papibilou a écrit : ↑22 juillet 2025 12:51
Le doute sur l'origine des tirs demeure tant que les protagonistes organisant les distributions sont patronnés par un organisme israélo-américain et que les chiffres et les témoignages à charge contre Israël viennent d'un organisme patronné par le Hamas.
La seule solution serait donc:
- un organisme d'un pays neutre,
- une fouille minutieuse afin d'éviter l'introduction d'armes ou de munitions dans la bande,
- une supervision militaire de l'ONU,
Toute prise de position pour un côté ou pour l'autre témoigne d'un préjugé, d'un parti pris, qui ne fait qu'obscurcir la réalité.
Les doutes ne demeurent dans les esprits que de ceux désirant entretenir la confusion avec la volonté de soutenir israel. Ils n'existent pas pour les instances internationales, il n'existe pas pour les états (y compris le votre qui condamne en étant un peu plus renseigné que vous), il n'existe pas pour les organisations humanitaires sur place, il n'existe pas non plus pour les soldats qui font ces tirs puisqu'une partie d'entre-eux témoignent en avouant que leur parti en est l'auteur.
Vous êtes clairement dans un parti pris que vous faites passer pour de la neutralité tout en accusant l'ONU et votre propre pays de l'être lui (puisqu'ils ont condamné et ont donc pris parti dans le sens de responsabilités israéliennes) et donc d'obscurcir la réalité (selon vos propos).
Quand les négationnistes en arrivent même jusqu'à renier les propos de ceux qu'ils défendent (ces soldats qui avouent ces tirs), on tombe clairement dans le fanatisme (et pas dans la neutralité comme vous prétendez l'être de manière particulièrement osée).
Et ces massacres commis par l’armée israélienne sont le résultat d’ordres délibérés, selon Haaretz, qui a publié une longue enquête sur le sujet avec des témoignages de plusieurs soldats et officiers. Les entretiens révèlent que les commandants israéliens ont ordonné aux troupes de tirer sur les foules pour les repousser ou les disperser, même s’il était clair qu’elles ne représentaient aucune menace.
Notre manière de communiquer, ce sont les tirs
un soldat israélien décrit un "champ de bataille" en évoquant un des sites de distribution alimentaire de la GHF. "Là où j’étais stationné, entre une et cinq personnes étaient tuées chaque jour. Elles sont traitées comme des forces hostiles. Il n’y a aucune mesure de contrôle des foules, pas d’usage de gaz lacrymogène. Juste des tirs à balles réelles avec tout ce qui est imaginable: mitrailleuses lourdes, lance-grenades, mortiers. Puis, une fois que le centre ouvre, les tirs cessent et elles savent qu’elles peuvent s’approcher."
Le soldat ajoute que l'armée tire parfois à bout portant, alors qu'il n'y a "ni ennemi, ni arme". Et de conclure: "Notre manière de communiquer, ce sont les tirs."
https://www.rts.ch/info/monde/2025/arti ... 33618.html