me fait penser à des explications oiseuses de multi récidiviste en comparution immédiate ou à du barratin de marchand de tapis
votre crédo :c'est l'arnaque intellectuelle

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lotus95
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par lotus95 » 01 mai 2020 12:44

François Boulo : "Faire le 'monde d'après' sans Macron : et si on arrêtait de se diviser comme avant ?"
Publié le 24/04/2020 à 18:55

Pour François Boulo, la crise actuelle constitue une deuxième alerte systémique, après les "gilets jaunes". Il en appelle au rassemblement de ceux qui souhaitent en finir avec le "système" actuel dont Emmmanuel Macron est le représentant.

D’aussi loin que je me souvienne, le monde avait toujours été réglé comme une horloge. Il fallait travailler pour vivre, consommer pour se sentir heureux, et voter pour que rien ne change. Éternel recommencement d’une histoire sans fin dont nous étions tous prisonniers. Le Dieu argent dominait l’Homme et détruisait la nature. Les plaisirs éphémères avaient remplacé la quête d’un idéal fondé sur le bonheur et l’harmonie. Sans mémoire du passé et sans boussole pour l’avenir, nos vies étaient dépourvues de sens. Chacun le ressentait au plus profond de lui, mais s’appliquait à le nier pour ne pas sombrer.

Le prix de la vie

Le monde courait à sa perte, et nous étions là impuissants, hagards, à regarder cette chute inéluctable. Alors que la résignation semblait avoir conquis les cœurs et les esprits, nous voyions la flamme de l’espoir renaître quand les révoltes populaires éclataient aux quatre coins de la planète. Partout, les êtres humains criaient leur colère et leur désespoir. Partout, ils réclamaient la démocratie. La France n’échappait pas à cette vague. Elle en était même le précurseur avec le mouvement des gilets jaunes. L’espoir naissant laissait pourtant vite place à l’inquiétude. Dans la plupart des pays, les frondes finissaient étouffées par des pouvoirs plus autoritaires que jamais. N’était-ce que des sursauts sans lendemain ? Le chant du cygne des peuples ? C’est à ce moment qu’un virus emportant assez d’incertitudes sur son taux de mortalité et suffisamment de certitudes sur sa contagiosité vint, par surprise, nous rappeler combien nos vies étaient fragiles. L’impéritie et l’aveuglement de nos dirigeants inaptes à gérer la moindre crise s’affichaient au grand jour. La mort gagnait du terrain. Nous n’avions plus le choix. Il fallait renoncer à toutes nos libertés pour s’enfermer chez soi.

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien.

C’était bien la première fois que dans nos sociétés déshumanisées, nous nous rendions enfin compte que la vie n’a pas de prix. Le cycle infernal s’arrêtait brutalement pour une grande partie d’entre nous. Tout était plus calme, plus silencieux. Nous pouvions redonner de l’espace à notre voix intérieure. Hier, la vie n’était qu’agitation. Aujourd’hui, le temps s’est arrêté, ouvrant l’espace à la réflexion. Penser le "monde d’après". L’enthousiasme est palpable. Un changement complet de paradigme pour un monde nouveau. Et puis peu à peu, à l’image d’un traumatisme qui revient inlassablement nous hanter, revient l’angoisse de l’échec, comme après la Grande Crise de 2008, comme nuit debout, comme les gilets jaunes, comme la grève contre la réforme des retraites. Mais n’est-ce pas le moment d’en finir avec nos peurs qui nous empêchent d’agir ? Posons-nous les bonnes questions, dans l’ordre. Souhaitons-nous vraiment faire advenir un monde meilleur ? Pourrons-nous vraiment construire le "monde d’après" si nous agissons comme avant ? N’est-il pas temps de tirer les enseignements du passé ?

