Dernier message de la page précédente :
Eh bien voyez-vous, très chères brebis, ce sujet n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et encore moins dans l'œil d'un aveugle. Il est clair que ce sujet m'est destiné, j'en suis fort touché et ressens une vive émotion quant à cette démarche, qui vise à comprendre la psychologie du pervers narcissique, qui vise à me comprendre finalement. Et je suis, au sein de cette communauté d'Interaldys, on ne peut plus heureux de vous voir gigoter dans tous les sens - du terme - et d'apprécier vos petits talents de psychologues sans lesquels ce sujet serait tomber dans des abysses peu profondes et dont le fond du fond ne vous renverrait que l'écho des incapacités de chacun à s'exprimer. Le narcissique joue de l'affect, se complait dans le théâtral, il sait viser juste. Cela démontre bien son intéressement de l'objet qu'il examine - c'est à dire vous bande d'humains banals - il est horrifié de voir en chacun de vous les émotions et les joies que lui exècre. Il lui est fort désagréable de ressentir tout le pathos dans les propos de l'autre, car il pense que cela tient d'une exposition de soi. C'est impudique à souhait, d'exprimer par exemple de fortes émotions à la simple vue d'une image qui remonte dans les entrailles pour toucher. La pauvre femme trop idéaliste et bien trop peu matérielle pleurera devant un film émouvant et tentera vainement d'y mettre des mots, qu'elle la boucle plutôt...Mais non...c'est autre chose. Quelque chose de bien pire. Le pervers narcissique a une relation très ambiguë avec ses autres-proies. Il niera l'amour qu'il porte pour une femme car cet amour est impropre au vue des mœurs d'aujourd'hui ou bien d'un profond trauma qui le relit à cette femme. Il voudrait lui dire je t'aime, il voudrait rendre par les mots l'appréciation qu'il a envers un ami...mais il ne peut pas, le pervers narcissique se dégoute lui même de ce laissé-allé d'émotions.Je préfère vous exprimer toute mon ingratitude, mais au fond de moi je vous aime bien. J'ai horreur du pathos, j'ai horreur du chaud, je suis froid. Je vous connais par cœur parc'que tous les stades où vous êtes passé j'y suis passé aussi, et que vous ne vous en soyez pas extrait - de ces phases transitoires à l'évolution de votre esprit - me donne la nausée.
PS: Ceci est une fiction...je vous aime, savez...je n'irais pas vous traiter d'humains banals. Enfin bref, ça n'avait vraiment rien à voir avec la psychologie du Pervers narcissique, mais il me semble que le trait de caractère que j'ai souligné peut lui être attribué, sinon on divise le nombre de cas que montre le PN.
Post-Mortum: Je vous hais quand même.