Il faut tj de la pondération .....et attendre . Personnellement comme Fesses boucs et Cie peuvent détruire la vie d' un individu connuméch , au minimum lui faire perdre son travail , la publication sur les réseaux associaux devrait de facto se transformer en plainte ouverture d' enquéte , même sans l' aval de la personne qui a allumé la méche.
Cela calmerait , et éviterait que "l' attaqué" puisse être accusé d' allumer un contre feux
L 'initiatrice du #MeToo français condamnée pour avoir diffamé l'homme qu'elle accusait de harcèlement
© AFP/JACQUES DEMARTHON
AFP
Publié le 25/09/2019 à 18h38
L'initiatrice du #MeToo français, qui avait lancé le mot-dièse #balancetonporc, emblématique de la vague de libération de la parole des femmes dénonçant agressions et harcèlements sexuels, a été condamnée mercredi pour avoir diffamé l'homme qu'elle accusait de harcèlement, une décision dont elle va faire appel.
Sandra Muller, l'une des "briseuses de silence" désignées par le magazine Time comme "Personnalités de l'année" 2017, a été condamnée par le tribunal de Paris à payer 15.000 euros de dommages et intérêts au plaignant, Eric Brion, au titre du préjudice moral.
La journaliste à la Lettre de l'audiovisuel a également été condamnée à lui verser 5.000 euros au titre des frais de justice, à retirer le tweet litigieux et à publier des communiqués judiciaires sur son compte Twitter et dans deux organes de presse lorsque la décision sera définitive.
Le tribunal a souligné que la question des "violences sous toutes leurs formes infligées aux femmes par des hommes constitue à l'évidence un sujet d'intérêt général".
Pour autant, les juges ont estimé qu'en imputant à Eric Brion de l'avoir harcelée sexuellement, Sandra Muller avait tenu des propos diffamatoires - le délit de harcèlement étant constitué par "une répétition ou une pression grave" - et qu'elle ne pouvait bénéficier de l'excuse de "bonne foi", n'ayant apporté ni "base factuelle suffisante" ni preuve de la vérité de ses accusations