Les leçons politiques du passé

Si une leçon doit être tirée de la période récente, c’est qu’Emmanuel Macron dispose d’une liberté d’action quasiment absolue. C’est ce qui lui a permis en particulier d’écraser les Gilets jaunes par une répression policière et judiciaire sans précédent qui n’a suscité aucune levée de boucliers chez les "élites" de notre pays. Certes, les institutions de la Ve République lui conférant des pouvoirs exorbitants favorisent cet état de fait, mais elles n’en sont pas la source originelle. Aussi dure soit la réalité à accepter, c’est l’éclatement des oppositions politiques et les divisions savamment entretenues par le système au sein de la société qui rendent inefficace toute contestation du pouvoir. Que ferait Macron s’il avait face à lui une large majorité du peuple soudée et fédérée au sein d’une seule et même représentation politique ? Rien. Il ne pourrait plus rien car le pouvoir et les "élites" qui le soutiennent se retrouveraient instantanément disqualifiés. Les institutions, aussi légales soient-elles, ne sont rien sans la légitimité. Sauf qu’en l’état, si la légitimité du pouvoir en place est très largement contestée, il faut se rendre à l’évidence : il n’existe aucune force politique alternative majoritaire dans le pays pour s’y substituer.

Le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien. Le pouvoir a lâché des miettes et a pu compter sur l’impossibilité d’instaurer une représentation au sein du mouvement pour jouer la stratégie du pourrissement. L’inorganisation du mouvement a laissé place à l’expression de toutes les voix discordantes et à son infiltration par un certain nombre d’opportunistes. L’absence d’une idéologie cohérente clairement identifiée par l’opinion publique a entretenu la confusion et a effrité progressivement son soutien au mouvement. Voilà comment une révolte du peuple historique par sa nature et sa force a été mise en échec. Les circonstances nouvelles doivent nous permettre de changer la donne. Non par envie, mais parce que nous n’avons plus le choix. Pouvons-nous nous permettre de reproduire les mêmes erreurs à l’heure où tant de décisions fondamentales devront être prises et qui poseront les premiers jalons du monde de demain ? Allons-nous vraiment laisser le champ libre au Président jupitérien dont nous savons qu’il tentera, par tous moyens, de sauver le monde d’avant ? Quand il faudra sauver les gens, il sauvera les banques.

Quand il faudra sauver le pays, il sauvera le CAC 40. Quand il faudra sauver le peuple, il sauvera l’oligarchie. Quand il faudra sauver la démocratie, il sacrifiera nos libertés sur l’autel de la sécurité. Est-ce là l’avenir que nous souhaitons pour nous et nos enfants ? La situation est particulièrement incertaine. Si nous n’y prenons pas garde, le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant, soit par un effondrement des institutions laissant place à l’anarchie, soit par un basculement vers le totalitarisme.

Et demain ?

Le moment crucial que nous vivons commande à chacun de se transcender. Du plus haut sommet des partis politiques d’opposition aux citoyens, le temps des divisions bien souvent artificielles, dérisoires, ou secondaires, doit prendre fin. Pouvons-nous encore privilégier le confort matériel ou psychologique que nous procure l’appartenance à un camp ou la défense d’une identité au détriment de l’intérêt général ? N’est-il pas temps de se parler et de se comprendre avec attention et bienveillance pour faire jaillir nos points d’accord plutôt que de se concentrer sur nos différences ? N’avons-nous pas trop longtemps été les idiots utiles du système qui n’a cessé de nous diviser pour mieux régner ? Avoir raison tout seul, c’est avoir tort.

Par-delà les rêves et aspirations légitimes de chacun, le compromis est un passage obligé pour quiconque souhaite dépasser la théorie pour agir concrètement dans le sens du bien commun. Les conditions d’un tel compromis sont à portée de main si tant est que chacun se montre ouvert à dépasser les clivages traditionnels, les appartenances partisanes, et les étiquettes qui nous enferment et nous coupent les uns des autres. Il faudrait aussi que chacun accepte de dépasser les égos et les intérêts boutiquiers. Seul doit compter les idées. Qui osera s’opposer à l’idée que le politique doit reprendre le contrôle sur l’économie, que le libre-échange est une impasse en ce qu’il nous empêche de relocaliser la production, que l’indépendance de la banque centrale européenne nous privant du contrôle démocratique sur le pouvoir de création monétaire nous asservit aux marchés financiers, que les ultra-riches doivent payer leurs impôts à proportion de leurs revenus pour instaurer une répartition équitable des richesses, et que la nécessité impérieuse de la transition écologique est à ce prix ?

