Les agriculteurs sont en colère.

[UBUROI]

Qui connaît et comprend leurs revendications, contradictoires d’ailleurs ? Un peu de sérieux.

Moi!
+ de profits
+ de subvention d'Etat, de l'UE, du Monde entier
+ de pesticides, de fongicides
suppression des contrôleurs de la MSA
- de charges, - d'impôts
- de normes sanitaires, de sécurité,
- de haies, de wateringues, de fossés qui empêchent nos arracheuses de bettraves de faire du rendement
Rouler à toute vitesse avec des remorques et semi en surcharge

[Patchouli38]

INFO RTL - Colère des agriculteurs : 82% des Français soutiennent le mouvement, selon notre sondage
D'après un sondage réalisé par Harris Interactive-Toluna pour RTL, le soutien des Français aux agriculteurs est massif et plus important qu'aux débuts des "gilets jaunes". Ils soutiennent également largement les blocages routiers en cours.

La grogne des agriculteurs s'étend et le soutien des Français est massif. Selon notre sondage Harris interactive-Toluna, 82% des Français interrogés soutiennent le mouvement de colère agricole. Un soutien encore plus important que celui dont bénéficiaient les "gilets jaunes" au tout début de leur mouvement (72%). Dans le détail, le soutien est plus important chez les sympathisants du RN (88%), du PS (85%) et d'Europe-Écologie-Les Verts (84%). 7 sympathisants du parti présidentiel sur 10 (69%) soutiennent les agriculteurs.

L'adhésion aux revendications des agriculteurs, qui crient leur ras-le-bol des normes et de leur faible rémunération, est quasi unanime, selon la même enquête d'opinion. 92% des Français sondés disent comprendre "les revendications des agriculteurs". Dans le même temps, 70 % des sondés "approuvent" les blocages agricoles en cours sur diverses routes et autoroutes du pays.

Près de neuf Français sur 10 (87%) perçoivent la situation des agriculteurs comme "mauvaise", quatre sondés sur 10 jugent même qu'elle est "très mauvaise". Par ailleurs, 66% des Français sondés estiment que la situation est "moins bonne que la moyenne des Français".
L'exécutif "pas à la hauteur" pour 83% des Français

Assez logiquement, les Français sont majoritairement opposés (70%) à une quelconque intervention policière pour déloger les agriculteurs installés sur les grands axes du pays. Lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu'une évacuation des autoroutes n'était pas à l'ordre du jour. "On n'envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent", avait ajouté auprès de l'AFP l'entourage du ministre. Dans ce contexte, l'avis des Français qui ne soutiennent pas le mouvement est diamétralement opposé. 68% des sondés sont "favorables" à une intervention des forces de l'ordre.

Reçus lundi 22 janvier par le Premier ministre Gabriel Attal, les syndicats agricoles ont dit attendre "des actes" de l'État avant de lever les blocages. Selon notre sondage, réalisé ce mardi auprès de 1.029 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus, 83% des sondés jugent que le gouvernement "n'est pas à la hauteur de l'événement". La défiance est également majoritaire chez les sympathisants de Renaissance : 44% des sondés se disant proches du parti présidentiel juge que le gouvernement "est à la hauteur".

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ ... 7900344696

82% de français soutiennent les agriculteurs mais je doute que ces mêmes français les soutiennent en achetant leurs produits, préférant le "made in Spana", ou "made in Morocco", ou "made in Italy". Le soutien commence par son panier de course.

[Kelenner]

C’est bien le problème. Si on parle des petits éleveurs ou des maraîchers indépendants qui se font racketter par la grande distribution, je les soutiens. Mais si il s’agit des truands de la FNSEA qui veulent continuer à polluer comme des porcs et à s’abreuver de subventions pour se payer un troisième SUV, je ne suis évidemment pas avec eux. Donc poser une question binaire aux gens sur des situations aussi différentes… ce serait un peu comme de leur demander « pour ou contre les boulangers ? »

[Patchouli38]

"FNSEA, Coordination rurale... Qui sont les principaux syndicats agricoles et que réclament-ils?

A un an des prochaines élections des chambres d'agriculture, les cinq syndicats représentatifs des agriculteurs tentent de jouer un rôle dans la mobilisation actuelle. S'ils s'accordent tous sur les difficultés de la profession, leurs propositions pour y remédier ne sont pas toujours similaires.

Partie du sud-ouest, la mobilisation des agriculteurs prend de l'ampleur. Ce mercredi, plusieurs dizaines de blocages étaient recensées sur les routes du pays, après de multiples appels lancés par les syndicats.

