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oliv l enfoire[banni]
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Message par oliv l enfoire[banni] » 02 mars 2008 08:50

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Au moyen âge, on considérait les handicapés comme les fous du village et on les rejettais ou on les ignorais, à l'heure actuelle, les choses n'ont pas vraiment évoluées(malgré les belles apparences) et ceci ne vient pas des politiques mais de la connerie ou peur humaine, on ne veut pas regarder ce qui peut nous arriver à tous lors d'un accident ou par la naissance d'un enfant :evil: :cool:
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Annelaure
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Message par Annelaure » 02 mars 2008 11:03

Plusieurs choses.

La première: quand on a été de vraies grandes amies, on peut ne pas se voir pendant des années, parfois ne pas se reconnaitre physiquement sur le coups, mais la discussion repart vite, comme si on ne s'était jamais quitté, comme si ça ne datait que de la veille. J'ai connu ça avec pls amies d'enfance, celles dont j'étais vraiment proches. Et il ne faut pas hésiter à reprendre contact (avis perso) car c'est vraiment le grand bonheur. Et si on tarde trop comme ma mère, on retrouve... une tombe (DCD d'un cancer. quand j'ai dû annoncer à ma mère que j'avais bien retrouvé son amie en Italie, mais dans un cimetière... Je lui ai donné les coordonnées des enfants... Mais vous imaginez bien...) Elle a regretté d'avoir trop attendu, hésité. Par contre pour l'amitié homme-femme, ça pose bcp de pb car il y a les épouses et maris. Et comme on a déj à  vu se produire des annulations de mariage à la dernière seconde, des divorces après des retrouvailles, ben en gral, on est assez mal reçue par l'épouse qui fait des histoires et à son mari et à vous, même si, vous, vous ne le vouliez qu'en ami vraiment...

Pour les handicapés. C'est vrai, on leur donne peu.

En +, ils doivent faire et refaire sans cesse les démarches pour renouveler leurs aides, sans cesse faire revérifier qu'ils sont tjs handicapés (on sait jamais, si ils étaient allés à Lourdes et que La Providence et leur cerveau (très fort l'effet placebo) leur rendait une vie et physique normaux...). C'est épuisant et blessant. Malheureusement, comme pour tout, comme il y a des escrocs, pour 3 escrocs, ben... C'est comme ça qu'on fait des dépistage ADN pour obtenir le permis de séjour/famille, etc. Y a de quoi haïr ces salops qui pourrissent la vie de toute une communauté par leurs infractions aux lois...

D'autre part, il n'y a effectivement pas bcp de structures. C'est comme ça que des personnes de moins de 40 ans ou d' à  peine 40 ans se retrouvent... en maison de retraite médicalisée parmis des gens de 98-99 ans... et sans aucune activité adaptée à leur cas précis... Je l'ai constaté (on a eu un myopathe de 45 ans et une Parkinsonnienne de 49 ans l à  où je bossais... Ca, ils déprimaient!!!)

Et bien que je pense qu'on manque tjs de personnels soignants partout, on a diminué énormément les demandes en soignants. Ca semble, en +, se généraliser à toutes les régions et je constate ça... depuis les élections... Alors je m'interroge! Ce qui prouve, en tout cas, qu'on ne va pas vers une amélioration des soins, ni vers les soins à domicile, vu l'augmentation du diesel et la non-augmentation réelle des salaires des soignants travaillant au domicile des gens (et la non reconnaissance, en +, des risques qu'ils encourent vu qu'ils sont seuls, ne peuvent avoir une aide rapide d'un(e) collègue en cas de danger, de problème, quelqu'il soit...). La recherche, c'est bien, mais en attendant, qui administre les médicaments? Qui effectue les soins au quotidien? Le chercheur? Le médecin?!

Je rajouterai un autre point qui ne plaira pas à tous, mais, Eya, elle, me comprendra sans doute...