L’Histoire nous regarde

Chacun de nous, en son for intérieur, devra faire le choix du modèle de société de demain : tous ensemble ou chacun pour soi. Par sa devise, la République française a déjà tranché depuis longtemps : Liberté, Égalité, Fraternité. Serons-nous à la hauteur ? L’Histoire nous regarde.

https://www.marianne.net/debattons/trib ... se-diviser
À la télé ils disent tous les jours : 'Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.' C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait." Coluche

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par lepicard » 01 mai 2020 12:57

lotus95 a écrit :
01 mai 2020 12:44
François Boulo : "Faire le 'monde d'après' sans Macron : et si on arrêtait de se diviser comme avant ?"
Publié le 24/04/2020 à 18:55

Pour François Boulo, la crise actuelle constitue une deuxième alerte systémique, après les "gilets jaunes". Il en appelle au rassemblement de ceux qui souhaitent en finir avec le "système" actuel dont Emmmanuel Macron est le représentant.

D’aussi loin que je me souvienne, le monde avait toujours été réglé comme une horloge. Il fallait travailler pour vivre, consommer pour se sentir heureux, et voter pour que rien ne change. Éternel recommencement d’une histoire sans fin dont nous étions tous prisonniers. Le Dieu argent dominait l’Homme et détruisait la nature. Les plaisirs éphémères avaient remplacé la quête d’un idéal fondé sur le bonheur et l’harmonie. Sans mémoire du passé et sans boussole pour l’avenir, nos vies étaient dépourvues de sens. Chacun le ressentait au plus profond de lui, mais s’appliquait à le nier pour ne pas sombrer.

Le prix de la vie

Le monde courait à sa perte, et nous étions là impuissants, hagards, à regarder cette chute inéluctable. Alors que la résignation semblait avoir conquis les cœurs et les esprits, nous voyions la flamme de l’espoir renaître quand les révoltes populaires éclataient aux quatre coins de la planète. Partout, les êtres humains criaient leur colère et leur désespoir. Partout, ils réclamaient la démocratie. La France n’échappait pas à cette vague. Elle en était même le précurseur avec le mouvement des gilets jaunes. L’espoir naissant laissait pourtant vite place à l’inquiétude. Dans la plupart des pays, les frondes finissaient étouffées par des pouvoirs plus autoritaires que jamais. N’était-ce que des sursauts sans lendemain ? Le chant du cygne des peuples ? C’est à ce moment qu’un virus emportant assez d’incertitudes sur son taux de mortalité et suffisamment de certitudes sur sa contagiosité vint, par surprise, nous rappeler combien nos vies étaient fragiles. L’impéritie et l’aveuglement de nos dirigeants inaptes à gérer la moindre crise s’affichaient au grand jour. La mort gagnait du terrain. Nous n’avions plus le choix. Il fallait renoncer à toutes nos libertés pour s’enfermer chez soi.

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien.

C’était bien la première fois que dans nos sociétés déshumanisées, nous nous rendions enfin compte que la vie n’a pas de prix. Le cycle infernal s’arrêtait brutalement pour une grande partie d’entre nous. Tout était plus calme, plus silencieux. Nous pouvions redonner de l’espace à notre voix intérieure. Hier, la vie n’était qu’agitation. Aujourd’hui, le temps s’est arrêté, ouvrant l’espace à la réflexion. Penser le "monde d’après". L’enthousiasme est palpable. Un changement complet de paradigme pour un monde nouveau. Et puis peu à peu, à l’image d’un traumatisme qui revient inlassablement nous hanter, revient l’angoisse de l’échec, comme après la Grande Crise de 2008, comme nuit debout, comme les gilets jaunes, comme la grève contre la réforme des retraites. Mais n’est-ce pas le moment d’en finir avec nos peurs qui nous empêchent d’agir ? Posons-nous les bonnes questions, dans l’ordre. Souhaitons-nous vraiment faire advenir un monde meilleur ? Pourrons-nous vraiment construire le "monde d’après" si nous agissons comme avant ? N’est-il pas temps de tirer les enseignements du passé ?