Le blocage de l'A64 entre Toulouse et Bayonne, considéré comme le point de départ du mouvement, n'était pourtant pas de leur initiative. Mais depuis, les organisations syndicales tentent de reprendre la main en orchestrant les actions de protestation. Car elles en ont conscience: leur rôle et leur influence dans cette mobilisation pourraient être déterminants à un an des prochaines élections des chambres d'agriculture. Tour d'horizon des principales forces en présence.

• La puissante FNSEA

Fondée en 1946, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) est le premier syndicat agricole français, et de loin le plus puissant. Lors des dernières élections des chambres d'agriculture en 2019, elle avait recueilli plus de 55% des voix. Historiquement proche de la droite gaulliste, l'organisation qui règne en maître depuis des années dans le paysage syndical agricole revendique aujourd'hui 212.000 adhérents. Ce qui en fait un interlocuteur privilégié des gouvernements successifs.

Engagée "pour une agriculture moderne, innovante et durable pour mieux répondre aux défis de demain et favoriser l'installation de nouveaux agriculteurs", la FNSEA se présente elle-même comme "un interlocuteur crédible et exigeant à tous les niveaux". La FNSEA comme les Jeunes Agriculteurs sont "des corps intermédiaires qui jouent pleinement leur rôle" dans "une volonté de dialogue", se réjouit aujourd'hui un membre du gouvernement. Ces deux organisations étaient d'ailleurs les seules à avoir été conviées à Matignon lundi soir, avant que le Premier ministre ne décide dans un second temps de recevoir également la Coordination rurale puis la Confédération paysanne.

Les relations entre Emmanuel Macron et la FNSEA étaient pourtant fraîches en 2017, alors que celui qui venait d'être élu à l'Elysée promettait de sortir
rapidement du glyphosate. Mais la nomination de Julien Denormandie au ministère de l'Agriculture en 2020 a permis d'entamer la réconciliation, notamment grâce à une mesure plébiscitée par les agriculteurs: un retour encadré aux insecticides néonicotinoïdes. De son côté, l'exécutif a aussi apprécié que le premier syndicat agricole ne se soit pas joint au mouvement des gilets jaunes fin 2018.

Dans la mobilisation actuelle, la FNSEA tente de s'imposer comme un acteur de poids. Son président, Arnaud Rousseau, multiplie les interventions dans les médias pour annoncer que les actions "vont s'amplifier" tout en poursuivant le dialogue avec le gouvernement afin d'obtenir des "mesures concrètes" permettant de sortir de la crise. Il a d'ailleurs promis de publier ce mercredi une liste de quarante revendications portant sur trois thématiques: la dignité et de la reconnaissance du métier, le juste revenu avec les prix, la question de l'eau et des produits phytosanitaires.

Reste qu'"une forme de cogestion" s'est instaurée entre l'Etat et la FNSEA, de l'avis d'un représentant de filière membre du syndicat. "On n'ose pas aller à la rupture", explique-t-il à l'AFP sous couvert d'anonymat, tout en redoutant que cela ne favorise des débordements de la base, sur fond de "surenchère" avant le scrutin européen de juin et à un an des élections professionnelles. L'organisation semble en effet composée de différents courants et d'intérêts divergents. En témoignent ces représentants départementaux qui ont appelé à gagner la capitale, ce qui pour Arnaud Rousseau n'est, à ce stade, "pas une option".

La suite de l'article (très long) dans le lien ci-dessous :

https://www.bfmtv.com/economie/economie ... 40470.html

[latresne]

Faudra expliquer au quidam pourquoi les gauchistes ne soutiennent pas toutes les demandes des agriculteurs qui ne sont en général et pour leur grande majorité que des ouvriers des champs .82 % des français les soutiennen,ce sont des électeurs de droite sans doute.
La gauche perd ses repères.
Je crois qu'il va falloir casquer .C.Labarde est avec la France.

[le chimple]

Qui connaît et comprend leurs revendications, contradictoires d’ailleurs ? Un peu de sérieux.

Déjà qu'on arrête de les prendre pour des cons !
Qu' ils ne soient pas facteurs de rajustement , à savoir au profit des distributeurs !
Que les conditions de production soient les mêmes dans tous les pays européens et à plus forte raison hors Europe alors que la plupart des marchandises ne sont pas conformes et rentrent quand même en France au profit des distributeurs !
Que les eunuques technocrates de Bruxelles arrêtent de les inonder de paperasse !
Que les charges soient réduites .. les même problème chez les petits artisans !
Contradictoire ??
La lise n'est( pas exhaustive ..

