tiens il bosse a ma fac

Démontant les rumeurs, Jérôme Quirant nous explique que, sans rechercher des causes cachées ou manipulées, une connaissance minimale des bases de la physique (9) et l'étude des structures des bâtiments (« structure porteuse en acier de type poutres et poteaux ») suffisent à comprendre l'effondrement des tours WTC1 (417 mètres) et WTC2 (415 mètres), victimes d'une série de contraintes et de sollicitations inhabituelles : impacts de Boeing 767-200 avec leurs réacteurs, leurs éléments rigides et « près de 30 mètres cubes de kérosène » où ce dernier, joint à des éléments internes (matériels, consommables, etc.), a nourri un incendie et fait monter la température « rapidement au-delà de 1000°C » créant une modification importante de la résistance et de la rigidité des structures mécaniques au centre et à la périphérie des tours (10), engendrant un phénomène de flambement (11) ; des éléments de protections incendies endommagés ; des « planchers (...) suspendus (...) calculés uniquement pour supporter leur propre poids » et non pour « stopper l'effondrement des blocs supérieurs » soit « une charge égale à 15 ou 30 fois celle pour laquelle il avait été calculé »; un environnement en (sur)pression, etc. La tour WTC1 s'est effondrée au bout de 102 minutes et la tour WTC2 au bout de 56 minutes. Quant à la tour WTC7 (173 mètres), ce sont essentiellement « les débris de la tour WTC1, située à un peu plus de 100 mètres, qui ont heurté sa façade Sud », causant un incendie (aidé par du fuel, du consommable et autres matériels stockés) de presque sept heures, déstabilisant cette structure (dilatations, ruptures de liaisons, etc.) prévue pour résister à un incendie de deux à trois heures, qui ont engendré d'abord « un effondrement interne » puis « une rupture du bâtiment à sa base » (dans le cas des tours WTC1 et WTC2, l'effondrement s'est produit de haut en bas).
ce serait donc des vendeurs de tee shirt? sacré complot textile !!Nous n'en sommes pas (encore) là, mais « malheureusement, la bonne compréhension des phénomènes mis en jeu nécessite parfois de tels prérequis, ou un tel effort de réflexion et d'analyse(fais un effort jojo!) , qu'elle reste inaccessible pour beaucoup. Il est alors bien plus facile, en faisant trompeusement appel au « bon sens », de se réfugier dans une explication simpliste qui présente l'avantage d'être compréhensible par tous ». Et d'enfoncer le clou : « il est nettement plus facile de proposer une solution alléchante et simpliste en une phrase péremptoire, qu'une démonstration scientifique de plusieurs pages, alourdies de formules mathématiques ».
Les actuelles théories alternatives complotistes hypercritiques ne se rendent pas compte de l'impressionnante logistique qu'il aurait fallu mettre en oeuvre dans le temps, en hommes et en matériels, avec une minutie et une exactitude incroyable (pour mettre sur pied un complot interne, le sabotage d'immeubles préalablement affaiblis ceci en toute discrétion (en secret), la disparition d'objets en tout genre, la falsification de données et le montage d'informations, le musellement voire l'exécutions de gêneurs, etc. ), le tout sans une seule fuite (vérifiable) ou une preuve matérielle concluante. Ne vise-t-on pas plutôt à « attirer le chaland et à vendre du papier [des DVD, des T-shirts, et autre marchandising], que chercher la vérité » ?

Jérôme Quirant pointe un certain nombre d'éléments qui favorisent l'émergence et le développement de théories alternatives complotistes hypercritiques (12). Tout d'abord, le manque de rigueur, les raccourcis erronés, les analogies trompeuses, les interprétations hasardeuses, des témoignages imprécis, une absence de compétences techniques et scientifiques, une « méconnaissance évidente des bases élémentaires de la mécanique, du calcul des structures ou du comportement des matériaux » comme celle des techniques de démolitions contrôlées (13), des calculs fantaisistes, des réactions exaltées et dogmatiques plus que raisonnables et posées, une certaine « idée de faire partie des « initiés », ceux qui savent envers et contre tous », un « rejet par une partie de la population de la classe politique et d'une partie des médias », une utilisation et un abus « d'effet de manche et de rhétorique », un déplacement vers des « considérations géo-politico-stratégiques, afin de donner du sens à des phénomènes physiques qu'ils ne maîtrisent pas »où « certains voudraient aujourd'hui réécrire la mécanique pour la mettre en adéquation avec leurs croyances », discréditer tout technicien ou scientifique chargé des analyses scientifiques remettant un document « officiel » qui « fait consensus au sein de la communauté du génie civil ». Sur ce dernier point, tous les scientifiques mentiraient et la communauté scientifique internationale comploterait dans un seul et même sens pour un même et unique but.
c'est clair... :roll:
Ce monsieur a bien raison.....Tout ce beau monde ne serait finalement « que des imbéciles qui n'y voient pas plus loin que leur nez. Car il faut vraiment être un sacré crétin pour ne pas voir ce que le truther moyen, armé d'un simple clavier et de sa souris, arrive à débusquer ». A ce compte-là, il n'y aura plus qu'à fermer les écoles de génie civil !

et je suis d'accord a 100% avec lui....Pour le moment, aucune de ces théories alternatives « ne tient la route d'un point de vue scientifique. Aucun spécialiste du domaine n'a remis en cause les grandes lignes des conclusions validées par la communauté ». Et demain ?
http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/le-v ... bre?page=4