Calme plat ce week-end à part la "montée" du Racing-Métro la saison prochaine.
Après bien des périples, le Racing, un des plus anciens clubs de rugby de l'hexagone mais aussi un des plus amblématiques, revient dans l'élite.
Ce n'est que justice.
Finalement, il risque de ne plus y avoir de landais l'an prochain dans notre championnat et c'est bien regrettable, compte tenu de leurs glorieux passés, mais nous aurons à la place 2 beaux derby dans la capitale.
Les deux présidents, au sang transalpin, M.Guazzini et J.Lorenzetti vous en découdre par équipes interposées. On dirait presque un épisode du Parrain.
Paris mérite bien d'avoir deux équipes, il y a le potentiel.
Il ne s'agit pas seulement de suprématie rugbystique sur la capitale, c'est le combat de deux hommes ambitieux, issus de l'immigration italienne, qui grâce à leur travail veulent prendre une part importante dans la société en utilisant d'abord leurs entreprises et maintenant le sport qui est leur autre passion. Pour favoriser leurs démarches, ils font appel à leurs réseaux. Le PS et la mairie de Paris pour l'un, l'UMP et le Conseil général du 92 pour l'autre. La banlieue lance un défi à la capitale. Les zonards s'attaquent aux beaux quartiers.
La bataille médiatique va pouvoir bientôt commencer ainsi que la surenchére des signatures de gros calibres. Les budgets et les salaires vont sensiblement grimper, attention aux petits poucets il n'y aura pas de place pour les humbles, les besogneux et les sans grade.
Avec l'arrivée des Guazzini, Lorenzetti, Boudjela, les stades toulousain, français, basque, catalan ou auvergnat ont intérêt à muscler leurs finances, la bataille va être rude et inégale, Mont de Marsan, Dax, Bourgoin, Agen, Albi, Auch, Castres ...en ont déjà fait la triste expérience et certains présidents ont déjà renoncés et jetés l'éponge.
La FFR et la ligue doivent veiller à maintenir un juste équilibre entre les clubs. Une arrivée massive d' "étrangers" dans notre championnat ne permettra plus l'éclosion des jeunes, provoquera une désaffection pour ce sport ainsi qu'une baisse des résultats de l'équipe nationale. De plus les allés et venues des "internationaux" au grès des compétitions faussent le TOP 14.
Cette saison n'est pas terminée que déjà la prochaine s'annonce palpitante. On rebat les cartes et on recommence.