[Mickey]

INFO RTL - Colère des agriculteurs : 82% des Français soutiennent le mouvement, selon notre sondage
D'après un sondage réalisé par Harris Interactive-Toluna pour RTL, le soutien des Français aux agriculteurs est massif et plus important qu'aux débuts des "gilets jaunes". Ils soutiennent également largement les blocages routiers en cours.

La grogne des agriculteurs s'étend et le soutien des Français est massif. Selon notre sondage Harris interactive-Toluna, 82% des Français interrogés soutiennent le mouvement de colère agricole. Un soutien encore plus important que celui dont bénéficiaient les "gilets jaunes" au tout début de leur mouvement (72%). Dans le détail, le soutien est plus important chez les sympathisants du RN (88%), du PS (85%) et d'Europe-Écologie-Les Verts (84%). 7 sympathisants du parti présidentiel sur 10 (69%) soutiennent les agriculteurs.

L'adhésion aux revendications des agriculteurs, qui crient leur ras-le-bol des normes et de leur faible rémunération, est quasi unanime, selon la même enquête d'opinion. 92% des Français sondés disent comprendre "les revendications des agriculteurs". Dans le même temps, 70 % des sondés "approuvent" les blocages agricoles en cours sur diverses routes et autoroutes du pays.

Près de neuf Français sur 10 (87%) perçoivent la situation des agriculteurs comme "mauvaise", quatre sondés sur 10 jugent même qu'elle est "très mauvaise". Par ailleurs, 66% des Français sondés estiment que la situation est "moins bonne que la moyenne des Français".
L'exécutif "pas à la hauteur" pour 83% des Français

Assez logiquement, les Français sont majoritairement opposés (70%) à une quelconque intervention policière pour déloger les agriculteurs installés sur les grands axes du pays. Lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu'une évacuation des autoroutes n'était pas à l'ordre du jour. "On n'envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent", avait ajouté auprès de l'AFP l'entourage du ministre. Dans ce contexte, l'avis des Français qui ne soutiennent pas le mouvement est diamétralement opposé. 68% des sondés sont "favorables" à une intervention des forces de l'ordre.

Reçus lundi 22 janvier par le Premier ministre Gabriel Attal, les syndicats agricoles ont dit attendre "des actes" de l'État avant de lever les blocages. Selon notre sondage, réalisé ce mardi auprès de 1.029 personnes représentatives des Français âgés de 18 ans et plus, 83% des sondés jugent que le gouvernement "n'est pas à la hauteur de l'événement". La défiance est également majoritaire chez les sympathisants de Renaissance : 44% des sondés se disant proches du parti présidentiel juge que le gouvernement "est à la hauteur".

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/ ... 7900344696

82% de français soutiennent les agriculteurs mais je doute que ces mêmes français les soutiennent en achetant leurs produits, préférant le "made in Spana", ou "made in Morocco", ou "made in Italy". Le soutien commence par son panier de course.

Tout le monde n'a pas ton compte en banque rempli d'héritage et/ou d'allocs.
Un exemple simple, je vais faire mes courses chez Lidl, des tomates à 4€le kilo (dont je ne suis pas sur quelles sont vraiment bio) et à côté les mêmes made in "marocco" moitié moins cher.
Je prend lesquelles pour faire une tarte à ton avis.
Soit tous les producteurs sont au même régime draconien, soit tout le monde s'en branle en balançant des pesticides, mais on ne pourra pas continuer dans un système qui repose sur le cul entre deux chaises pour gaver la rente.

[sofasurfer]

C’est bien le problème. Si on parle des petits éleveurs ou des maraîchers indépendants qui se font racketter par la grande distribution, je les soutiens. Mais si il s’agit des truands de la FNSEA qui veulent continuer à polluer comme des porcs et à s’abreuver de subventions pour se payer un troisième SUV, je ne suis évidemment pas avec eux. Donc poser une question binaire aux gens sur des situations aussi différentes… ce serait un peu comme de leur demander « pour ou contre les boulangers ? »

C'est un peu la problématique, il y a de tout dans cette fédé, mais surtout des pompes a subventions...

[Patchouli38]

82% de français soutiennent les agriculteurs mais je doute que ces mêmes français les soutiennent en achetant leurs produits, préférant le "made in Spana", ou "made in Morocco", ou "made in Italy". Le soutien commence par son panier de course.