Il y a des gens qui ne tiennent plus du tout à vivre. Dont le mari, la fille, ne viennent plus du tout la voir. Qui est paralysée à 100%, qui ne peut que bouger les paupières, c'est tout. Qui boit juste du liquide avec une paille qu'on lui introduit dans la bouche. Qui est pleine d'escarres malgré tous les soins prodigués pour tenter d'éviter ça. Qui a 40 ans. Et qui ne sait quand elle mourra, quand, enfin son coeur s'arrêtera. Et qui a les larmes qui lui coulent, car elle n'a plus rien. Plus rien qui compte. Elle a même été oubliée, enterrée, en un sens, dans la vie des siens... Elle coûte très chère à la Sécu. Et elle aimerait, elle, qu'on la tue. Mais rien n'est fait ni ne sera fait vues les lois actuelles. Il y en a des tas dans son cas qui n'ont plus envie de vivre et à qui on à àûû à à à à à àçççê à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àôôïïêêç à à à à à à à à à à à à à à à ne peut redonner espoir. Il y a ainsi bcp d'argent bloqué là et qui aurait pu servir pour ceux et celles qui veulent vivre et dont on pourrait probablement améliorer le quotidien.

Il y a des femmes à qui on annonce, quand on peut les faire avorter encore, que leur enfant aura pleins d'handicaps sévères (je ne parle pas des maladies orphelines, mais des autres types la myopathie, etc.). Qu'il n'aura pas une vie normale, que cela va leur coûter une fortune et à la société aussi. En +, que l'enfant, malgré tout l'amour qu'ils lui porteront, sera peut-être malheureux, d'autant + qu'il sera peut-être d'un caractère ambitieux et à voir que lui, il ne peut et ne pourra jamais. Ceux là, on ne les montre jamais à la télé, mais y en a. Y en a qui pensent que leurs parents ont été égoïstes et prétentieux à croire que leur seul amour suffirait à rendre heureux leur enfant...

Et ces futurs parents, malgré la mise en garde du calvaire que vivra cet enfant, du coût exorbitant de son existence, ces parents, qui ont la capacité, pour certains, de ravoir facilement un autre enfant, alors que des tas d'enfants vivent sans parent, sans amour, abandonnés, ils s'obstinent et exigent de mettre au monde cet enfant, quitte à le faire réanimer (souvent le cas) pour, à le relier à une machine, subir des tas d'opérations dès sa mise au monde. Ce, on peut le comprendre si les parents ont du mal à concevoir un enfant. Mais il y en a qui n'ont pas de pb de ce côté là.

Ces parents-là, qui pouvaient encore se faire avorter médicalement, ou ne pas faire réanimer l'enfant à sa naissance, vont priver tous les autres enfants, dont on n'avait pu détecter AVANT l'handicape, de meilleurs soins et aides. Ca aussi, à mes yeux, ça doit être dit!!!

Dans ton cas, la mère ne pouvait savoir, et c'est affreux. Elle a bcp de mérite, elle. Si elle a besoin d'aide, elle devrait voir avec France3 local, pour qu'ils fassent un reportage, qu'elle explique. Des fois, ça fait bouger les choses, obtenir des aides locales, financières et humaines. C'est à voir. Mais c'est vrai, la vie de ces parents là, de leur entourage et fraterie est totalement bouleversées. Il y a des familles qui se retrouvent surendettées et à la rue suite à une grave maladie de leur enfant, etc. Dans notre école, nous avons eu des témoignages à ce sujet. Et aussi le débat sur faut-il laisser naître, réanimer un trop grand prématuré, trop grand handicapé? Ces familles qui ont connu le drame et à perdre leur conjoint, se retrouver ruiné, à perdre leur travail aussi, sont choqués que, quand on sait avant, on s'obstine à vouloir faire naitre... alors qu'on peut retenter + tard un autre enfant, et que, lui, sera normal. Ou qu'on peut en adopter des déjà malades qui ont été abandonnés et dont personne ne veut parce qu'ils sont séropositifs... Il y en a pleins abandonnés ainsi à la naissance, comme de vulgaires animaux, et dont PERSONNE ne veut. Et, chut! Faut surtout pas en parler...

On est si égoïste que ce n'est pas l'enfant qu'on aime, c'est soi, c'est le soi qu'il a en lui... C'est pour ça qu'on veut SON enfant plutôt que d'aider ceux déjà existants à vivre + heureux, + aimés, à + les entourer...

Perso, je ne veux pas d'enfant, ça ne me dit pas trop. Mais si, + tard, je m'en sors bien financièrement, je compte, moi, aider les autres à élever et soigner leurs enfants. Car, en France et de par le monde, des enfants, voir des parents, il y en a un nombre considérable qui ont besoin d'amour et d'aides financières et humaines (baby-sitting, stimuling, etc. bénévolement ou quasi gratuitement, pour libérer du temps aux parents pour souffler ou/et leur permettre aux deux de travailler pour s'en sortir financièrement).

Qu'en penses-tu Eya?

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