Les leçons politiques du passé

Si une leçon doit être tirée de la période récente, c’est qu’Emmanuel Macron dispose d’une liberté d’action quasiment absolue. C’est ce qui lui a permis en particulier d’écraser les Gilets jaunes par une répression policière et judiciaire sans précédent qui n’a suscité aucune levée de boucliers chez les "élites" de notre pays. Certes, les institutions de la Ve République lui conférant des pouvoirs exorbitants favorisent cet état de fait, mais elles n’en sont pas la source originelle. Aussi dure soit la réalité à accepter, c’est l’éclatement des oppositions politiques et les divisions savamment entretenues par le système au sein de la société qui rendent inefficace toute contestation du pouvoir. Que ferait Macron s’il avait face à lui une large majorité du peuple soudée et fédérée au sein d’une seule et même représentation politique ? Rien. Il ne pourrait plus rien car le pouvoir et les "élites" qui le soutiennent se retrouveraient instantanément disqualifiés. Les institutions, aussi légales soient-elles, ne sont rien sans la légitimité. Sauf qu’en l’état, si la légitimité du pouvoir en place est très largement contestée, il faut se rendre à l’évidence : il n’existe aucune force politique alternative majoritaire dans le pays pour s’y substituer.

Le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien. Le pouvoir a lâché des miettes et a pu compter sur l’impossibilité d’instaurer une représentation au sein du mouvement pour jouer la stratégie du pourrissement. L’inorganisation du mouvement a laissé place à l’expression de toutes les voix discordantes et à son infiltration par un certain nombre d’opportunistes. L’absence d’une idéologie cohérente clairement identifiée par l’opinion publique a entretenu la confusion et a effrité progressivement son soutien au mouvement. Voilà comment une révolte du peuple historique par sa nature et sa force a été mise en échec. Les circonstances nouvelles doivent nous permettre de changer la donne. Non par envie, mais parce que nous n’avons plus le choix. Pouvons-nous nous permettre de reproduire les mêmes erreurs à l’heure où tant de décisions fondamentales devront être prises et qui poseront les premiers jalons du monde de demain ? Allons-nous vraiment laisser le champ libre au Président jupitérien dont nous savons qu’il tentera, par tous moyens, de sauver le monde d’avant ? Quand il faudra sauver les gens, il sauvera les banques.

Quand il faudra sauver le pays, il sauvera le CAC 40. Quand il faudra sauver le peuple, il sauvera l’oligarchie. Quand il faudra sauver la démocratie, il sacrifiera nos libertés sur l’autel de la sécurité. Est-ce là l’avenir que nous souhaitons pour nous et nos enfants ? La situation est particulièrement incertaine. Si nous n’y prenons pas garde, le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant, soit par un effondrement des institutions laissant place à l’anarchie, soit par un basculement vers le totalitarisme.

Et demain ?

Le moment crucial que nous vivons commande à chacun de se transcender. Du plus haut sommet des partis politiques d’opposition aux citoyens, le temps des divisions bien souvent artificielles, dérisoires, ou secondaires, doit prendre fin. Pouvons-nous encore privilégier le confort matériel ou psychologique que nous procure l’appartenance à un camp ou la défense d’une identité au détriment de l’intérêt général ? N’est-il pas temps de se parler et de se comprendre avec attention et bienveillance pour faire jaillir nos points d’accord plutôt que de se concentrer sur nos différences ? N’avons-nous pas trop longtemps été les idiots utiles du système qui n’a cessé de nous diviser pour mieux régner ? Avoir raison tout seul, c’est avoir tort.

Par-delà les rêves et aspirations légitimes de chacun, le compromis est un passage obligé pour quiconque souhaite dépasser la théorie pour agir concrètement dans le sens du bien commun. Les conditions d’un tel compromis sont à portée de main si tant est que chacun se montre ouvert à dépasser les clivages traditionnels, les appartenances partisanes, et les étiquettes qui nous enferment et nous coupent les uns des autres. Il faudrait aussi que chacun accepte de dépasser les égos et les intérêts boutiquiers. Seul doit compter les idées. Qui osera s’opposer à l’idée que le politique doit reprendre le contrôle sur l’économie, que le libre-échange est une impasse en ce qu’il nous empêche de relocaliser la production, que l’indépendance de la banque centrale européenne nous privant du contrôle démocratique sur le pouvoir de création monétaire nous asservit aux marchés financiers, que les ultra-riches doivent payer leurs impôts à proportion de leurs revenus pour instaurer une répartition équitable des richesses, et que la nécessité impérieuse de la transition écologique est à ce prix ?