Tout le monde n'a pas ton compte en banque rempli d'héritage et/ou d'allocs.
Un exemple simple, je vais faire mes courses chez Lidl, des tomates à 4€le kilo (dont je ne suis pas sur quelles sont vraiment bio) et à côté les mêmes made in "marocco" moitié moins cher.
Je prend lesquelles pour faire une tarte à ton avis.
Soit tous les producteurs sont au même régime draconien, soit tout le monde s'en branle en balançant des pesticides, mais on ne pourra pas continuer dans un système qui repose sur le cul entre deux chaises pour gaver la rente.

Tu me prends pour qui ? Si cela vous plaît de bouffer de la merde, grand bien vous fasse !
Avec mon mari on allait au Lidl, je n'y vais plus car pas accessible en bus et je n'ai pas le permis. De plus, je ne perçois aucune allocation. Par contre, j'ai bossé dur pour avoir mon salaire et sans pleurnicher, je me suis débrouillée par moi-même.
Je ne fais pas de ratatouille en plein hiver mais je privilégie les soupes !
Je fais des plats avec des produits de saison. Et si j'ai envie de faire votre tarte, j'attends l'été pour avoir des tomates de saison.
Personne ne vous oblige à faire une recette contenant des tomates.
Je n'achète pas de tomates en hiver, ni même du raison (made in Egypte ou d'Afrique du Sud).
Le problème est que maintenant les français veulent des tomates tout le long de l'année, des fraises et des haricots en hiver, etc.
Des recettes de saison, cela existe aussi : tarte à la courge, soupe de courge, gratin dauphinois, etc. Suffit de s'adapter aux saisons et à ce qu'elle a à offrir.
Et dans le même temps, limiter le gaspillage à tous les échelles.

[papibilou]

C’est bien le problème. Si on parle des petits éleveurs ou des maraîchers indépendants qui se font racketter par la grande distribution, je les soutiens. Mais si il s’agit des truands de la FNSEA qui veulent continuer à polluer comme des porcs et à s’abreuver de subventions pour se payer un troisième SUV, je ne suis évidemment pas avec eux. Donc poser une question binaire aux gens sur des situations aussi différentes… ce serait un peu comme de leur demander « pour ou contre les boulangers ? »

[jeandu53]

C’est bien le problème. Si on parle des petits éleveurs ou des maraîchers indépendants qui se font racketter par la grande distribution, je les soutiens. Mais si il s’agit des truands de la FNSEA qui veulent continuer à polluer comme des porcs et à s’abreuver de subventions pour se payer un troisième SUV, je ne suis évidemment pas avec eux. Donc poser une question binaire aux gens sur des situations aussi différentes… ce serait un peu comme de leur demander « pour ou contre les boulangers ? »

Je m'interroge beaucoup concernant cette histoire de normes environnementales.

On ne peut pas nier que l'activité agricole a un impact sur l'environnement (pesticides, irrigation, etc.). Les normes environnementales sont donc nécessaires : pour protéger la biodiversité, pour préserver la ressource en eau, etc. Le contexte actuel rend ces normes encore plus nécessaires, il nécessite même une modification de certaines pratiques : la raréfaction de la ressource en eau nécessite de limiter l'irrigation, le déclin de la biodiversité nécessite de limiter l'usage des pesticides et de préserver les haies bocagères, etc.

Or à la lecture de certains témoignages, et pour avoir moi-même échangé avec certains agriculteurs, j'ai l'impression l'impression qu'ils perçoivent ces normes comme une intolérable contrainte. Quand on leur parle d'environnement, de la nécessité de changer certaines pratiques, ils le vivent presque comme une agression. Quand un gouvernement ou un préfet veut réglementer certaines pratiques (irrigation, usage des pesticides, etc.), ils rouspètent.

La question que j'ai envie de poser à ces gens-là est simple : admettent-ils la nécessité de changer certaines pratiques, ou bien persistent-ils à considérer ces normes comme d'intolérables contraintes et ceux qui défendent ces normes comme des bobos écolos emmerdeurs qui ne vont quand même pas leur apprendre leur métier ? S'ils admettent la nécessité de changer certaines pratiques, alors ce sera une bonne base de discussion. Sinon, je ne le soutiendrai pas.