L’Histoire nous regarde

Chacun de nous, en son for intérieur, devra faire le choix du modèle de société de demain : tous ensemble ou chacun pour soi. Par sa devise, la République française a déjà tranché depuis longtemps : Liberté, Égalité, Fraternité. Serons-nous à la hauteur ? L’Histoire nous regarde.

https://www.marianne.net/debattons/trib ... se-diviser
c'est le beau-fils de l'abbé Pierre ????? :mdr3:

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par gare au gorille » 01 mai 2020 13:28

lepicard a écrit :
01 mai 2020 11:43
gare au gorille a écrit :
30 avril 2020 23:27



Ce qui est bien avec les anti gilets jaunes de la macronie c'est qu'ils sont facilement à bout d'arguments et si tu enlèves les insultes ils n'ont plus rien à dire.
Nous n'avons meme pas besoins d'arguments , les faits parlent d'eux meme .....
d'ailleurs vos salades à propos d'argument , ça me fait penser à des explications oiseuses de multi récidiviste en comparution immédiate ou à du barratin de marchand de tapis
votre crédo :c'est l'arnaque intellectuelle

C'est bien ce que je disais dans mon post précédent. Vous n'avez pas besoin d'arguments, d'ailleurs vous n'en avez pas, vous vous contentez d'insulter les gilets jaunes, ces gueux qui aujourd'hui encore permettent à la France de tenir encore debout.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Corvo » 01 mai 2020 13:30

gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:28
lepicard a écrit :
01 mai 2020 11:43

Nous n'avons meme pas besoins d'arguments , les faits parlent d'eux meme .....
d'ailleurs vos salades à propos d'argument , ça me fait penser à des explications oiseuses de multi récidiviste en comparution immédiate ou à du barratin de marchand de tapis
votre crédo :c'est l'arnaque intellectuelle

C'est bien ce que je disais dans mon post précédent. Vous n'avez pas besoin d'arguments, d'ailleurs vous n'en avez pas, vous vous contentez d'insulter les gilets jaunes, ces gueux qui aujourd'hui encore permettent à la France de tenir encore debout.

Pure spéculation Rontiste !. Comment et sur quels critères pouvez vous affirmer que tous ceux qui aujourd'hui travaillent sont toutes et tous des gilets jaunes ?

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par gare au gorille » 01 mai 2020 13:37

Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:30
gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:28



C'est bien ce que je disais dans mon post précédent. Vous n'avez pas besoin d'arguments, d'ailleurs vous n'en avez pas, vous vous contentez d'insulter les gilets jaunes, ces gueux qui aujourd'hui encore permettent à la France de tenir encore debout.

Pure spéculation Rontiste !. Comment et sur quels critères pouvez vous affirmer que tous ceux qui aujourd'hui travaillent sont des gilets jaunes ?

Boff, je suis le seul RN de ce forum, et pourtant d'autres que moi partagent mon opinion sur les gilets jaunes et mon opinion sur ceux qui viennent ici se défouler en les insultants. Rien à voir avec une spéculation de quelque parti que ce soit.
* il pleut doucement sur la ville *
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Corvo » 01 mai 2020 13:38

gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:37
Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:30



Pure spéculation Rontiste !. Comment et sur quels critères pouvez vous affirmer que tous ceux qui aujourd'hui travaillent sont des gilets jaunes ?

Boff, je suis le seul RN de ce forum, et pourtant d'autres que moi partagent mon opinion sur les gilets jaunes et mon opinion sur ceux qui viennent ici se défouler en les insultants. Rien à voir avec une spéculation de quelque parti que ce soit.
Bref vous n'en savez rien.

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Corvo » 01 mai 2020 13:39

gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:37
Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:30



Pure spéculation Rontiste !. Comment et sur quels critères pouvez vous affirmer que tous ceux qui aujourd'hui travaillent sont des gilets jaunes ?

Boff, je suis le seul RN de ce forum, et pourtant d'autres que moi partagent mon opinion sur les gilets jaunes et mon opinion sur ceux qui viennent ici se défouler en les insultants. Rien à voir avec une spéculation de quelque parti que ce soit.
RN LFI DLF NPA LO même combat !

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Stounk » 01 mai 2020 13:42

Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:38
gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:37



Boff, je suis le seul RN de ce forum, et pourtant d'autres que moi partagent mon opinion sur les gilets jaunes et mon opinion sur ceux qui viennent ici se défouler en les insultants. Rien à voir avec une spéculation de quelque parti que ce soit.
Bref vous n'en savez rien.
Encore une fois, je pense que tout le monde (du moins ceux qui ont un peu compris ce mouvement et qui ne vivaient pas dans une grotte depuis fin 2018) pourra convenir qu'il y a en proportion bien plus de Gilets jaunes que de Foulards rouges chez les caissiers, chauffeurs poids lourds, agents d'entretien, etc, bref chez ceux qu'on appelle aujourd'hui les premiers de corvées. Pas besoin d'avoir fait Sciences-po pour piger cette évidence.

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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par gare au gorille » 01 mai 2020 13:47

Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:38
gare au gorille a écrit :
01 mai 2020 13:37



Boff, je suis le seul RN de ce forum, et pourtant d'autres que moi partagent mon opinion sur les gilets jaunes et mon opinion sur ceux qui viennent ici se défouler en les insultants. Rien à voir avec une spéculation de quelque parti que ce soit.
Bref vous n'en savez rien.

Ben je t'ai déjà expliqué que manifestait avec nous le personnel soignant des hôpitaux avec des grandes banderoles ou était écrit "sauvez l'hôpital" et qui se faisait gazer avec nous par les sbires de ton ami Castaner.
Moi même je manifestais en gilet jaune chaque samedi et durant ce confinement et je ne suis jamais resté un jour sans aller bosser sur les chantiers comme beaucoup dans les petites entreprises du BTP.
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par Corvo » 01 mai 2020 13:48

Stounk a écrit :
01 mai 2020 13:42
Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:38


Bref vous n'en savez rien.
Encore une fois, je pense que tout le monde (du moins ceux qui ont un peu compris ce mouvement et qui ne vivaient pas dans une grotte depuis fin 2018) pourra convenir qu'il y a en proportion bien plus de Gilets jaunes que de Foulards rouges chez les caissiers, chauffeurs poids lourds, agents d'entretien, etc, bref chez ceux qu'on appelle aujourd'hui les premiers de corvées. Pas besoin d'avoir fait Sciences-po pour piger cette évidence.
Et chez les vrais pauvres et autres vrais déclassés qui eux ont d'autres préoccupations que les vôtres et que de celles de vos amis combien de gilets jaunes ? je suis curieux savoir pourquoi vous prof fonctionnaire sans doute de catégorie B êtes gilet jaune. Merci de m'épargner la solidarité.

oups
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par oups » 01 mai 2020 13:52

lotus95 a écrit :
01 mai 2020 12:44
François Boulo : "Faire le 'monde d'après' sans Macron : et si on arrêtait de se diviser comme avant ?"
Publié le 24/04/2020 à 18:55

Pour François Boulo, la crise actuelle constitue une deuxième alerte systémique, après les "gilets jaunes". Il en appelle au rassemblement de ceux qui souhaitent en finir avec le "système" actuel dont Emmmanuel Macron est le représentant.

D’aussi loin que je me souvienne, le monde avait toujours été réglé comme une horloge. Il fallait travailler pour vivre, consommer pour se sentir heureux, et voter pour que rien ne change. Éternel recommencement d’une histoire sans fin dont nous étions tous prisonniers. Le Dieu argent dominait l’Homme et détruisait la nature. Les plaisirs éphémères avaient remplacé la quête d’un idéal fondé sur le bonheur et l’harmonie. Sans mémoire du passé et sans boussole pour l’avenir, nos vies étaient dépourvues de sens. Chacun le ressentait au plus profond de lui, mais s’appliquait à le nier pour ne pas sombrer.

Le prix de la vie

Le monde courait à sa perte, et nous étions là impuissants, hagards, à regarder cette chute inéluctable. Alors que la résignation semblait avoir conquis les cœurs et les esprits, nous voyions la flamme de l’espoir renaître quand les révoltes populaires éclataient aux quatre coins de la planète. Partout, les êtres humains criaient leur colère et leur désespoir. Partout, ils réclamaient la démocratie. La France n’échappait pas à cette vague. Elle en était même le précurseur avec le mouvement des gilets jaunes. L’espoir naissant laissait pourtant vite place à l’inquiétude. Dans la plupart des pays, les frondes finissaient étouffées par des pouvoirs plus autoritaires que jamais. N’était-ce que des sursauts sans lendemain ? Le chant du cygne des peuples ? C’est à ce moment qu’un virus emportant assez d’incertitudes sur son taux de mortalité et suffisamment de certitudes sur sa contagiosité vint, par surprise, nous rappeler combien nos vies étaient fragiles. L’impéritie et l’aveuglement de nos dirigeants inaptes à gérer la moindre crise s’affichaient au grand jour. La mort gagnait du terrain. Nous n’avions plus le choix. Il fallait renoncer à toutes nos libertés pour s’enfermer chez soi.