[Patchouli38]

C’est bien le problème. Si on parle des petits éleveurs ou des maraîchers indépendants qui se font racketter par la grande distribution, je les soutiens. Mais si il s’agit des truands de la FNSEA qui veulent continuer à polluer comme des porcs et à s’abreuver de subventions pour se payer un troisième SUV, je ne suis évidemment pas avec eux. Donc poser une question binaire aux gens sur des situations aussi différentes… ce serait un peu comme de leur demander « pour ou contre les boulangers ? »

Je m'interroge beaucoup concernant cette histoire de normes environnementales.

On ne peut pas nier que l'activité agricole a un impact sur l'environnement (pesticides, irrigation, etc.). Les normes environnementales sont donc nécessaires : pour protéger la biodiversité, pour préserver la ressource en eau, etc. Le contexte actuel rend ces normes encore plus nécessaires, il nécessite même une modification de certaines pratiques : la raréfaction de la ressource en eau nécessite de limiter l'irrigation, le déclin de la biodiversité nécessite de limiter l'usage des pesticides et de préserver les haies bocagères, etc.

Or à la lecture de certains témoignages, et pour avoir moi-même échangé avec certains agriculteurs, j'ai l'impression l'impression qu'ils perçoivent ces normes comme une intolérable contrainte. Quand on leur parle d'environnement, de la nécessité de changer certaines pratiques, ils le vivent presque comme une agression. Quand un gouvernement ou un préfet veut réglementer certaines pratiques (irrigation, usage des pesticides, etc.), ils rouspètent.

La question que j'ai envie de poser à ces gens-là est simple : admettent-ils la nécessité de changer certaines pratiques, ou bien persistent-ils à considérer ces normes comme d'intolérables contraintes et ceux qui défendent ces normes comme des bobos écolos emmerdeurs qui ne vont quand même pas leur apprendre leur métier ? S'ils admettent la nécessité de changer certaines pratiques, alors ce sera une bonne base de discussion. Sinon, je ne le soutiendrai pas.

Je me posais un peu prêt ce même type de question : qu'entendent-ils par "intolérables normes gouvernementales" ?
Quand il y a sécheresse, ils prélèvent l'eau des nappes phréatiques ou des rivières pour arroser leur champs, quand on cherche à installer des méga-bassines, les écolos réactionnaires sont contre.
Quand il n'y aura plus d'eau, que les sols seront pollués à outrance, comment feront-ils pour maintenir leurs cultures ?
Quand aux élevages, quid du lisier polluant les littoraux bretons, le pet des vaches polluant l'air ?
Beaucoup d'éleveurs ont compris les nombreux enjeux environnementaux car nécessaire pour la sauvegarde de leur métier.
C'est à se demander si ceux bloquant les routes ne sont qu'uniquement des agriculteurs qui ne veulent rien changer à leurs habitudes.
Pourtant, c'est connu que les pesticides sont vecteurs de cancers si utilisés à outrance et détruisent la faune locale telle que les abeilles. Et qui en paient le prix : les riverains alentours et les apiculteurs.
Mais bon, je ne maîtrise pas tout. J'aurai tendance à soutenir les petites fermes familiales aux gros producteurs.

[oups]

J’viens de voir un florilège de braves français tous d’accord pour payer un peu plus afin d’avoir des agriculteurs mieux rémunérés , tous d’accord faut les aider les ploucs , zyva mde tout le monde , faut les aider .Mais voilà quasi tous iront chez Aldi ou Leclerc acheter de la merdasse en promo quasi volee aux producteurs afin de gagner quat’s sous .J’dis pas qu’ils’peuvent/ veulent pas faire différemment, surtout pas .Mais au moins au micro pourraient ils dire " j’ai pas les moyens de penser , aux revenus des agriculteurs, meme des fois j’pourrais......mais j’me tape du revenu des agriculteurs , moi c’est la pomme et la carotte qui coûtent un minimum qui m’interessent , pas la vie de celui qui les a fabriqué..... "

[papibilou]

J'ai un peu la flemme de vérifier si cette info a été donnée. Si c'est le cas, 1000 excuses. Les occupants de la voiture qui a tué une agricultrice et sa fille étaient sous le coup d'un OQTF, ce qui montre si on ne le savait déjà que les décisions d'exécution des OQTF sont effectuées avec parcimonie.

[Mickey]

J'ai un peu la flemme de vérifier si cette info a été donnée. Si c'est le cas, 1000 excuses. Les occupants de la voiture qui a tué une agricultrice et sa fille étaient sous le coup d'un OQTF, ce qui montre si on ne le savait déjà que les décisions d'exécution des OQTF sont effectuées avec parcimonie.

C'est bien ça, des arméniens qui n'avaient rien à foutre en France, encore une fois l'arroseur arrosé.