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien.

C’était bien la première fois que dans nos sociétés déshumanisées, nous nous rendions enfin compte que la vie n’a pas de prix. Le cycle infernal s’arrêtait brutalement pour une grande partie d’entre nous. Tout était plus calme, plus silencieux. Nous pouvions redonner de l’espace à notre voix intérieure. Hier, la vie n’était qu’agitation. Aujourd’hui, le temps s’est arrêté, ouvrant l’espace à la réflexion. Penser le "monde d’après". L’enthousiasme est palpable. Un changement complet de paradigme pour un monde nouveau. Et puis peu à peu, à l’image d’un traumatisme qui revient inlassablement nous hanter, revient l’angoisse de l’échec, comme après la Grande Crise de 2008, comme nuit debout, comme les gilets jaunes, comme la grève contre la réforme des retraites. Mais n’est-ce pas le moment d’en finir avec nos peurs qui nous empêchent d’agir ? Posons-nous les bonnes questions, dans l’ordre. Souhaitons-nous vraiment faire advenir un monde meilleur ? Pourrons-nous vraiment construire le "monde d’après" si nous agissons comme avant ? N’est-il pas temps de tirer les enseignements du passé ?

Les leçons politiques du passé

Si une leçon doit être tirée de la période récente, c’est qu’Emmanuel Macron dispose d’une liberté d’action quasiment absolue. C’est ce qui lui a permis en particulier d’écraser les Gilets jaunes par une répression policière et judiciaire sans précédent qui n’a suscité aucune levée de boucliers chez les "élites" de notre pays. Certes, les institutions de la Ve République lui conférant des pouvoirs exorbitants favorisent cet état de fait, mais elles n’en sont pas la source originelle. Aussi dure soit la réalité à accepter, c’est l’éclatement des oppositions politiques et les divisions savamment entretenues par le système au sein de la société qui rendent inefficace toute contestation du pouvoir. Que ferait Macron s’il avait face à lui une large majorité du peuple soudée et fédérée au sein d’une seule et même représentation politique ? Rien. Il ne pourrait plus rien car le pouvoir et les "élites" qui le soutiennent se retrouveraient instantanément disqualifiés. Les institutions, aussi légales soient-elles, ne sont rien sans la légitimité. Sauf qu’en l’état, si la légitimité du pouvoir en place est très largement contestée, il faut se rendre à l’évidence : il n’existe aucune force politique alternative majoritaire dans le pays pour s’y substituer.

Le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant

Sans appui politique, nous nous condamnons donc à l’impuissance. Les gilets jaunes l’ont appris à leurs dépens. En décembre 2018, ils étaient soutenus par 75% de l’opinion publique. Le pouvoir a tremblé ; les institutions ont vacillé. Mais que s’est-il passé finalement ? Rien. Le pouvoir a lâché des miettes et a pu compter sur l’impossibilité d’instaurer une représentation au sein du mouvement pour jouer la stratégie du pourrissement. L’inorganisation du mouvement a laissé place à l’expression de toutes les voix discordantes et à son infiltration par un certain nombre d’opportunistes. L’absence d’une idéologie cohérente clairement identifiée par l’opinion publique a entretenu la confusion et a effrité progressivement son soutien au mouvement. Voilà comment une révolte du peuple historique par sa nature et sa force a été mise en échec. Les circonstances nouvelles doivent nous permettre de changer la donne. Non par envie, mais parce que nous n’avons plus le choix. Pouvons-nous nous permettre de reproduire les mêmes erreurs à l’heure où tant de décisions fondamentales devront être prises et qui poseront les premiers jalons du monde de demain ? Allons-nous vraiment laisser le champ libre au Président jupitérien dont nous savons qu’il tentera, par tous moyens, de sauver le monde d’avant ? Quand il faudra sauver les gens, il sauvera les banques.

Quand il faudra sauver le pays, il sauvera le CAC 40. Quand il faudra sauver le peuple, il sauvera l’oligarchie. Quand il faudra sauver la démocratie, il sacrifiera nos libertés sur l’autel de la sécurité. Est-ce là l’avenir que nous souhaitons pour nous et nos enfants ? La situation est particulièrement incertaine. Si nous n’y prenons pas garde, le renouveau démocratique tant attendu pourrait bien laisser place au chaos le plus terrifiant, soit par un effondrement des institutions laissant place à l’anarchie, soit par un basculement vers le totalitarisme.

Et demain ?

Le moment crucial que nous vivons commande à chacun de se transcender. Du plus haut sommet des partis politiques d’opposition aux citoyens, le temps des divisions bien souvent artificielles, dérisoires, ou secondaires, doit prendre fin. Pouvons-nous encore privilégier le confort matériel ou psychologique que nous procure l’appartenance à un camp ou la défense d’une identité au détriment de l’intérêt général ? N’est-il pas temps de se parler et de se comprendre avec attention et bienveillance pour faire jaillir nos points d’accord plutôt que de se concentrer sur nos différences ? N’avons-nous pas trop longtemps été les idiots utiles du système qui n’a cessé de nous diviser pour mieux régner ? Avoir raison tout seul, c’est avoir tort.

Par-delà les rêves et aspirations légitimes de chacun, le compromis est un passage obligé pour quiconque souhaite dépasser la théorie pour agir concrètement dans le sens du bien commun. Les conditions d’un tel compromis sont à portée de main si tant est que chacun se montre ouvert à dépasser les clivages traditionnels, les appartenances partisanes, et les étiquettes qui nous enferment et nous coupent les uns des autres. Il faudrait aussi que chacun accepte de dépasser les égos et les intérêts boutiquiers. Seul doit compter les idées. Qui osera s’opposer à l’idée que le politique doit reprendre le contrôle sur l’économie, que le libre-échange est une impasse en ce qu’il nous empêche de relocaliser la production, que l’indépendance de la banque centrale européenne nous privant du contrôle démocratique sur le pouvoir de création monétaire nous asservit aux marchés financiers, que les ultra-riches doivent payer leurs impôts à proportion de leurs revenus pour instaurer une répartition équitable des richesses, et que la nécessité impérieuse de la transition écologique est à ce prix ?

L’Histoire nous regarde

Chacun de nous, en son for intérieur, devra faire le choix du modèle de société de demain : tous ensemble ou chacun pour soi. Par sa devise, la République française a déjà tranché depuis longtemps : Liberté, Égalité, Fraternité. Serons-nous à la hauteur ? L’Histoire nous regarde.

https://www.marianne.net/debattons/trib ... se-diviser
En ce premier Mai et meme quand la clochette se fait rare , reste le Boulo a feter , c'est bien :]

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gare au gorille
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Re: sujet général Gilets Jaunes

Message par gare au gorille » 01 mai 2020 13:52

Corvo a écrit :
01 mai 2020 13:48
Stounk a écrit :
01 mai 2020 13:42


Encore une fois, je pense que tout le monde (du moins ceux qui ont un peu compris ce mouvement et qui ne vivaient pas dans une grotte depuis fin 2018) pourra convenir qu'il y a en proportion bien plus de Gilets jaunes que de Foulards rouges chez les caissiers, chauffeurs poids lourds, agents d'entretien, etc, bref chez ceux qu'on appelle aujourd'hui les premiers de corvées. Pas besoin d'avoir fait Sciences-po pour piger cette évidence.
Et chez les vrais pauvres et autres vrais déclassés qui eux ont d'autres préoccupations que les vôtres et que de celles de vos amis combien de gilets jaunes ? je suis curieux savoir pourquoi vous prof fonctionnaire sans doute de catégorie B êtes gilet jaune. Merci de m'épargner la solidarité.

Ben t'as tort, car manifestait à Nice avec nous des avocats (en tenue d'avocat, robe noire sous le gilet jaune) , des profs, un mec du CRNS, et je crois bien que solidarité était le mot qu'ils employaient.
* il pleut doucement sur la ville *
* Et le poète soul engueulait l' Univers *
(Rimbaud)

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